Fiasco Européen : la résistance ne pourra pas être stoppée

La résistance populaire en France s'organise face au verrouillage systémique et au contrôle social grandissant des élites. La résistance populaire en France s'organise face au verrouillage systémique et au contrôle social grandissant des élites.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • À 7h le 7 mai, découvrez les analyses exclusives de Fouad Khoury-Helou, Finn Andreen, Christian Combaz et Thierry Meyssan sur GPTV.
  • Les gouvernements occidentaux ciblent les citoyens avec des dispositifs de surveillance intrusifs, étouffant toute résistance populaire.
  • L’Europe, spectatrice impuissante, subit une perte d’influence géopolitique face à la Russie, la Chine et les États-Unis.
  • En France, le système politique est verrouillé, mais la résistance s’organise dans les marges pour défendre la souveraineté populaire.

Le 7 mai à 7h, Fouad Khoury-Helou, Finn Andreen, Christian Combaz et Thierry Meyssan sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de GPTV !

Fouad Khoury-Helou est un économiste et chef d’entreprise franco-libanais. Il occupe actuellement le poste de directeur exécutif du quotidien francophone libanais L’Orient-Le Jour, l’un des journaux les plus influents du Proche-Orient. Il est l’auteur de Liban, état de survie (2025), un ouvrage qui analyse les causes historiques et géopolitiques de l’effondrement du Liban, tout en explorant des pistes pour son redressement.

Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.

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Christian Combaz, écrivain et journaliste français, est connu pour son regard critique sur la société et la politique. Né à Alger et ayant grandi dans un milieu catholique à Bordeaux, il a suivi une formation variée, allant de Sciences Po à l’atelier Viseux aux Beaux-Arts. Auteur de nombreux essais et romans, il s’est également distingué comme vidéaste web en créant la chaîne Campagnol TVL, où il partage ses réflexions sur la France contemporaine et nous parle des gens simples, normaux, avec le ton d’un témoin et d’un artiste.

Thierry Meyssan est un écrivain et journaliste français, connu pour ses positions controversées sur les attentats du 11 septembre 2001. Président-fondateur du Réseau Voltaire, il a acquis une notoriété internationale avec la publication de “L’Effroyable Imposture”, ouvrage dans lequel il remet en question la version officielle des événements de 9/11.

L’Occident paranoïaque verrouille ses peuples

Les gouvernements occidentaux ont tranché : le citoyen est devenu une menace intérieure. Les dispositifs de surveillance à base d’intelligence artificielle, de reconnaissance faciale et de traitements prédictifs ne ciblent pas des terroristes, mais les classes moyennes et populaires. Chaque manifestation, chaque grève, chaque attroupement est perçu comme une tentative de subversion. La liberté d’expression n’est plus tolérée que lorsqu’elle conforte les récits dominants. Toute parole dissidente est traquée, fichée, muselée.

En France, la loi de sécurité globale n’était qu’un avant-goût. Aujourd’hui, la vidéosurveillance algorithmique scanne les visages, les comportements, les itinéraires. Les caméras s’intègrent dans des réseaux de plus en plus centralisés, interconnectés aux bases de données policières, administratives et même privées. L’objectif est clair : éliminer la marge de manœuvre des citoyens, empêcher l’émergence de mouvements spontanés, étouffer toute capacité de résistance populaire.

L’État ne cherche plus le consentement, il impose l’obéissance. Il ne craint pas une invasion étrangère, mais redoute un sursaut démocratique. C’est pourquoi il investit massivement dans des outils de contrôle social, dans la militarisation de la police, dans la répression numérique. La guerre n’est plus à l’extérieur : elle est menée contre les peuples de l’intérieur, à travers des moyens technopoliciers jamais vus en temps de paix.

Une Europe spectatrice dans un monde qui bascule

L’Europe ne décide plus de rien. Elle commente, elle suit, elle applique des lignes stratégiques étrangères. Pendant que la Russie s’impose comme interlocuteur incontournable au Moyen-Orient, pendant que la Chine redessine les flux commerciaux globaux, pendant que les États-Unis négocient en coulisses avec l’Iran, Bruxelles se tait. Pire : elle multiplie les choix contre-productifs qui affaiblissent son influence et la rendent inaudible sur la scène internationale.

Le cas de la Roumanie illustre cette faillite. Présentée comme une success story de l’intégration européenne, elle s’enfonce dans une dépendance chronique. Main-d’œuvre bon marché pour l’Ouest, débouché pour les multinationales, laboratoire de politiques austéritaires, elle n’est qu’un satellite sans capacité d’action. Quant à l’Allemagne, elle n’a plus de cap : Friedrich Merz incarne l’impasse totale d’un modèle sans vision, sans élan, sans souveraineté.

Les États-Unis, de leur côté, ne cherchent plus à maintenir une domination douce. Ils imposent leurs priorités avec brutalité. Trump, même en dehors des cercles officiels du pouvoir, continue de structurer le débat, de polariser les choix, d’inspirer une ligne nationaliste qui trouve des échos en Europe. Les peuples comprennent que le multilatéralisme n’est qu’un masque, que les intérêts américains passent avant tout. L’Europe, incapable de parler d’une seule voix, devient un champ de bataille géopolitique où se croisent les intérêts extérieurs.

Résistance nationale et verrouillage systémique

Le système politique français est aujourd’hui totalement verrouillé. Les partis sont dépendants des financements, les élections sous haute surveillance, les médias alignés sur une ligne unique. La dissidence est tolérée tant qu’elle est folklorique. Dès qu’elle devient sérieuse, elle est neutralisée. Les patriotes, en particulier, sont ciblés par des campagnes d’intimidation, des censures algorithmiques, des mises au ban administratives.

La justice devient un outil de neutralisation. Des procès bâclés, des garde-à-vue abusives, des dissolutions d’associations ou de groupes politiques : l’appareil répressif se déchaîne dès qu’un mouvement populaire prend de l’ampleur. Le pouvoir ne cherche plus à convaincre mais à dominer sans partage. Le message envoyé est simple : toute tentative de sortir du cadre établi sera réprimée sans ménagement.

Mais la résistance s’organise. Elle se fait dans les marges, dans les campagnes, dans les quartiers oubliés. Elle investit les circuits alternatifs, les médias indépendants, les réseaux hors du système. Elle recrée du lien, de la solidarité, des formes de contre-pouvoir. Ce n’est plus une opposition classique : c’est une révolte existentielle. Une réaffirmation de l’appartenance, de la souveraineté populaire, du droit fondamental à l’autonomie. Dans une Europe assiégée par ses propres élites, seule la base peut encore sauver la nation.

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