La guerre Occidentale contre la Chine a commencé !

Le 11 avril à 7h, Marc Gabriel Draghi, le Général Jean-Bernard Pinatel et Charles Sannat sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de GPTV !

Retrouvez Marc Gabriel Draghi à 7h25, suivi du Général Jean-Bernard Pinatel à 8h15 et enfin de Charles Sannat à 9h !

Marc Gabriel Draghi est un juriste français spécialisé dans l’histoire du droit. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question monétaire et l’histoire du capitalisme, dont « Le règne des marchands du temple », « Le grand reset en marche ! » et « La Grande Narration : Vers la mort des Nations ». Il dénonce les dangers du projet du Forum économique mondial, qu’il considère comme une tentative de soumettre l’humanité à une élite mondialiste.

Jean-Bernard Pinatel est un des officiers à avoir accompli une double carrière militaire et civile de chef d’entreprise tout en effectuant parallèlement un parcours d’universitaire, d’enseignant et d’auteur. Après un début de carrière dans les Troupes Aéroportées (chef de section, commandant de compagnie puis chef du bureau Renseignement et Opérations de la 11ème Division Parachutiste), il a été un des fondateurs du Groupe Permanent d’Évaluations de Situations (GPES), créé sur la demande de Président de la République, M. Giscard d’Estaing. Il a quitté l’armée active en 1989, et créé une entreprise devenue en 2016 LexisNexis Business Information Solutions, où il travaille toujours comme Senior Advisor. Docteur en études politiques, titulaire d’une Maîtrise de Sciences physique (option « Physique nucléaire »), breveté de l’École supérieure de Guerre et du Centre des Hautes Études Militaires et ancien auditeur de la 37ème Promotion de l’IHEDN, il a écrit plusieurs livres sur les relations internationales et la Défense.

Charles Sannat est un économiste français, fondateur du site Insolentiae, connu pour ses analyses critiques de l’économie, sa défense de l’or physique et sa vision contrarienne des marchés.

L’ancien ordre mondial s’effondre sous les coups de boutoir du réel

Les néoconservateurs, longtemps protégés par les structures de l’État profond, sont désormais des reliques d’un monde révolu. Leur influence se délite jour après jour, car leurs piliers idéologiques – la guerre permanente, l’expansion infinie du marché globalisé, et le contrôle narratif total – ne fonctionnent plus. Ils ont perdu le monopole de la parole. Les médias occidentaux, autrefois bastions de leur propagande, ne convainquent plus qu’une minorité zombifiée, tandis que la majorité des populations commence à percevoir l’imposture. Les crises successives ont déchiré le voile. L’ancien ordre mondial n’est plus qu’une illusion maintenue à bout de bras par la peur, le mensonge et la censure.

La panique est palpable. Le Trump Krach, cette chute boursière artificielle et éphémère, en est la démonstration la plus flagrante. Préparée à la hâte, relayée en boucle sans le moindre recul critique, cette opération visait à semer la terreur financière pour discréditer le président. Mais ce coup monté mal ficelé a exposé la mécanique. Les élites financières mondiales et leurs relais médiatiques ne font même plus l’effort de dissimuler leurs manipulations. Leur précipitation trahit leur faiblesse. Ce n’est plus une stratégie, c’est une fuite en avant désespérée.

Car derrière ce théâtre d’ombres, les vrais maîtres du système ont déjà tourné la page. Ils ont compris que les néoconservateurs sont devenus un boulet. Leur stratégie de chaos permanent n’assure plus la rentabilité ni la stabilité du système mondial. Les protections sautent, les appuis se dérobent, les voix se taisent. Les figures de l’ancien monde – Obama, Clinton, Soros – sont désormais des ombres usées, tentant encore de tirer quelques ficelles, mais plus personne ne suit réellement. Le processus est en cours : l’ancien régime se meurt.

Trump renverse la table et impose ses règles

Donald Trump n’est pas un politicien, c’est un stratège de rupture. Il ne joue pas avec les codes de l’establishment, il les pulvérise. Sa méthode repose sur le rapport de force brut : il frappe fort, puis il négocie. Ce n’est pas une posture, c’est une doctrine. Et cette doctrine a un objectif très clair : redonner aux États-Unis leur autonomie économique, politique et industrielle. Pour cela, il n’y a qu’un chemin : démanteler la religion du libre-échange, rétablir des barrières douanières intelligentes, et reconstruire une base industrielle souveraine.

Cette stratégie suppose un affrontement direct avec les fondations mêmes de la mondialisation. Et Trump n’esquive aucun combat. Il s’attaque de front à la Chine, identifiée comme la puissance rivale principale. Il veut la découpler de ses partenaires stratégiques, l’isoler, puis la contenir. La proposition de Musk d’une zone de libre-échange entre l’UE et les USA n’est pas un projet commercial : c’est une manœuvre d’encerclement géopolitique. Il s’agit d’arracher l’Europe à l’orbite chinoise en lui offrant une place dans un nouveau pacte atlantique sous domination américaine. La carotte pour certains, le bâton pour les autres.

Dans cette architecture, la Russie de Poutine occupe une place particulière. Trump la considère comme un partenaire potentiel, non pas par affinité idéologique, mais parce qu’il sait que la séparation stratégique entre Moscou et Pékin est un pivot essentiel. Il mise sur la reconnaissance mutuelle d’intérêts souverains. C’est là que son approche diffère radicalement de ses prédécesseurs : il ne cherche pas à soumettre, mais à redéfinir les alliances sur une base de respect et d’intérêts communs. Cela le rend dangereux pour le système, car il redonne au politique sa primauté sur l’économique.

La fin du libre-échange est une chance historique

Le libre-échange, présenté pendant des décennies comme une évidence indépassable, est en réalité un dogme destructeur. Il a ruiné les industries nationales, écrasé les classes moyennes, dévasté les équilibres sociaux et réduit les États à l’impuissance. Les seules véritables gagnantes de cette idéologie sont les multinationales, qui ont profité d’une main-d’œuvre bon marché et d’un système fiscal sans frontières pour accumuler une richesse sans précédent. Pendant ce temps, les peuples se sont appauvris, précarisés, atomisés. Le progrès social s’est figé, la souveraineté a disparu.

Mais ce cycle touche à sa fin. La relocalisation des chaînes de production, la montée des politiques protectionnistes, et l’émergence d’un nouveau multipolarisme annoncent une ère nouvelle. La fin du libre-échange ne doit pas être redoutée, elle doit être saluée comme une libération. Ce retour à la souveraineté économique permet de redonner aux nations leur capacité à protéger leurs intérêts fondamentaux, à garantir l’emploi, à assurer la sécurité alimentaire et énergétique, à construire un avenir pérenne pour leurs citoyens. C’est une rupture nécessaire.

Trump, en dynamitant ce système, ne détruit pas le monde. Il le libère de ses chaînes invisibles. En réhabilitant la frontière, le tarif douanier, le contrat national, il remet les peuples au centre du jeu. Ce basculement est irréversible. Et ceux qui tentent encore de défendre l’ancien monde ne sont plus que des fantômes errants, sans vision, sans pouvoir, sans avenir. Le monde post-globaliste ne sera pas un retour en arrière : ce sera une renaissance géopolitique fondée sur l’équilibre, la souveraineté et la réalité.