🔥 Les essentiels de cette actualité
- Découvrez Claude Janvier, Xavier Moreau et Nicolas Dupont-Aignan en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde le 5 mai à 7h, pour des analyses pointues sur les dynamiques de pouvoir.
- Trump, absorbé par la machine de guerre impériale américaine, valide un nouveau plan d’aide à l’Ukraine, trahissant ses promesses de désengagement.
- La tension mondiale atteint un niveau critique avec des risques de conflits majeurs au Proche-Orient et en Asie du Sud, tandis que le Sud Global défie l’unipolarité occidentale.
- L’Europe, citadelle du déni, nie ses échecs et réprime la dissidence, transformant le projet européen en une machine à standardiser les peuples.
Le 5 mai à 7h, Claude Janvier, Xavier Moreau et Nicolas Dupont-Aignan sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde !
Retrouvez Claude Janvier à 7h30, suivi de Xavier Moreau à 8h, et enfin de Nicolas Dupont-Aignan à 9h !
Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre se nomme « L’État Profond Français ».
Xavier Moreau est un analyste français spécialisé dans les relations internationales. Diplômé de Saint-Cyr et ancien officier parachutiste, il est titulaire d’un DEA en relations internationales de Paris IV Sorbonne, où il s’est spécialisé dans les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Résidant en Russie depuis 24 ans, il dirige la société LinkIT Vostok. Installé à Moscou depuis de nombreuses années, il se consacre à la géopolitique russe et a fondé le centre d’analyse Stratpol. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Nouvelle Grande Russie » et « Pourquoi la Russie a gagné ? ».
Nicolas Dupont-Aignan est un homme politique français, président de Debout la France, un parti qui se réclame du gaullisme et du souverainisme. Député de l’Essonne de 1997 à 2024, élections lors desquelles il a perdu son siège, il a été candidat aux élections présidentielles de 2012, 2017 et 2022. Il est connu pour ses critiques de l’Union européenne, de l’euro et de l’immigration.
Trump absorbé par la machine de guerre impériale
Donald Trump ne dirige plus. Il est absorbé par la mécanique du pouvoir profond américain, cette machine de guerre impériale qui ne tolère ni pause ni remise en cause. En validant le vote d’un nouveau plan d’aide financière à l’Ukraine, il alimente un conflit qu’il prétendait vouloir stopper. Le camouflage est habile : en coulisses, des fonds d’investissement américains prennent position pour participer à la « reconstruction » ukrainienne, qui n’est rien d’autre qu’un pillage organisé sous couvert d’humanitarisme. Trump, loin d’être un obstacle, devient l’un des rouages de cette opération.
Sa stratégie est claire : temporiser, composer, éviter le choc frontal avec le système. Mais cette attitude le décrédibilise entièrement. Il se présente encore comme un candidat anti-système, mais agit en facilitateur de l’agenda impérial. L’État profond n’a pas eu besoin de le renverser : il a suffi de l’enrôler. Le résultat est sans appel : les logiques de guerre l’ont emporté, et les promesses de souveraineté, de désengagement, de realpolitik, sont abandonnées. Ce qui se rejoue, c’est 2016, mais sans la surprise, sans la rupture, sans l’audace.
Le message est limpide : aucun président américain n’est réellement libre. Trump n’a pas cédé par faiblesse, mais par calcul. Il sait que sans un minimum d’alignement, il sera à nouveau neutralisé par les appareils judiciaires, médiatiques et militaires. Il a donc choisi : servir, en espérant être toléré. Mais le prix est immense. Il trahit son électorat, il valide les guerres sans fin, et il démontre que la Maison-Blanche est une coquille vide, décorée pour donner l’illusion de la démocratie.
Une bascule géopolitique incontrôlable
La tension mondiale atteint un niveau critique. Au Proche-Orient, la situation dégénère : Israël frappe, les Houtis répliquent, l’Iran se rapproche de la ligne rouge. Netanyahou joue son va-tout. Acculé sur le front intérieur, il cherche à déclencher un conflit régional pour ressouder son pouvoir et contraindre ses alliés occidentaux à suivre. Il pousse les États-Unis à l’affrontement avec Téhéran, dans l’espoir de provoquer un choc stratégique irréversible. Il tente de forcer Trump à s’engager, non plus en paroles, mais en actes. La logique de guerre totale est à l’œuvre.
Mais l’embrasement ne se limite pas au Proche-Orient. En Asie du Sud, l’Inde et le Pakistan sont à la veille d’un conflit majeur. Escarmouches, discours belliqueux, rivalités ethniques et nucléaires s’enchaînent sans filtre. Le risque d’un conflit ouvert est plus réel que jamais. Et pendant ce temps, la Chine réorganise ses alliances, renforce ses partenariats avec le Sud Global, et défie ouvertement les règles du jeu imposées par Washington. Le temps de la multipolarité assumée est arrivé, mais les États-Unis refusent de l’admettre.
Le Sud Global se réveille. Le refus de l’unipolarité occidentale est devenu un axe stratégique partagé par des puissances comme le Brésil, la Russie, la Chine, l’Iran. Elles ne se contentent plus de résister, elles bâtissent un contre-système, une autre manière de peser dans les rapports de force. Le monde n’est plus gouverné par une seule vision. Il bascule dans l’imprévisible, et chaque erreur, chaque provocation, chaque sanction peut déclencher un effet domino. La géopolitique mondiale est devenue explosive. Et les mécanismes de régulation ont été démantelés.
L’Europe comme citadelle du déni
L’Europe est devenue une forteresse du déni. Elle nie tout : les échecs politiques, les conséquences sanitaires, les responsabilités géopolitiques. Ce continent, jadis berceau de la critique et du débat, est aujourd’hui un centre de contrôle idéologique. Les effets secondaires des vaccins ? Inexistants, selon les autorités. L’implication dans les conflits ? Minimisée, voire glorifiée. L’échec des transitions énergétiques ? Attribué à des « aléas » externes. Le discours officiel est verrouillé, la presse subventionnée et la contradiction criminalisée.
La liberté d’expression n’existe plus. Toute voix dissidente est ostracisée, censurée ou attaquée. Les journalistes indépendants sont mis à l’écart, les chercheurs critiques disqualifiés, les citoyens inquiets marginalisés. Les nouvelles lois européennes sur la désinformation ne sont pas des outils de vérité, ce sont des armes de répression. Le pluralisme est une menace pour le système, et la vérité devient ce que les institutions décrètent. Le monde d’Orwell n’est plus une fiction, c’est une réalité bureaucratique quotidienne.
Le projet européen est désormais clair : maintenir le pouvoir d’une technocratie coupée du réel, servir les intérêts de la finance et de l’OTAN, et imposer une vision unique du monde. La démocratie est vidée de son contenu, remplacée par une gouvernance algorithmique et punitive. L’Europe est un laboratoire du mondialisme, où l’on teste les limites de l’obéissance collective. Ce n’est plus une union politique, c’est une machine à standardiser les peuples et à effacer les souverainetés. Une citadelle assiégée, mais dont les dirigeants refusent de voir l’ennemi : ils l’ont déjà intégré.
IMPORTANT - À lire
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