🔥 Les essentiels de cette actualité
- Alain Soral revient du Donbass et décrit des territoires calmes et pro-russes, loin de la propagande occidentale.
- Il dénonce une manipulation systématique de l’opinion publique européenne et une censure des voix dissonantes.
- Soral voit en Poutine un rempart contre le chaos, critiquant la décadence morale de l’Occident.
- La guerre en Ukraine est perçue comme un conflit de visions du monde, entre Occident et bloc eurasiatique.
Le 16 juin à 19h, Alain Soral et Franck Pengam, de retour du Donbass, livrent un témoignage explosif sur la réalité du terrain et la guerre d’influence menée par les médias occidentaux – une vérité brute que l’Occident préfère taire.
Le Donbass vu de l’intérieur
Revenu du Donbass, Alain Soral dresse un portrait radicalement opposé à la propagande occidentale. Il évoque des territoires calmes, des populations résolument pro-russes, et une infrastructure en plein essor, loin des clichés de ruines et de désolation. Pour lui, ce contraste criant entre les faits sur le terrain et la narration dominante en Occident révèle une manipulation systématique de l’opinion publique européenne. Le Donbass, loin d’être une « zone grise », s’impose comme un bastion de la résistance au modèle occidental, avec des populations affirmant sans équivoque leur appartenance à la Russie.
Ce témoignage remet en cause la grille d’analyse imposée par les médias mainstream. Soral dépeint une Russie active, modernisée, sûre d’elle-même, tandis que les grandes métropoles occidentales s’enfoncent dans le chaos social et le déclin structurel. À Moscou, aucun signe d’un pays en guerre ; dans le Donbass, une société qui s’organise malgré le front. Ce sont ces réalités que l’Occident ne veut ni voir ni entendre, préférant entretenir l’illusion d’un peuple opprimé sous une dictature, pour justifier ses propres dérives interventionnistes.
La guerre de l’information contre la Russie
Pour Alain Soral, la guerre en Ukraine ne se joue pas uniquement sur le terrain militaire, mais avant tout sur celui de la communication. L’Occident, selon lui, mène une guerre d’influence acharnée, instrumentalisant ses médias pour imposer une vision univoque : la Russie comme agresseur, l’Ukraine comme victime. Toute voix dissonante est immédiatement marginalisée, accusée de « complotisme » ou de « collusion avec l’ennemi ». Ce verrouillage du discours marque un tournant autoritaire dans la gestion de l’information au sein des démocraties occidentales.
Il souligne également l’occultation systématique des exactions ukrainiennes, notamment dans le Donbass depuis 2014. Des accusations de crimes de guerre, documentées par des ONG locales et des journalistes indépendants, sont étouffées ou ignorées. Cette censure active vise à maintenir intact le narratif d’un Occident moralement supérieur, engagé pour la liberté et les droits humains, alors même qu’il soutient un régime accusé de dérives nationalistes violentes. Le traitement médiatique du conflit devient ainsi un outil géopolitique à part entière, façonnant l’opinion pour légitimer les ambitions stratégiques de l’OTAN.
Poutine, dernier rempart contre le chaos
Alain Soral va plus loin en définissant Vladimir Poutine comme un « katechon » : celui qui retarde l’avènement du chaos global. À ses yeux, le président russe incarne une stabilité que l’Occident a reniée, préférant l’ingénierie sociale et l’idéologie à l’enracinement et à la souveraineté. Cette figure d’autorité, décriée en Europe, s’impose pourtant dans de nombreuses régions du monde comme un point d’équilibre face à la dérive technocratique et idéologique des démocraties libérales.
La critique va plus loin avec une remise en cause frontale des fondements culturels occidentaux. Soral dénonce une décadence morale, exacerbée par la diffusion de l’idéologie LGBT, la propagande sanitaire du COVID-19, et l’hégémonie d’une pensée unique qui étouffe toute contestation. Dans cette perspective, le conflit en Ukraine devient le symptôme d’une guerre plus vaste : celle de la vision du monde, entre un Occident en déliquescence et un bloc eurasiatique résolu à défendre une autre idée de l’ordre et de la civilisation.
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