Israël bombarde une église catholique : jusqu’où ira la soumission ?

Medvedev évoque des frappes préventives face à l'OTAN. Moscou assume l'escalade dans une guerre géopolitique totale avec l'Occident. Medvedev évoque des frappes préventives face à l'OTAN. Moscou assume l'escalade dans une guerre géopolitique totale avec l'Occident.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Marc Gabriel Draghi dénonce le projet du Forum économique mondial comme une tentative de soumettre l’humanité à une élite mondialiste. Découvrez son analyse dans La matinale de Géopolitique Profonde.
  • Dmitri Medvedev évoque des frappes préventives russes face à la pression croissante de l’Occident. Une escalade assumée qui pourrait changer la donne géopolitique.
  • Israël bombarde l’église catholique de Gaza, tuant des civils. L’Occident reste silencieux. Une nouvelle ligne sacrée franchie sous nos yeux.
  • La Géorgie se tourne vers la Chine face aux menaces de l’UE. Pendant ce temps, la France s’enfonce dans l’absurde avec une dette publique en hausse.

Le 18 juillet à 7h, Marc Gabriel Draghi, Christian Vanneste et Laurent Michelon sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La matinale de Géopolitique Profonde !

Marc Gabriel Draghi est un juriste français spécialisé dans l’histoire du droit. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question monétaire et l’histoire du capitalisme, dont « Le règne des marchands du temple », « Le grand reset en marche ! » et « La Grande Narration : Vers la mort des Nations. » Il dénonce les dangers du projet du Forum économique mondial, qu’il considère comme une tentative de soumettre l’humanité à une élite mondialiste.

Christian Vanneste est un homme politique et essayiste français. Ancien membre du RPR puis de l’UMP, il a été député de la dixième circonscription du Nord de 1993 à 1997, puis de 2002 à 2012. Il est également président du RPF 1 de 2012 à 2014 et du think tank la Droite libre depuis 2015.

Frappes russes en perspective : Medvedev assume l’escalade totale

La Russie clarifie ses lignes rouges. Ce 17 juillet, Dmitri Medvedev déclare que l’Occident mène une guerre totale contre Moscou. Il ne s’agit plus d’un échange de menaces symboliques, mais d’un positionnement assumé. Medvedev évoque la possibilité de frappes préventives, non par goût de l’escalade, mais comme réponse à une pression continue et croissante. Pour le Kremlin, l’encerclement stratégique justifie désormais l’option d’une riposte en amont.

Cette posture s’inscrit dans une logique cohérente. La doctrine nucléaire russe, depuis longtemps explicite, s’adapte à une réalité géopolitique où les seuils sont franchis par d’autres. Medvedev rappelle que l’équilibre repose aussi sur la capacité d’anticiper. L’OTAN, de son côté, multiplie les gestes hostiles tout en feignant la surprise. Ce déni organisé n’est pas une stratégie de paix, mais un pari dangereux sur l’aveuglement volontaire.

Gaza : Israël frappe l’Église, l’Occident détourne le regard

Le 17 juillet également, l’armée israélienne bombarde l’église catholique de la Sainte-Famille à Gaza, seule église catholique de l’enclave. Plusieurs civils sont tués, d’autres blessés, parmi eux le père Gabriel Romanelli, curé local. L’édifice religieux, refuge pour près de 500 chrétiens déplacés, est sérieusement endommagé. L’État hébreu, encore une fois, nie toute volonté de viser les civils, promet une enquête. Mais les faits sont là. Une nouvelle ligne sacrée vient d’être franchie.

La réaction occidentale est timide, presque honteuse. Giorgia Meloni, seule, parle d’actes « inacceptables ». Le reste de l’Europe se tait. Le Vatican s’attriste, mais aucune mesure concrète ne suit. Israël frappe ce qui reste d’une civilisation chrétienne au Proche-Orient, et nos élites applaudissent encore à Tel-Aviv. À Gaza, la terreur s’installe, les fidèles prient dans les ruines. Pendant ce temps, les chancelleries occidentales jonglent avec les éléments de langage.

La Géorgie bascule vers la Chine, la France s’effondre en silence

Face à une menace d’exclusion du système SWIFT par l’Union européenne, la Géorgie choisit de rejoindre le système de paiement chinois CIPS. Ce pivot stratégique intervient après une résolution du Parlement européen dénonçant un « recul démocratique » à Tbilissi. Traduction : l’UE punit un État pour sa souveraineté électorale, et pousse un pays européen dans les bras de Pékin. La Chine encaisse, l’Europe se tait, incapable d’endiguer l’hémorragie de son influence.

En France, le théâtre est ailleurs. Un Premier ministre dramatise une dette publique qui grimpe de 5 000 € chaque seconde. Il ne cherche pas à expliquer, mais à sidérer. L’émotion prime sur le raisonnement. Pendant que l’on invoque la faillite, François Bayrou nomme Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes, un poste à 10 000 € par mois, sans compétence avérée. Le pays s’enfonce dans l’absurde : les élites prêchent la rigueur pendant qu’elles dilapident les fonds publics.

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