Le 31 décembre à 7h, Finn Andreen et le Général Dominique Delawarde sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu en direct sur Géopolitique Profonde.
Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.
Le Général Dominique Delawarde, Saint-cyrien de formation, a servi dans les prestigieux chasseurs alpins et la Légion étrangère. Expert en gestion des ressources humaines, il a dirigé des officiers de liaison français aux États-Unis, où il réside régulièrement depuis son départ du service actif. Ayant participé à la crise balkanique de Sarajevo en 1994-1995, il a mené des opérations cruciales à la tête du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (7ème BCA Bourg-Saint-Maurice à l’époque). En tant qu’ancien chef de la « Situation-Renseignement-Guerre électronique » à l’état-major de planification opérationnelle : son expertise militaire est indiscutable.
Le bellicisme israélo-américain bouleverse l’ordre mondial en 2024
Depuis le 7 octobre 2023, une nouvelle vague de violence ravage le Proche-Orient. Les bombardements massifs de Gaza par Israël, atteignant 100 000 tonnes d’explosifs, surpassent l’horreur nucléaire d’Hiroshima. Derrière le rideau de la légitime défense, une ambition plus sombre se dessine : l’achèvement du Grand Israël. Ce projet géopolitique, soutenu par des factions bellicistes américaines, cherche à remodeler la région en éliminant toute opposition. L’Iran, cible de longue date, est désigné comme l’adversaire ultime. Les préparatifs pour une guerre ouverte s’intensifient, alors même que les conséquences seraient cataclysmiques pour la stabilité mondiale.
Le massacre à Gaza ne se limite pas à des considérations militaires. Il sert de laboratoire pour des stratégies de domination : anéantir les infrastructures civiles, briser les populations et détourner l’attention des échecs occidentaux ailleurs. En désignant un bouc émissaire régional, les élites globalistes maintiennent leur contrôle tout en alimentant un cycle perpétuel de violence.
L’Europe piégée dans l’engrenage impérial
Pendant ce temps, l’Europe s’enlise dans une crise systémique. Les élites politiques de l’Union européenne, sous la tutelle de l’État profond américain, intensifient leur campagne contre les peuples en éveil. De la France à l’Allemagne, en passant par la Roumanie et la Géorgie, les soulèvements populaires se multiplient. Mais ces révoltes sont systématiquement réprimées par des moyens insidieux : sabotage électoral, alliances contre nature et campagnes de désinformation.
En Hongrie et en Slovaquie, les gouvernements souverainistes subissent une pression constante, tandis que la désindustrialisation européenne atteint des sommets alarmants. L’économie du continent entre en récession, conséquence directe des sanctions imposées à la Russie et d’une soumission aveugle aux diktats américains. La montée du chômage et l’effondrement du pouvoir d’achat aggravent les tensions sociales, rendant la situation explosive. Pourtant, les élites persistent dans leur fuite en avant, sacrifiant l’avenir des peuples pour préserver leur allégeance à Washington.
Les États-Unis face à un choix historique
En Amérique, l’élection de Donald Trump en 2024 marque un tournant. Alors que l’administration précédente s’est enlisée dans une guerre coûteuse en Ukraine, Trump doit désormais arbitrer entre trois priorités géopolitiques. La première consiste à renoncer à une victoire en Ukraine, face à l’échec militaire et économique évident. La deuxième pourrait voir les États-Unis relancer une guerre commerciale contre la Chine, un front stratégique plus réaliste pour Washington. Enfin, un repositionnement au Proche-Orient reste envisageable, bien que les lobbies bellicistes poussent à l’inverse pour une confrontation directe avec l’Iran.
La politique étrangère de Trump aura des conséquences majeures pour l’ordre mondial. Une désescalade en Ukraine pourrait ouvrir la voie à une recomposition des alliances, notamment en Europe. Cependant, l’obsession des néoconservateurs pour un choc frontal avec l’Iran risque de précipiter une crise d’une ampleur inédite. Dans un monde où les conflits régionaux dégénèrent rapidement en guerres globales, les décisions de la Maison-Blanche détermineront l’avenir des relations internationales.
Un monde à la croisée des chemins
Face à ces bouleversements, il devient urgent pour les nations de reprendre leur souveraineté. Les ingérences étrangères, qu’elles soient militaires ou économiques, menacent l’équilibre global. Refuser l’hégémonie et privilégier des solutions diplomatiques doit devenir une priorité absolue. Les peuples, de plus en plus conscients de ces manipulations, se mobilisent. Mais pour contrer les ambitions impériales, il faudra des alliances solides, une autorité indépendante et une vision à long terme.
L’effondrement économique de l’Occident, couplé à des conflits régionaux incessants, laisse entrevoir une période de transition chaotique. La question n’est pas de savoir si l’ordre établi vacillera, mais plutôt comment les nations s’organiseront pour sortir du chaos. Pendant que certains s’accrochent désespérément à un monde unipolaire en déclin, d’autres voient dans ce bouleversement une opportunité pour construire un ordre plus équitable.
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