Tensions maximales : l’Iran continuera le combat contre Israël

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Le 19 juin à 7h, La Matinale de Nicolas Stoquer accueille Oskar Freysinger, Christian Combaz et Lucien Cerise. Découvrez leurs analyses sur Géopolitique Profonde.
  • Trump affirme que l’Iran négocie, mais entretient le doute sur une intervention militaire. Bluff tactique ou perte d’influence ? Les observateurs s’interrogent.
  • La Russie et la Chine renforcent leur soutien à l’Iran, créant un nouvel axe stratégique face à l’Occident. Le risque de conflagration mondiale augmente.

Le 19 juin à 7h, Oskar Freysinger, Christian Combaz Macron et Lucien Cerise sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer en direct sur Géopolitique Profonde.

Oskar Freysinger est un homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC (Union Démocratique du Centre) et ex-élu au parlement suisse. Il a également exercé la fonction de Secrétaire d’État. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture, la traduction et partage ses analyses en tant que chroniqueur.

Christian Combaz, écrivain et journaliste français, est connu pour son regard critique sur la société et la politique. Né à Alger et ayant grandi dans un milieu catholique à Bordeaux, il a suivi une formation variée, allant de Sciences Po à l’atelier Viseux aux Beaux-Arts. Auteur de nombreux essais et romans, il s’est également distingué comme vidéaste web en créant la chaîne Campagnol TVL, où il partage ses réflexions sur la France contemporaine et nous parle des gens simples, normaux, avec le ton d’un témoin et d’un artiste.

Lucien Cerise est un auteur français, docteur en philosophie et spécialiste de l’ingénierie sociale. Il a publié plusieurs ouvrages dont  » Ukraine : La guerre hybride de l’OTAN  » .

Le bluff assumé de Trump

Trump affirme qu’« l’Iran est venu en négociation », évoquant même une proposition envoyée à la Maison‑Blanche décrite comme « courageuse ». En parallèle, il entretient le doute sur une intervention militaire américaine : « Je vais peut‑être le faire, peut‑être pas », déclarait-il, refusant de fixer une ligne claire .

Ces déclarations entremêlent pressions maximales et ouverture diplomatique, laissant les observateurs perplexes quant à ses intentions réelles. À la fois incitant à la capitulation absolue et jouant l’incertitude stratégique, Trump affiche une posture qui vise à maintenir un levier de négociation et à rassurer ses partisans sur son contrôle total de la situation.

Cette posture ambiguë interroge : bluff tactique ou signe d’une réelle perte d’influence sur la politique étrangère américaine ? Son ton erratique sème la confusion chez les alliés et les adversaires, fragilisant la crédibilité américaine . Sur le plan interne, ses soutiens les plus durs au sein du MAGA s’émoussent, notamment à cause de frictions avec Musk, Carlson ou Gabbard.

La multiplication de ces dissensions et le ton modéré de certaines figures conservatrices indiquent que Trump use d’une stratégie de contre‑pied pour reprendre l’initiative… ou qu’il perd progressivement son ancrage stratégique.

Russie, Chine : un nouveau front géopolitique

En toile de fond, la Russie a formalisé en janvier 2025 un « partenariat stratégique » avec l’Iran, tandis que Moscou avertit Trump du risque d’« accident nucléaire » en cas de frappes sur le pays . Poutine offre aussi son appui à une médiation, sans pour autant promettre une aide militaire directe, mais en plaçant un veto tacite sur toute escalade majeure. Cette posture apparaît pour l’instant contenue, mais la stabilité de cette modération reste incertaine.

De son côté, la Chine intensifie ouvertement son soutien militaire à l’Iran, livrant des systèmes d’armes et revendiquant sa volonté de ne pas s’en cacher. Cet alignement Moscou‑Pékin‑Téhéran creuse un nouvel axe stratégique face à l’Occident, aggravé par le risque nucléaire. Le conflit régional, déjà exacerbé par les frappes israéliennes et la riposte iranienne, pourrait déraper en conflagration d’envergure mondiale.

Un scénario à bascule mondiale

Le risque de conflagration n’a jamais été aussi élevé : d’un côté, l’hégémonie militaire israélienne soutenue tacitement (ou activement) par les États‑Unis ; de l’autre, l’alliance Moscou‑Téhéran renforcée par le soutien chinois. Le profil incertain de Trump – entre diplomatie feinte et menace militaire – pourrait être le catalyseur d’une situation où tout bascule très vite.

Si Trump bluffe, il joue un jeu dangereux : l’Iran pourrait réagir militairement à moindre provocation, et la réponse russe ou chinoise ne serait pas qu’un simulacre. Un engagement américain aux côtés d’Israël face à la forte réaction de l’axe russo‑chiinois risque d’embraser la région, voire au-delà.

La stratégie de la « pression maximale » prônée par Trump en février dernier visait l’affaiblissement économique ; mais elle a aussi rapproché Téhéran de Moscou et Pékin, augmentant à chaque jour le risque d’un engrenage militaire global.

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