Dieudonné de retour a une annonce importante…

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Dieudonné invité de La Grande Émission le 19 juin à 19h sur Géopolitique Profonde, pour parler de La Quenelle d’or, symbole de résistance.
  • De l’humoriste à la cible, Dieudonné a vu les salles se fermer, forcé à se produire dans des lieux alternatifs.
  • En 2025, la France punit les voix discordantes, l’humour devient un champ miné, et la démocratie mute.
  • Dieudonné symbolise le verrou idéologique, utilisant l’humour pour défier les tabous et pointer du doigt l’usage politique de la protection communautaire.

Le 19 juin à 19h, Dieudonné est l’invité de La Grande Émission animée par Mike Borowski en direct sur Géopolitique Profonde.

Cérémonie de la Quenelle d’or : symbole de liberté ou provocation ?

La Quenelle d’or n’est pas une simple blague potache. Créée par Dieudonné lui-même, cette cérémonie satirique récompense chaque année ceux qu’il considère comme des insoumis, des résistants au formatage idéologique. Le geste de la quenelle, introduit dès 2005 dans ses spectacles, est devenu un symbole provocateur, une façon ironique de dire « je vous l’ai mise sans que vous vous en rendiez compte ».

En s’affichant dans cette cérémonie, Géopolitique Profonde se range du côté des médias qui refusent de plier, quitte à déranger. Cette scène, le temps d’un soir, devient le symbole d’une résistance ouverte.

Dieudonné, à l’origine de l’événement, incarne à lui seul ce basculement brutal : d’artiste à cible à abattre. Humoriste révélé dans les années 90 aux côtés d’Élie Semoun, il s’est vite détourné du spectacle grand public pour se diriger vers un humour frontal, politiquement incorrect, souvent accusé de provocation.

Condamné à de multiples reprises, traîné devant les tribunaux pour ses sketchs et ses prises de position, il a vu les portes des salles de spectacle se refermer une à une. Forcé de contourner le système, il a investi parkings et champs pour continuer à se produire.

Une démocratie qui punit au lieu de débattre

La France de 2025 s’éloigne dangereusement de l’idéal républicain. La critique est devenue suspecte. L’humour, un champ miné. Sous couvert de “lutte contre la haine” ou de “protection des sensibilités”, les voix discordantes sont réduites au silence. Les mots ne sont plus débattus, ils sont criminalisés. Quand un humoriste ne peut plus se produire sans risquer la prison ou la ruine, c’est que la démocratie a muté. Elle ne protège plus la liberté, elle la gère. Elle la cadre. Elle la punit.

Le cas Dieudonné est emblématique. On ne lui reproche pas des actes violents. On lui reproche d’avoir ri là où il ne fallait pas. Chaque procès, chaque amende, chaque spectacle interdit devient un avertissement lancé à tous les autres. C’est le prix à payer pour avoir franchi la ligne.

Et cette ligne, aujourd’hui, n’est plus dessinée par la justice mais par la peur. Peur d’un mot mal interprété. Peur d’un sketch jugé déplacé. Peur de toucher à des sujets devenus intouchables. Le rire devient une faute. Et dans ce climat, c’est toute une société qui bascule dans l’autocensure.

La Quenelle d’or et l’humour interdit : quand rire devient subversion

Pourquoi certains sujets sont-ils intouchables ? Pourquoi peut-on tourner en dérision les religions, les chefs d’État, les drames du monde, mais pas certains récits historiques ou certaines communautés ? Cette hiérarchie dans l’indignation n’est pas une coïncidence. Elle trahit un verrou idéologique. Ce n’est pas la communauté juive qui est en cause, mais l’usage politique qui est fait de sa protection. Derrière l’accusation d’antisémitisme se cache souvent une tentative de neutraliser un discours trop dérangeant.

Dieudonné est devenu le symbole de ce verrou. Il a refusé de s’autocensurer. Il a utilisé l’humour pour pointer du doigt ce qu’on n’a plus le droit de nommer. Et pour cela, il a été traité comme un criminel. Ses “quenelles” ne sont pas des appels à la haine, mais des gestes de défi. Une façon de dire : “je ne me soumets pas”. Rire, dans cette configuration, devient une arme politique. Un acte de résistance à un pouvoir qui veut décider ce qu’il est permis de penser.

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