🔥 Les essentiels de cette actualité
- Découvrez le révisionnisme historique occidental et son impact totalitaire, analysé par Sylvain Ferreira, Lara Stam et Christian Vanneste sur La Matinale.
- Comprenez comment l’idéologie woke réécrit le passé pour imposer un présent délirant, avec le témoignage de Yulia Moskvitshenko.
- Explorez la déconnexion de l’Occident avec la réalité géopolitique mondiale, et les conséquences de cette bulle narrative.
Le 20 mai à 7h, Sylvain Ferreira, Lara Stam et Christian Vanneste sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu en direct sur Géopolitique Profonde.
Sylvain Ferreira est un historien militaire français, spécialisé dans l’art de la guerre et son évolution de 1850 à 1945. Il s’intéresse particulièrement à l’impact de l’ère industrielle sur les combattants et a contribué à plusieurs revues d’histoire militaire. Auteur et concepteur de jeux de stratégie, il a récemment publié La bataille de Marioupol : 25 février – 20 mai 2022.
Lara Stam est chroniqueuse et animatrice, passée par Radio Courtoisie avant de rejoindre Géopolitique Profonde et GPTV. Spécialiste des questions de souveraineté et d’indépendance géopolitique, elle décrypte avec un ton incisif les crises internationales et les rapports de force mondiaux. Elle traite notamment des conflits oubliés (Arménie-Haut-Karabagh) et des enjeux multipolaires. Sur GPTV, elle a animé une émission nocturne, « Un Soir avec Lara », et contribue à d’autres formats comme « La Grande émission » sur GPTV et « Le Libre Journal de Géopolitique Profonde » sur Radio Courtoisie.
Christian Vanneste est un homme politique et essayiste français. Ancien membre du RPR puis de l’UMP, il a été député de la dixième circonscription du Nord de 1993 à 1997, puis de 2002 à 2012. Il est également président du RPF 1 de 2012 à 2014 et du think tank la Droite libre depuis 2015.
Retrouvez la revue de presse dès 7h, Sylvain Ferreira à 7h30, l’entretien de Yulia Moskvitshenko, vice-directrice du musée de la Grande Guerre patriotique à Moscou, par Lara Stam à 8h15 et enfin Christian Vanneste à 9h.
Révisionnisme historique occidental : un outil de totalitarisme culturel
Le révisionnisme occidental n’est pas un accident. L’idéologie woke, portée par les lobbies LGBT et les néo-féminismes radicaux, impose une réécriture systématique du passé pour rendre crédible un présent délirant. Ce n’est pas simplement une dérive culturelle : c’est un processus totalitaire.
L’histoire devient un outil de propagande au service d’une société hors sol, coupée du réel, en quête d’un simulacre de vertu. La réinterprétation constante de la Seconde Guerre mondiale est témoin de cette dynamique : effacer le rôle central de l’URSS, gommer la puissance sacrificielle de l’Armée rouge, pour imposer un récit binaire où l’Occident est seul sauveur, et la Russie, éternelle menace. Ce récit ne supporte ni nuance ni contradiction.
Dans son entretien, Yulia Moskvitshenko dévoile avec précision cette volonté d’effacement. Elle expose comment les archives soviétiques, pourtant massives et transparentes, sont systématiquement ignorées dans les manuels occidentaux. À travers son témoignage, c’est toute une mémoire sacrifiée qui refait surface.
Sylvain Ferreira déchiffre ces enjeux avec clarté : l’histoire devient champ de bataille idéologique. Les faits sont tordus pour servir une utopie déconstructiviste, dans laquelle tout héritage patriarcal, toute grandeur nationale est perçue comme une menace. Cette falsification n’est pas qu’un oubli, c’est une agression culturelle. L’Occident n’enseigne plus l’histoire, il formate des consciences.
L’idéologie contre le réel
L’Occident postmoderne ne survit plus qu’en tordant la réalité. Ses dogmes woke, transgenres ou décoloniaux n’ont aucune racine dans le monde tel qu’il est. Ils n’ont de consistance qu’en imposant une réalité alternative. Le révisionnisme historique devient l’outil central de cette entreprise de substitution.
Pour faire croire que l’identité est fluide, que les genres sont multiples, que toutes les civilisations se valent, il faut écraser la vérité des faits. Cela passe par l’effacement des repères traditionnels, la diabolisation du passé et la réécriture constante des événements. C’est l’extension du principe orwellien : qui contrôle le passé contrôle l’avenir. Et aujourd’hui, le contrôle passe par l’annulation, la censure, la falsification.
Mais le réel ne négocie pas. L’Europe occidentale vit dans une bulle narrative tandis que l’histoire, la vraie, s’écrit ailleurs. Loin des éditos du Monde et des plateaux de France Télévisions, le monde se reconfigure. À Moscou, à Pékin, à Téhéran, le réel continue d’imposer sa logique de puissance. Pendant que l’Occident débat du pronom non-binaire à l’école primaire, la géopolitique mondiale s’organise sans lui. La Russie et les États-Unis de Trump dessinent déjà les contours de l’après-effondrement occidental. L’Europe woke n’est plus autour de la table : elle est au menu. Son absence des négociations majeures n’est pas un hasard. C’est la conséquence directe de sa déconnexion du réel.
La prophétie en marche
L’histoire ne se plie jamais longtemps aux caprices idéologiques. Ce que l’on vit aujourd’hui, c’est le basculement d’un cycle. L’Occident, englué dans ses lubies sociétales, croyait pouvoir réécrire le monde depuis ses campus et ses plateaux de talk-show. Mais l’histoire avance, implacable, selon des logiques de forces, d’intérêts, de continuités. Le grand récit occidental se fissure. Il n’unit plus. Il ment. Il aliène. Les peuples décrochent. La colère monte. Le système craque de toutes parts : explosion sécuritaire, tensions sociales, effondrement éducatif. Le discours officiel se fait de plus en plus strident, de plus en plus autoritaire, précisément parce qu’il ne convainc plus.
Pendant ce temps, la prophétie historique s’accomplit. Le retour des nations, la revanche des civilisations enracinées, la réaffirmation des puissances continentales : tout cela progresse sous nos yeux. Ce n’est pas la Russie qui fantasme l’histoire, c’est l’Occident qui la fuit. Ce n’est pas Poutine qui travestit la mémoire, c’est Bruxelles qui la dissout. Et la France, prise dans cette logique, dérive chaque jour un peu plus. Son effacement n’est pas le fruit du hasard, mais d’un projet idéologique. Ce projet, aujourd’hui, rencontre sa limite. Il n’a plus d’emprise sur le monde. Il se réduit à une bulle auto-référentielle, imperméable à la logique des faits. L’Histoire, elle, continue sans lui.
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