🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le 22 mai à 7h, Florian Philippot, Oskar Freysinger et François Martin invités à La Matinale sur Géopolitique Profonde pour discuter des enjeux actuels.
- Le massacre à Gaza et le rôle crucial de Trump face à Israël : une pause stratégique est-elle possible ?
- L’Europe et l’Ukraine : soutien à une ligne belliciste, tandis que Trump propose une paix par la diplomatie des deals.
- Trump face à l’establishment mondial : seul capable de briser la mécanique de guerre, mais hésite-t-il trop ?
Le 22 mai à 7h, Florian Philippot, Oskar Freysinger et François Martin sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu en direct sur Géopolitique Profonde.
Florian Philippot, tête de liste des Patriotes pour les élections européennes de 2024, est un acteur politique connu pour son engagement en faveur de la souveraineté nationale. Ancien eurodéputé, il a fondé son parti après avoir quitté le Front National. Sa campagne pour les européennes se concentre sur la promotion du Frexit, l’idée d’une sortie de la France de l’Union européenne, qu’il propose de réaliser par référendum.
Oskar Freysinger est un homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC (Union Démocratique du Centre) et ex-élu au parlement suisse. Il a également exercé la fonction de Secrétaire d’État. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture, la traduction et partage ses analyses en tant que chroniqueur.
François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec une carrière de 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, il a acquis une expérience considérable sur plus de 100 pays et maîtrise six langues et est connu pour ses analyses pénétrantes sur des sujets internationaux complexes.
Gaza, ligne rouge : quel rôle pour Trump face à Israël ?
Le massacre en cours à Gaza n’est plus un fait de guerre, mais un basculement. Les bombardements incessants, les civils ciblés, les hôpitaux rasés : Israël s’enfonce dans une stratégie d’anéantissement qui heurte jusqu’aux plus fervents de ses soutiens. Dans les rues européennes, la mobilisation monte, les voix dissidentes percent le mur du silence médiatique.
Le gouvernement Netanyahou joue une partie existentielle : en poursuivant cette guerre à outrance, il isole Israël et expose le pays à une fracture irréversible sur la scène internationale. La réprobation s’élargit, jusqu’aux chancelleries les plus prudentes.
Face à ce chaos, une figure plane comme une hypothèse de rupture : Donald Trump. Lui seul peut encore imposer une pause stratégique. Sa proximité avec les grands oligarques américains, son aura d’homme de deal, en font l’unique interlocuteur crédible capable de changer la donne. Mais Trump tergiverse, il hésite, tiraillé entre ses instincts pacificateurs et l’impératif de puissance que lui impose son image.
Pourtant, l’heure n’est plus aux demi-mesures : s’il ne tranche pas maintenant, ce sera le chaos généralisé. Le Moyen-Orient est un baril de poudre, et chaque silence de l’Amérique ressemble de plus en plus à une complicité tacite.
L’Europe et l’Ukraine, les derniers bastions bellicistes
L’Union européenne persiste à soutenir une ligne atlantiste irréconciliable avec la paix. En Ukraine, les gouvernements occidentaux continuent d’alimenter le conflit, prisonniers d’une logique d’escalade qui les dépasse.
La paix selon Trump, directe, bilatérale, centrée sur les intérêts économiques et géopolitiques, est rejetée par ces élites va-t-en-guerre. Ils veulent la paix par la victoire, une chimère sanglante qui s’enlise chaque jour un peu plus dans le réel. À Bruxelles, à Paris, à Berlin, les décisions se prennent dans une boucle fermée, insensible aux réalités humaines du terrain.
La France, malgré la visite symbolique de Macron au Proche-Orient, n’échappe pas à cette logique de façade. Elle négocie des contrats, mise sur l’influence, mais reste engluée dans une politique étrangère soumise à Washington. Trump, lui, esquisse une autre voie. Il veut parler à Poutine, commercer avec les Russes, sceller des accords séparés avec l’Iran.
Ce réalisme brut dérange. Mais il pourrait devenir la seule issue viable face à une Europe qui confond résistance et nihilisme stratégique. La diplomatie des deals paraît cynique aux yeux des idéologues, mais elle fonctionne. Elle sauve des vies. Elle arrête les guerres.
Trump face à Israël et Gaza : seul contre l’establishment mondial ?
Trump n’a jamais été un belliciste. Son instinct le pousse à négocier, à désamorcer, à pactiser. Pourtant, il se heurte à un establishment militariste bien décidé à faire perdurer la guerre comme seul mode de régulation mondiale. Ce système s’effondre, mais il emporte tout dans sa chute. Trump ne parvient pas à se faire respecter par les alliés de l’Amérique. Ils ne veulent pas de sa paix. Ils veulent imposer leur ordre. Et leur ordre, c’est la guerre. La paix devient suspecte, le compromis assimilé à une trahison.
Mais Trump reste le seul capable de briser cette mécanique. Il est encore en position de forcer des paix séparées, d’imposer le deal face à la destruction. S’il flanche, c’est l’Amérique qui s’enlise. Il ne peut plus se contenter d’exister en alternative. Il doit maintenant agir.
Définir ses priorités, trancher ses alliances, imposer son tempo. Le monde attend un signal fort, une rupture claire. S’il veut redevenir le gendarme du monde, qu’il le fasse à sa manière. Par la désescalade. Par la raison. Par le deal. Car chaque jour passé à ne pas agir renforce ceux qui ont fait de la guerre une industrie rentable et de la paix un luxe obsolète.
IMPORTANT - À lire
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