Xavier Moreau : Poutine déterminé à gagner sa guerre contre l’Occident

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Découvrez le grand retour de terrain des équipes de GPTV en Russie et au Donbass, témoins d’une Russie moderne et d’un Donbass résistant.
  • Moscou, une métropole ultra-connectée et sécurisée, symbole d’un empire renaissant, loin des clichés soviétiques.
  • Le Donbass, bastion de la résistance russe, où malgré la guerre, la population reste debout et reconstruite.
  • La Russie mène une guerre civilisationnelle contre l’Occident, déterminée à imposer son modèle et à gagner.

Le 6 juillet à 9h, retrouvez une émission spéciale qui marque le grand retour de terrain des équipes de GPTV, déployées en Russie et au cœur même du Donbass. Ce que nous avons vu dépasse les clichés : une Russie debout, déterminée, moderne, et un Donbass en guerre, mais profondément enraciné dans son identité russe. Ce témoignage n’est pas un récit de guerre parmi d’autres. C’est une plongée sans filtre dans le cœur d’une puissance qui ne plie pas.

Pour ce moment exclusif, Xavier Moreau, Franck Pengam, Mike Borowski, Nicolas Stoquer et Lara Stam seront réunis sur le plateau de Géopolitique Profonde.

Xavier Moreau est un analyste français spécialisé dans les relations internationales. Diplômé de Saint-Cyr et ancien officier parachutiste, il est titulaire d’un DEA en relations internationales de Paris IV Sorbonne, où il s’est spécialisé dans les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Résidant en Russie depuis 24 ans, il dirige la société LinkIT Vostok. Installé à Moscou depuis de nombreuses années, il se consacre à la géopolitique russe et a fondé le centre d’analyse Stratpol. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Nouvelle Grande Russie » et « Pourquoi la Russie a gagné ? ».

Franck Pengam, analyste géopolitique et expert en métaux précieux, est le fondateur de Géopolitique Profonde et de la chaîne YouTube GPTV. Spécialiste des crises économiques et de la dédollarisation, il propose des analyses indépendantes sur les BRICS et l’effondrement financier mondial. À travers sa revue et ses émissions, Géopolitique Profonde s’affirme comme un contrepoids aux discours médiatiques dominants, offrant une vision sans concession des enjeux géopolitiques actuels.

Lara Stam est chroniqueuse et animatrice, passée par Radio Courtoisie avant de rejoindre Géopolitique Profonde et GPTV. Spécialiste des questions de souveraineté et d’indépendance géopolitique, elle décrypte avec un ton incisif les crises internationales et les rapports de force mondiaux. Elle traite notamment des conflits oubliés (Arménie-Haut-Karabagh) et des enjeux multipolaires. Sur GPTV, elle a animé une émission nocturne, « Un Soir avec Lara », et contribue à d’autres formats comme « La Grande émission » sur GPTV et « Le Libre Journal de Géopolitique Profonde » sur Radio Courtoisie.

Nicolas Stoquer, diplômé de Sciences Po Paris, est titulaire d’un doctorat de Philosophie Politique. Il a été 28 ans fonctionnaire de l’Éducation nationale et du Ministère de l’économie et des finances en tant que Comptable Public. Il est un animateur phare de GPTV, où il dirige La Matinale et L’Actualité de midi. Ces émissions, mêlant revue de presse et analyses approfondies, sont devenues incontournables pour les spectateurs en quête d’une lecture alternative et critique des enjeux sociétaux, géopolitiques ou économiques.

Moscou, vitrine d’une puissance retrouvée

Moscou incarne aujourd’hui une métamorphose radicale. Ville ultra-connectée, maîtrisant la reconnaissance faciale, la vidéosurveillance intelligente et les services publics dématérialisés, elle surclasse la majorité des métropoles occidentales en matière de sécurité et d’efficience urbaine.

Loin des clichés de grisaille soviétique, la capitale russe impressionne par sa propreté, son architecture modernisée et une organisation métropolitaine quasi militaire. Les équipes de GPTV ont constaté cette réalité de terrain : Moscou n’est plus un symbole du passé, mais le cœur battant d’un empire renaissant.

La société russe a absorbé les leçons de son histoire et s’est muée en un bloc résolu. Les hommes politiques affichent une rigueur, une lucidité et un sang-froid que l’on peine à retrouver dans les démocraties affaiblies de l’Ouest. Le monde culturel et intellectuel russe, quant à lui, affirme haut et fort une cohérence civilisationnelle fondée sur l’honneur, la mémoire, et la puissance.

Loin de l’introspection éternelle et stérile de l’Europe postmoderne, la Russie expose au monde une élite sûre d’elle-même, enracinée, décidée à imposer son modèle.

Donbass, bastion de la résistance russe

Franck Pengam a arpenté le Donbass sous tension, là où le conflit n’a jamais vraiment cessé. Ce territoire, à la fois ruiné et debout, incarne la douleur d’un peuple et sa foi dans un avenir russe. Les stigmates de la guerre sont omniprésents : villes éventrées, écoles criblées d’impacts, champs minés.

Pourtant, derrière cette souffrance, un souffle puissant subsiste. Les populations ne plient pas. Elles reconstruisent, elles tiennent, elles forment un rempart humain face à ce qu’elles nomment « l’agression occidentale par procuration ».

Le Donbass n’est pas une périphérie abandonnée, mais un creuset identitaire. On y lit la détermination de citoyens qui, malgré la peur, choisissent l’allégeance à Moscou. La nostalgie du passé soviétique existe, mais elle se conjugue à un attachement viscéral à la Russie actuelle, perçue comme la garante d’un ordre nouveau. Ce peuple n’attend plus l’aide du monde. Il forge son propre récit, sa propre justice, son propre avenir. Il combat pour ce qu’il est, et non pour ce qu’il fut.

La Russie idéologique en ordre de bataille

Xavier Moreau a longuement échangé avec les voix qui forment aujourd’hui le noyau dur de la pensée géopolitique russe. Vladimir Soloviev, Piotr Tolstoï, Alexandre Douguine : ces noms incarnent une avant-garde intellectuelle en guerre. Pour eux, la Russie n’est pas simplement engagée dans un conflit militaire. Elle mène une guerre civilisationnelle. L’ennemi n’est pas l’Ukraine, mais l’Occident américanisé, déraciné, décadent.

Ces figures avertissent : la Russie ne reculera pas. Elle se considère attaquée, encerclée, mais jamais soumise. La dialectique n’est plus celle de la diplomatie, mais de la victoire ou de la disparition. Le monde occidental a sous-estimé l’intensité du feu russe. Il découvre aujourd’hui qu’il fait face à une civilisation debout, structurée par une mémoire longue, galvanisée par un récit national intact. Le message est limpide : la Russie est déterminée à gagner, et elle en a les moyens.

IMPORTANT - À lire

Plongez au cœur d'une Russie en pleine métamorphose, à travers le regard unique de nos équipes déployées sur le terrain. Découvrez les coulisses d'une puissance qui ne plie pas, mais qui s'affirme avec détermination face aux défis du monde actuel.

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