Rivarol risque de disparaître après 75 ans de résistance

Rivarol subit une pression judiciaire croissante. Procès, sanctions et censure visent à faire taire ce journal dissident de la presse française. Rivarol subit une pression judiciaire croissante. Procès, sanctions et censure visent à faire taire ce journal dissident de la presse française.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Le journal Rivarol, dirigé par Jérôme Bourbon, résiste depuis 75 ans malgré les attaques judiciaires et financières.
  • Rivarol est ciblé pour ses positions anti-système et révisionnistes, entraînant des condamnations pour incitation à la haine.
  • La survie de Rivarol symbolise la lutte pour la liberté d’expression face à la censure et à la répression.
  • La question israélienne, dernier tabou abordé par Rivarol, est au cœur de l’acharnement contre le journal.

Le 30 juin à 19h, Jérôme Bourbon est l’invité de Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde !

Jérôme Bourbon est un journaliste et essayiste français, connu pour diriger le journal Rivarol, publication d’extrême droite fondée en 1951. Ancien collaborateur du Figaro et du Libre Journal sur Radio Courtoisie, il incarne une ligne éditoriale radicalement anti-système, nationaliste et révisionniste. Sous sa direction, Rivarol s’est spécialisé dans la dénonciation des élites, de l’Union européenne et de l’influence sioniste, ce qui lui a valu de nombreuses condamnations judiciaires pour incitation à la haine et contestation de crimes contre l’humanité.

Rivarol, cible prioritaire d’un système liberticide

Depuis plusieurs années, le journal Rivarol subit un véritable pilonnage institutionnel. Créé en 1951 par René Malliavin, ce pilier de la presse d’opinion est aujourd’hui traqué comme une menace par un système qui ne tolère plus la dissidence, surtout lorsqu’elle touche à des tabous sacrés. Jérôme Bourbon, son directeur de publication, concentre sur lui une hostilité totale : procès à répétition, sanctions financières, censure de distribution. Le but est clair : neutraliser toute voix qui refuse la doxa dominante, et plus encore, éradiquer toute pensée jugée trop transgressive.

La machine judiciaire s’est emballée. Les condamnations pleuvent, souvent pour des propos jugés antisémites ou négationnistes. L’État, de son côté, a coupé les vivres en supprimant les aides à la presse et les avantages postaux. Même les grandes enseignes ont cessé de vendre Rivarol, sur ordre implicite. Le journal n’est plus diffusé en kiosque, son site est menacé, ses finances asphyxiées. Et pourtant, il continue de paraître. Le pouvoir veut l’achever par l’usure, en le vidant de ses ressources et en poussant Jérôme Bourbon à la faute pénale, pour enfin le faire taire définitivement.

Jérôme Bourbon, dernier homme debout

Dans une France qui broie ses dissidents les uns après les autres, Jérôme Bourbon incarne la dernière figure encore debout. Dieudonné est sous bracelet électronique, Alain Soral vit en exil, Hervé Ryssen a été incarcéré. Bourbon, lui, accumule les peines avec sursis. Chaque mot prononcé devient une ligne à haut risque. Le moindre tweet, la moindre couverture de Rivarol, peut désormais déclencher une procédure judiciaire. Les juges l’ont déjà condamné pour “provocation à la haine raciale” et “contestation de crimes contre l’humanité”. Une nouvelle condamnation pourrait lui valoir la prison ferme.

Le journaliste est aujourd’hui sous surveillance constante. La justice le guette, les médias le diabolisent, les plateformes le bannissent. Son combat n’est pas seulement politique, il est existentiel. En s’en prenant à lui, c’est toute une génération de la presse libre qui est visée. Bourbon dérange car il nomme ce que d’autres taisent. Il franchit des lignes rouges que le système a sanctuarisées. Sa ténacité fait de lui une cible à abattre, mais aussi un symbole : celui de la résistance intellectuelle dans une époque de soumission totale à la pensée unique.

La question israélienne, le dernier tabou

Le véritable crime de Rivarol, celui que le pouvoir ne lui pardonne pas, c’est de briser le plus sacré des tabous : la question israélienne. Dans la République française, critiquer Israël, contester l’influence du CRIF ou interroger l’exploitation mémorielle de la Shoah suffit à être étiqueté antisémite. Jérôme Bourbon le sait. Il a osé aborder ces sujets, là où la quasi-totalité des médias s’autocensurent. Il paie aujourd’hui le prix de cette transgression. Car dans la hiérarchie des interdits, celui-ci est absolu.

C’est à travers ce prisme que s’explique l’acharnement : ce que Rivarol incarne dépasse la simple ligne éditoriale. Il remet en cause un pilier du système idéologique actuel. Ce n’est pas une opinion que l’on veut faire taire, mais un contre-récit. Et ce contre-récit dérange d’autant plus qu’il reste diffusé, lu, relayé. Si Rivarol venait à disparaître, ce serait la fin symbolique d’une presse libre qui ose nommer les puissances réelles et leurs relais. Pour le système, c’est un objectif stratégique. Pour ceux qui croient encore à la liberté d’expression, c’est une ligne à ne pas franchir.

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