🔥 Les essentiels de cette actualité
- Découvrez l’analyse percutante de Finn Andreen sur la géopolitique mondiale, en direct sur GPTV.
- Paul-Antoine Martin dévoile les dérives de la haute administration française dans son livre choc.
- Thierry Meyssan remet en question la version officielle des attentats du 11 septembre.
- Trump, incarnation du chaos : une stratégie sans lendemain au G7.
Le 18 juin à 7h, Finn Andreen, Paul-Antoine Martin et Thierry Meyssan sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de GPTV !
Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.
Paul-Antoine Martin est un haut-fonctionnaire français, reconnu pour son expertise au sein des institutions publiques. Auteur du livre « Le clan des seigneurs : Immersion dans la caste d’État » publié chez Max Milo, il y dénonce les dérives de la haute administration et les mécanismes de pouvoir en place, souvent dissimulés au grand public. Son ouvrage offre une analyse critique du fonctionnement des élites politiques et administratives françaises.
Thierry Meyssan est un écrivain et journaliste français, connu pour ses positions controversées sur les attentats du 11 septembre 2001. Président-fondateur du Réseau Voltaire, il a acquis une notoriété internationale avec la publication de “L’Effroyable Imposture”, ouvrage dans lequel il remet en question la version officielle des événements de 9/11.
Trump, incarnation du chaos sans stratégie
Donald Trump ne dirige pas selon les codes diplomatiques classiques. Il impose une présence imprévisible, souvent déroutante, mais parfaitement assumée. Son style heurte les habitudes des autres dirigeants du G7, qui peinent à décrypter ses intentions réelles. Ce n’est pas un amateur : Trump joue à fond la carte du déséquilibre tactique. Mais ce jeu ne produit plus d’effets. Il désoriente, mais ne convainc plus.
Ses interventions au sommet ont révélé une stratégie sans lendemain. Ses saillies verbales, ses provocations et ses remarques hors cadre font désormais partie du décor. Mais elles ne traduisent aucune ligne directrice claire. Ce n’est pas l’improvisation d’un stratège, c’est la dérive d’un homme seul face à un monde qu’il ne transforme plus. La méthode Trump, autrefois redoutée, devient une mécanique répétitive sans effet réel.
Les limites de son influence sont désormais visibles. Sur Israël, Trump reste muet. Face à la Russie, il souffle le chaud et le froid. Sur l’Ukraine, il esquive. Sa parole, souvent ambiguë, ne pèse plus. Ses soutiens eux-mêmes doutent : ils voient l’homme agité, mais plus l’autorité. Il n’est plus moteur, seulement un acteur secondaire. Le rapport de force s’est inversé. Il subit davantage qu’il n’impose.
Le sommet du G7 a illustré cette réalité : Trump n’a rien stabilisé. Il occupe l’espace, provoque les commentaires, mais reste impuissant sur les dossiers centraux. Son impact se réduit à la forme, jamais au fond. Le monde l’écoute encore, mais ne le suit plus. Son autorité repose sur une illusion de puissance, pas sur des résultats. Cette figure du désordre, hier innovante, devient aujourd’hui obsolète.
Netanyahou, chef d’un État en guerre contre le droit
Benyamin Netanyahou mène Israël comme un cartel en guerre permanente contre toute limite extérieure. Le droit international n’a plus aucune emprise sur son action. L’usage de la force, de la peur, de l’assassinat ciblé ou du chantage diplomatique constitue désormais la norme. Il ne négocie pas : il impose, tord les bras, manipule les alliés. Sa seule boussole est la domination sans partage, y compris sur ses propres partenaires.
Le chantage est devenu systémique. Chaque pays occidental est sommé de se taire sous peine de représailles politiques ou médiatiques. Le soutien aveugle à Tel-Aviv n’est pas un choix libre : il est imposé par un appareil diplomatique d’une redoutable efficacité. Israël se présente comme victime, tout en agissant comme agresseur. Ce double langage permet à Netanyahou de faire taire toute critique, même la plus mesurée.
Le plus inquiétant reste son obsession du conflit permanent. Il instrumentalise la peur d’un nouvel Holocauste pour justifier toutes les exactions. Gaza est devenu un champ d’expérimentation de sa stratégie : punir massivement, sans distinction, puis accuser ceux qui osent protester d’antisémitisme. Cette perversion de la mémoire historique sert un projet de contrôle total sur la région, quitte à embraser l’ensemble du Moyen-Orient.
Netanyahou n’agit pas dans un vide. Il bénéficie du soutien actif de cercles néoconservateurs aux États-Unis, d’influenceurs puissants dans les sphères médiatiques et financières. Cette alliance le rend quasi intouchable, du moins à court terme. Mais son entêtement signe aussi son isolement futur. Il finira seul, rejeté, rattrapé par l’ampleur de ses crimes. Le règne du choc permanent ne dure jamais.
Macron et l’Europe sous tutelle américaine
Emmanuel Macron n’est plus qu’un relais docile des injonctions de Washington. Son positionnement au G7 l’a montré : aucune autonomie stratégique, aucun langage propre. Il valide tout, s’incline devant les décisions américaines, et présente cette allégeance comme un choix rationnel. En vérité, la soumission est totale, presque assumée. L’Europe ne parle plus par sa voix : elle récite le discours d’outre-Atlantique.
La perspective d’un retrait américain progressif du soutien européen, évoquée au prochain sommet de l’OTAN à La Haye, ne suscite aucune révolte chez Macron. Au lieu de renforcer la défense continentale, il entérine la dépendance. La France, jadis moteur de l’indépendance européenne, se contente de suivre. L’idée même d’une Europe puissance a disparu du discours officiel.
Cette absence de stratégie affaiblit tout le continent. Les élites européennes refusent de regarder la vérité en face : l’axe euro-atlantique est en crise, rongé par les contradictions internes des États-Unis. Mais à Bruxelles comme à Paris, on choisit de s’aveugler. On croit que plaire à Washington suffira à survivre. En réalité, cette ligne mène à la marginalisation géopolitique.
Macron fait croire qu’il incarne un leadership éclairé. Mais ses positions sur Gaza, l’Ukraine ou la Chine ne font que calquer celles de l’administration américaine. Il n’a rien à proposer, aucun cadre alternatif. Son rôle se résume à maintenir l’illusion d’une Europe debout, alors qu’elle s’effondre lentement. L’Histoire retiendra cette période comme celle du renoncement volontaire.
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