Florian Philippot porte plainte contre la trahison d’Ursula von der Leyen

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Le 17 juin, Maître David Guyon, avocat des victimes, invité de La Grande Émission sur Géopolitique Profonde pour discuter de son combat contre les violences sexuelles.
  • Ursula von der Leyen face à un recours inédit pour une décision de décembre 2024 verrouillant l’accès aux documents sensibles de la Commission, notamment ses échanges avec Pfizer.
  • Conflits d’intérêts révélés : Heiko von der Leyen travaille dans le secteur pharmaceutique, et les SMS compromettants avec Pfizer ont disparu, accusés de destruction de preuves.
  • Si le Tribunal annule la réforme, chute historique possible pour Von der Leyen, avec des répercussions sur la transparence et la gouvernance européenne.

Le 17 juin à 19h, Maître David Guyon est l’invité de La Grande Émission animée par Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.

Maître David Guyon est un avocat spécialisé dans la défense des victimes, notamment dans les affaires de violences sexuelles. Il s’est fait un nom en se consacrant avec passion à la défense des droits des plus vulnérables, en particulier les enfants, et en s’engageant dans des dossiers médiatisés de maltraitance.

Ursula von der Leyen et les SMS Pfizer : l’UE dans la tourmente judiciaire

Ursula von der Leyen fait désormais face à un recours inédit devant le Tribunal de l’Union européenne. Les Patriotes de Florian Philippot, épaulés par l’avocat David Guyon, réclament l’annulation d’une décision prise en décembre 2024, qui instaure une présomption de non-divulgation sur certains documents de la Commission.

Cette réforme, taillée sur mesure pour protéger la présidente de la Commission, verrouille l’accès aux échanges privés qu’elle aurait eus avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, dans le cadre de la négociation opaque du plus gros contrat vaccinal de l’histoire.

La plainte cible un verrou administratif imposé à dessein : l’impossibilité pour les citoyens d’accéder à des documents sensibles – au premier rang desquels les SMS échangés par Von der Leyen lors des négociations. Derrière cette manœuvre, un objectif clair : enterrer toute preuve compromettante sur un contrat de 35 milliards d’euros portant sur 1,8 milliard de doses.

Une opération menée dans l’opacité la plus totale, sans vote démocratique, ni débat parlementaire. Le contournement assumé des règles de transparence, pilier du droit européen, constitue le cœur de l’offensive judiciaire.

Conflits d’intérêts, opacité totale et disparition des preuves

Le dossier explose à mesure que les connexions entre sphère privée et décisions publiques se dévoilent. Heiko von der Leyen, mari de la présidente, exerce des fonctions dans le secteur pharmaceutique chez Orgenesis, société gravitant dans l’orbite de Pfizer.

Un mélange des genres flagrant, resté sans déclaration officielle, en violation directe du code de conduite des commissaires européens. La plainte dénonce un conflit d’intérêts manifeste, fruit d’une connivence inavouée entre intérêts privés et fonctions publiques.

Mais le scandale ne s’arrête pas là. Les SMS incriminés, qui auraient scellé à eux seuls l’accord pharaonique avec Pfizer, ont mystérieusement disparu. Cette suppression volontaire est qualifiée par les plaignants de « destruction de documents publics », un acte grave qui s’apparente à une obstruction à la justice administrative.

La Commission, en verrouillant l’accès à ces preuves, entérine une politique d’opacité incompatible avec les principes fondateurs de l’Union. Ce changement de cap, travesti en réforme technique, piétine le règlement européen de 2001 sur l’accès aux documents et rompt l’équilibre démocratique.

La présidente sur la sellette : vers une chute historique ?

La décision du 14 mai 2025 n’est pas une condamnation pénale, mais elle fragilise sérieusement la position d’Ursula von der Leyen. La Commission dispose d’un délai courant jusqu’à la mi-juillet pour interjeter appel devant la Cour de justice de l’Union européenne. En cas d’appel, la procédure pourrait se prolonger jusqu’à fin 2025.

La plainte ne se contente pas de contester une simple décision administrative : elle engage la responsabilité directe d’Ursula von der Leyen. Si le Tribunal européen annule cette réforme, l’effet domino pourrait être dévastateur. L’exécutif bruxellois serait contraint de rouvrir les archives, de livrer les contrats, de produire les SMS effacés – autant de révélations susceptibles de provoquer une onde de choc politique.

La présidente risque ainsi bien plus qu’un revers judiciaire : sa légitimité (bien qu’inexistante) vacille. Une condamnation ouvrirait la voie à une procédure de destitution, voire à des poursuites pénales si la destruction de preuves et les conflits d’intérêts sont reconnus.

Ce recours vise une rupture historique : rappeler que même au sommet de l’UE, la transparence n’est pas optionnelle. Le verdict, s’il tombe, pourrait non seulement faire tomber Von der Leyen, mais aussi fissurer l’édifice opaque de la gouvernance européenne.

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