Scandale : Macron Place un Nouvel Agent du Chaos au Conseil Constitutionnel !

SCANDALE : MACRON PLACE UN NOUVEL AGENT DU CHAOS AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL ! | GPTV

Le 11 février à 12h30, Nicolas Stoquer vous donne rendez-vous pour analyser un sujet explosif, en direct sur Géopolitique Profonde.

Macron verrouille les institutions

Emmanuel Macron s’apprête à nommer Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel. Un fidèle parmi les fidèles, pilier de la Macronie depuis 2017, sans expérience juridique, mais avec un passé judiciaire encombrant. Après Laurent Fabius, lui-même empêtré dans l’affaire du sang contaminé, c’est un autre homme politique ayant eu affaire à la justice qui s’apprête à prendre la tête de l’institution garante de la Constitution.

Ferrand doit encore passer l’obstacle du vote des commissions permanentes des deux chambres parlementaires. Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, une opposition de 3/5e des suffrages exprimés pourrait bloquer sa nomination. Mais l’Élysée semble confiant : le verrouillage des institutions par le système Macron fonctionne à plein régime.

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Ferrand : un pion clé du système Macron

Richard Ferrand est un pur produit des réseaux bretons de Macron. Ancien président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, il a été au cœur de toutes les réformes du premier quinquennat. Sa proximité avec Emmanuel Macron n’est plus à prouver. Elle remonte à l’époque où il était l’un des premiers soutiens du futur président, facilitant l’implantation de La République en Marche en Bretagne.

Mais cette région n’est pas qu’un simple fief politique pour la Macronie. C’est aussi un carrefour stratégique où se croisent des réseaux influents. On y retrouve notamment Xavier Niel, gendre de Bernard Arnault, le milliardaire qui a contribué à propulser Macron au pouvoir et qui veille à son image à travers ses nombreux médias. Dernièrement, Paris Match, propriété d’Arnault, a offert une couverture flatteuse à Brigitte Macron dans une opération de communication savamment orchestrée.

Ferrand est aussi une figure du système mutualiste breton, une structure née d’une belle idée mais gangrenée par des intérêts mafieux. Ce système est devenu un instrument de pouvoir et d’enrichissement pour une caste, dont Ferrand est l’un des plus notoires représentants.

Une nomination qui sent l’impunité

L’affaire des Mutuelles de Bretagne reste une ombre indélébile sur le parcours de Ferrand. En 2017, alors qu’il en était le directeur général, l’organisme avait loué des locaux appartenant à sa compagne, une opération révélant un évident conflit d’intérêts. La justice a fini par classer l’affaire pour prescription, mais les faits étaient établis : il y avait bien eu prise illégale d’intérêts.

Nommer à la tête du Conseil constitutionnel un homme ayant frôlé la condamnation est un signal inquiétant. C’est un pas de plus vers la consolidation d’un système où les institutions servent avant tout à protéger une élite politique et économique. Après Fabius, Ferrand prend le relais dans cette logique d’impunité organisée.

Un rempart contre la démocratie

Ferrand ne sera pas seulement un président du Conseil constitutionnel dévoué à Macron. Il sera un rempart contre toute possibilité d’alternance en 2027.

Si Marine Le Pen venait à remporter l’élection présidentielle, Ferrand aurait les clés du contrôle constitutionnel pour contrer son programme, en invoquant la « défense de la démocratie ». Une ironie cruelle quand on sait que cette démocratie est aujourd’hui verrouillée par un système oligarchique qui place ses hommes aux postes-clés.

Ce vote du 19 février sera un test décisif pour les parlementaires. Soit ils s’opposent à cette nomination et prouvent leur indépendance face à l’exécutif, soit ils se plient au jeu et entérinent la mainmise du pouvoir macroniste sur l’une des dernières institutions censées garantir l’État de droit.

Un Conseil Constitutionnel sous contrôle

Ferrand n’est pas le seul nom en lice pour une place au Conseil constitutionnel. Philippe Bas et Laurence Vichnievsky sont également pressentis pour remplacer Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet dans leurs choix respectifs. Ces nominations montrent que Macron veut s’assurer que l’institution reste sous contrôle, en plaçant des personnalités qui ne risqueront pas de le contrarier.

Tout cela s’inscrit dans une stratégie plus large : verrouiller les contre-pouvoirs, empêcher toute remise en cause du système en place et préparer le terrain pour 2027. Macron, bien qu’inéligible après deux mandats, entend bien rester le maître du jeu en positionnant ses hommes aux endroits-clés.

Le Conseil constitutionnel, censé être la dernière barrière contre les abus de pouvoir, se transforme en outil de préservation du régime macronien. Avec Ferrand à sa tête, il devient l’instrument d’une oligarchie qui n’a plus de limites.

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