Le 11 février à 7h, Stéphane Bonard, Andy Bussaglia et François Asselineau sont les invités de La Matinale animée de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu en direct sur Géopolitique Profonde.
Stéphane Bonard est un expert en géopolitique spécialiste de l’armement. Il a notamment servi au SGDN, Secrétariat Général à la Défense Nationale et anime une chaîne YouTube appelée « Réinformation sur le Monde ».
Andy Bussaglia est un expert en finance et gestion de patrimoine. Titulaire d’un Master II en Finance, il analyse les marchés et contribue à nos publications. Il intervient aussi en tant que chroniqueur financier dans des médias spécialisés.
François Asselineau est un haut fonctionnaire et homme politique français, président de l’Union populaire républicaine (UPR) depuis sa création en 2007. Diplômé de HEC Paris et de l’ENA, il a mené une carrière de haut fonctionnaire dans différents cabinets ministériels sous les gouvernements de droite des années 1990. En politique, il est connu pour sa défense de la sortie de la France de l’Union européenne, de la zone euro et de l’OTAN, position qui le place souvent dans le spectre souverainiste.
Retrouvez la revue de presse à 7h, Stéphane Bonard à 7h30, Andy Bussaglia à 8h05 et François Asselineau à 8h30.
L’Europe incapable de s’unir face à la guerre commerciale de Trump
Donald Trump relance la guerre économique en imposant 25 % de taxes sur l’aluminium et l’acier importés. Bruxelles vacille, incapable de s’unir face à cette menace. Macron tente d’afficher une posture ferme, déclarant que « l’UE doit être prête à défendre ce qu’elle veut », mais cette déclaration sonne creux. L’Allemagne, préoccupée par ses exportations, évite toute confrontation avec Washington. L’Italie et l’Espagne suivent leurs propres priorités économiques.
L’Europe est un géant aux pieds d’argile. À chaque crise, elle démontre son impuissance et son incapacité à défendre ses intérêts. Face aux États-Unis, les pays européens se retrouvent divisés, incapables de prendre des décisions cohérentes. Cette absence de stratégie commune condamne l’UE à subir les choix de Washington.
Défense européenne : une illusion totale
Cette soumission ne se limite pas au commerce. L’Europe de la défense, projet phare de Macron, est une chimère. Alors que Paris appelle à une armée européenne, Berlin développe son propre char Léopard 3, refusant de s’aligner sur la France. L’illusion d’une défense unifiée se fracasse sur la réalité des intérêts nationaux.
L’OTAN demeure le véritable maître du jeu. Loin de s’émanciper, l’Europe reste sous domination militaire américaine. Les États européens investissent dans l’industrie de défense tout en acceptant de suivre la ligne dictée par Washington. Résultat : aucun pouvoir stratégique réel, seulement une soumission renforcée et un bellicisme imposé.
Une presse sous contrôle américain
L’influence de Washington ne s’arrête pas là. L’Agence France-Presse, censée garantir une information indépendante, relaie systématiquement la propagande atlantiste. Les médias français ne font que répéter le narratif imposé par la Maison-Blanche. Toute voix dissidente est immédiatement qualifiée d’« agent russe » pour être réduite au silence.
L’UE renforce la censure sous couvert de « protection de la démocratie ». La nomination de Nathalie Loiseau à la tête d’une commission dédiée à cette cause démontre cette volonté de verrouiller l’information. Derrière ces grands principes se cache une réalité brutale : éliminer toute opposition à l’agenda mondialiste et interdire toute remise en question du pouvoir en place.
Macron : entre soumission et délire narcissique
Alors que la France s’enfonce dans la crise, Macron multiplie les mises en scène absurdes. Dernier caprice en date : l’utilisation de l’intelligence artificielle pour se représenter en personnage transgenre. Une distraction grotesque qui prouve sa déconnexion totale des réalités du pays.
Derrière cette obsession de l’image se cache une soumission totale à Bruxelles et Washington. Macron ne décide plus rien, il applique des directives. Sa communication, oscillant entre provocation et autoritarisme, ne sert qu’à masquer son impuissance.
Dirigeants sous influence : l’urgence du dépistage des addictions
Un pays peut-il être dirigé par des élites sous influence ? Addiction aux drogues, aux psychotropes, au pouvoir lui-même : ces dérives posent la question de la capacité réelle de nos dirigeants à gouverner. Un dépistage strict devrait être imposé aux plus hauts responsables de l’État. Un dirigeant incapable de se contrôler ne peut prétendre défendre l’intérêt national.
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