La fin du massacre d’Israël à Gaza ? Trump veut rencontrer Netanyahou

Trump impose une paix par la force à Gaza en soutenant Netanyahou : domination sécuritaire, cessez-le-feu conditionné, et refus de négociation. Trump impose une paix par la force à Gaza en soutenant Netanyahou : domination sécuritaire, cessez-le-feu conditionné, et refus de négociation.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Découvrez les invités de Nicolas Stoquer : Marc Gabriel Draghi, Cyrille de Lattre et Alexandre Juving-Brunet, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde le 8 juillet à 7h.
  • Trump impose une paix violente au Proche-Orient, soutenant Netanyahou dans sa stratégie de destruction totale à Gaza.
  • La Russie impose sa loi en Ukraine, grignotant méthodiquement le territoire et déplaçant la ligne de front au cœur du pays.
  • Les BRICS à Rio fixent une nouvelle feuille de route, rejetant l’ordre américain et avançant vers une dédollarisation progressive.

Le 8 juillet à 7h, Marc Gabriel Draghi, Cyrille de Lattre et le Capitaine Alexandre Juving Brunet sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde !

Retrouvez Marc Gabriel Draghi à 7h30, suivi de Cyrille de Lattre à 8h15 puis enfin d’Alexandre Juving-Brunet à 9h !

Marc Gabriel Draghi est un juriste français spécialisé dans l’histoire du droit. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question monétaire et l’histoire du capitalisme, dont « Le règne des marchands du temple », « Le grand reset en marche ! » et « La Grande Narration : Vers la mort des Nations. » Il dénonce les dangers du projet du Forum économique mondial, qu’il considère comme une tentative de soumettre l’humanité à une élite mondialiste.

Cyrille de Lattre est expert aéronautique, ancien commandant de bord et spécialiste de la formation des pilotes sur Airbus et Boeing. Fondateur d’une société dédiée à la réglementation et aux formations aéronautiques, il a également été pompier volontaire pendant cinq ans. Issu d’une famille liée à l’armée, à la diplomatie et à la politique française, il cultive depuis 2001 une analyse géopolitique et stratégique autodidacte, nourrie par les grands conflits contemporains. Réfugié politique en Russie, il intervient régulièrement sur RT, TASS, Spoutnik et France Libre Média (canal Télégram), où il partage ses analyses sur l’évolution des rapports de force mondiaux.

Alexandre Juving-Brunet est une figure publique connue pour son engagement dans divers mouvements sociaux et politiques. Ancien capitaine de gendarmerie, il s’est fait remarquer par son implication dans des initiatives citoyennes et a été médiatisé pour ses prises de position sur des questions de souveraineté nationale et de résistance civile.

Trump dicte la paix par la force

Donald Trump revient sur la scène internationale avec un agenda limpide : dominer pour pacifier. En recevant Benyamin Netanyahou à Washington, il affiche sa volonté de clore la guerre à Gaza sous ses propres termes. L’objectif n’est pas la négociation, mais l’imposition. Un cessez-le-feu de soixante jours est mis sur la table, conditionné à l’échange de prisonniers et à un couloir humanitaire étroitement contrôlé. Ce cadre ne vise pas la justice ni la stabilité, mais la consolidation d’un ordre sécuritaire israélien maximaliste, sous garantie américaine.

Netanyahou, de son côté, ne lâche rien. Fort du soutien inconditionnel de Trump, il continue sa stratégie de destruction totale à Gaza. Le génocide en cours n’est ni masqué ni atténué : il est assumé comme un processus nécessaire d’élimination. Les civils sont des dommages collatéraux d’une guerre jugée existentielle. La « paix » brandie par Trump n’est qu’un prolongement de la guerre par d’autres moyens. L’enjeu n’est pas de reconstruire un équilibre, mais d’écraser toute résistance et de figer un statu quo de domination régionale.

L’Ukraine défaite sur tous les fronts

Sur le front est-européen, l’illusion d’une résistance ukrainienne s’effondre. Pour la première fois, les forces russes revendiquent la prise d’un village dans la région de Dnipro. Ce n’était pas un objectif stratégique déclaré : c’est désormais un symbole. La guerre s’étend, non par nécessité militaire, mais par volonté politique. La Russie impose sa loi, grignote méthodiquement le territoire ukrainien et déplace la ligne de front au cœur du pays. L’objectif n’est plus la neutralisation : c’est la capitulation.

L’armée ukrainienne, à court de moyens, recule. Les alliés occidentaux, eux, baissent les bras. L’aide s’amenuise, les promesses s’étiolent, les plans de soutien se noient dans les hésitations européennes. L’Ukraine est abandonnée à un destin tragique : celui d’un État-tampon sacrifié sur l’autel de l’équilibre otanien. Le message est limpide : aucune souveraineté nationale ne résiste sans un empire pour la garantir. Kiev le paie au prix fort. Moscou, méthodique et patient, reconstruit son glacis stratégique pierre après pierre.

Le Sud global avance sans l’Occident

À Rio, les BRICS élargis fixent une nouvelle feuille de route. Le monde n’a plus vocation à être unipolaire. L’ordre américain est rejeté, non dans un grand fracas, mais par une série de gestes fermes et structurés : réforme de l’ONU, contournement du FMI, dédollarisation progressive. L’Amérique tente de répondre par la menace commerciale, mais la dynamique est enclenchée. Ce n’est plus un rêve tiers-mondiste : c’est une stratégie collective portée par 40 % de l’humanité.

Pourtant, cette percée reste incomplète. L’hétérogénéité des BRICS, les rivalités larvées entre la Chine et l’Inde, les absences symboliques comme celle de Xi Jinping à Rio, révèlent les failles. Le Sud global se cherche une cohérence idéologique et des institutions pérennes. Il avance, mais sans bras armé, sans vision unifiée, sans moteur doctrinal. Il ne remplace pas encore l’Empire américain, mais il fissure ses fondations.

La France absente, l’Europe suiveuse

La France, traditionnellement présentée comme puissance d’équilibre, s’efface dans cette recomposition mondiale. Elle ne parle plus qu’à elle-même. Rongée par ses luttes mémorielles, paralysée par une classe politique hors-sol, elle n’est plus qu’un fantôme diplomatique. Ses déclarations ne pèsent plus. Elle ne joue aucun rôle entre Israël et la Palestine, aucun entre Moscou et Kiev. Le monde se reconfigure sans elle.

L’Union européenne, elle, s’agite sans cap. Elle aligne des déclarations, soutient des coalitions, promet des aides, mais ne produit aucune stratégie autonome. Sans défense commune, sans vision diplomatique unifiée, elle reste l’ombre portée de Washington. Elle suit, elle ne guide pas. Face au chaos, elle préfère le repli bureaucratique. Le continent qui a inventé la diplomatie moderne assiste impuissant à sa propre marginalisation.

Le monde vacille. L’été 2025 ne marque pas un tournant, mais une bascule prolongée. L’Occident recule, le Sud global avance à tâtons, et les puissances intermédiaires se taisent. Trump impose une paix violente au Proche-Orient. Poutine redessine l’Europe à la kalachnikov. Les BRICS tracent les lignes d’un futur encore flou. Le destin hésite, mais la fracture géopolitique est désormais irréversible

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