Le 26 février à 19h, Marc Daoud et Jean-Luc Robert sont les invités de Mike Borowski, en direct dans La Grande Émission de Géopolitique Profonde !
Marc Daoud est le directeur de publication de Nexus, un magazine bimestriel français qui traite de sujets variés tels que la médecine non conventionnelle, l’écologie, la spiritualité et les théories du complot. Nexus se présente comme un média offrant une information libre, quitte à être inquiétante, et s’efforce de documenter des révélations et des innovations qui dérangent.
Jean-Luc Robert est un auteur et conférencier français reconnu pour ses analyses critiques sur les dérives sociétales, en particulier celles liées à la santé mentale et à la neurodiversité. Après une carrière en tant que psychologue spécialisé dans les troubles du comportement chez les enfants, il se tourne vers l’écriture et la vulgarisation pour dénoncer les excès de la médicalisation à outrance. Son dernier ouvrage, “Neuro divers +”, explore les enjeux et les conséquences du surdiagnostic chez les jeunes et les adultes, dévoilant les dangers de la marchandisation de la santé mentale.
Un scandale d’une ampleur inédite
L’affaire de l’institution Notre-Dame de Bétharram révèle des décennies d’abus systématiques perpétrés sur des enfants. Depuis les années 1950 jusqu’aux années 2010, des élèves ont subi des violences physiques, sexuelles et psychologiques, sans que personne ne mette fin à ces atrocités. Aujourd’hui, plus de 130 plaintes ont été déposées, mettant en lumière l’étendue des agressions commises au sein de cet établissement religieux.
Les victimes, pour la plupart mineures au moment des faits, ont été placées sous l’autorité d’éducateurs et de prêtres censés les protéger. En réalité, ces figures d’autorité ont profité de leur position pour exercer un contrôle total, empêchant toute dénonciation. Les enfants, isolés et terrorisés, n’avaient aucun moyen de s’échapper de cet enfer quotidien. Certains ont tenté de parler, mais leurs paroles ont été ignorées, étouffées par une omerta institutionnelle orchestrée à tous les niveaux.
Le rôle de l’Église dans cette affaire est fondamental. Les responsables de Bétharram ont protégé les prédateurs plutôt que les victimes, privilégiant la réputation de l’institution au détriment des enfants. Même lorsque certains cas ont été signalés, les coupables ont simplement été déplacés, leur permettant de poursuivre leurs abus ailleurs. Cette stratégie du déni et du silence a permis aux violences de perdurer pendant plus de soixante ans.
Des victimes brisées à vie
Les conséquences de ces abus sont dévastatrices pour les victimes. Nombre d’entre elles souffrent encore aujourd’hui de troubles psychologiques majeurs, liés aux violences subies durant leur enfance. Les récits de dépressions profondes, d’angoisses chroniques et de troubles du comportement sont omniprésents. Pour beaucoup, ces traumatismes ont eu un impact durable sur leur vie professionnelle, sentimentale et sociale.
Certains survivants évoquent une impossible reconstruction, malgré les procédures judiciaires et la reconnaissance publique du scandale. Les abus n’ont pas seulement détruit leur innocence, ils ont aussi brisé leur confiance en autrui. Les victimes ont grandi avec un sentiment de honte, persuadées que personne ne les croirait si elles parlaient. Beaucoup ont sombré dans l’isolement ou des addictions, cherchant désespérément à fuir leurs souvenirs.
Aujourd’hui, la parole se libère, mais trop tard pour certains. Plusieurs victimes n’ont jamais pu surmonter leurs souffrances et se sont suicidées. Celles qui s’expriment maintenant veulent obtenir justice, mais aussi dénoncer un système complice qui a permis ces atrocités. Elles exigent des sanctions exemplaires contre les coupables et tous ceux qui ont fermé les yeux sur l’horreur.
François Bayrou savait-il ?
François Bayrou est aujourd’hui dans la tourmente. Ministre de l’Éducation nationale entre 1993 et 1997, maire de Pau et figure politique influente, il est accusé d’avoir été informé des violences dès les années 1990 sans jamais avoir pris les mesures nécessaires pour y mettre fin. Des témoignages accablants affirment qu’il a été alerté à plusieurs reprises, notamment par des enseignants de l’institution.
Bayrou a toujours entretenu une relation étroite avec Bétharram. Ses enfants y ont été scolarisés et son épouse y a enseigné. Cette proximité rend son inaction encore plus suspecte. Si des plaintes et des signalements lui ont été adressés, pourquoi n’a-t-il rien fait ? Comment un ministre de l’Éducation, censé protéger les élèves, a-t-il pu laisser un tel système de violences perdurer sous ses yeux ?
Sa défense repose sur une stratégie d’évitement, rejetant toute responsabilité et minimisant son implication. Mais face à la gravité des faits et aux nouvelles révélations, sa position devient de plus en plus intenable. Les appels à sa démission se multiplient. Son silence et son immobilisme face aux crimes commis contre des enfants posent une question simple mais lourde de conséquences : a-t-il couver un scandale pédocriminel au plus haut niveau de l’État ?
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