🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le 21 juillet à 7h, découvrez les invités de La Matinale sur Géopolitique Profonde, avec Marc-Gabriel Draghi, Youssef Hindi, Pierre-Antoine Plaquevent et Lara Stam.
- Analyse des frappes israéliennes en Syrie, une stratégie offensive pour contrôler le sud syrien et sécuriser les frontières nord.
- Gaza sous pression : intensification des frappes et enjeux gaziers, avec une possible déportation des Palestiniens vers l’Europe.
- Trump et le dollar numérique : de l’opposition à l’alignement, une volte-face qui favorise les intérêts israéliens.
- L’affaire Epstein : Trump tente d’étouffer les révélations, protégeant les connexions israéliennes et les secrets des élites.
Le 21 juillet à 7h, Marc-Gabriel Draghi, Youssef Hindi et Pierre-Antoine Plaquevent sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer en direct sur Géopolitique Profonde. Lara Stam sera présente en première partie d’émission.
Marc Gabriel Draghi est un juriste français spécialisé dans l’histoire du droit. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question monétaire et l’histoire du capitalisme, dont « Le règne des marchands du temple », « Le grand reset en marche ! » et « La Grande Narration : Vers la mort des Nations. » Il dénonce les dangers du projet du Forum économique mondial, qu’il considère comme une tentative de soumettre l’humanité à une élite mondialiste.
Youssef Hindi est écrivain, chercheur indépendant et historien de l’eschatologie messianique. Ses travaux de recherches sont tournés principalement vers l’étude des origines des idéologies modernes, de leur évolution et leur influence sur la politique et la géopolitique contemporaines. Il a récemment publié son dernier ouvrage, co-écrit avec Pierre-Antoine Plaquevent « Israël et la guerre mondiale des religions : Géopolitique et millénarisme. »
Pierre-Antoine Plaquevent est un essayiste français, expert en géopolitique et en stratégies d’influence des élites mondiales. Il est reconnu pour ses ouvrages sur la manipulation et la réingénierie sociale orchestrée par les élites globalistes.
L’expansion israélienne sous couvert syrien
Les frappes israéliennes récentes contre Damas ne relèvent plus d’une stratégie défensive. L’armée israélienne vise délibérément les infrastructures stratégiques syriennes, comme en témoignent les bombardements sur le ministère de la Défense. Sous prétexte de protéger les populations druzes, Israël met en place une politique de morcellement territorial, visant à contrôler des portions entières du sud syrien.
L’argument humanitaire s’efface vite devant la réalité géopolitique. La zone ciblée est d’un intérêt crucial pour Israël : elle permettrait un verrouillage sécuritaire de ses frontières nord tout en constituant un tampon stratégique contre l’Iran et le Hezbollah. L’ombre du Golan plane sur cette opération, comme le souvenir d’une annexion rendue possible par le chaos syrien. L’intervention actuelle s’inscrit dans cette continuité territoriale, mêlant intérêts militaires, ressources et ambitions hégémoniques.
Gaza, laboratoire de la revanche géostratégique
La pression militaire se déplace vers Gaza, comme un dérivatif à l’échec israélien contre l’Iran. Le régime de Téhéran tient bon, soutenu par un réseau régional que ni les sanctions ni les menaces n’ont réussi à faire tomber. En représailles, Israël intensifie les frappes sur Gaza, zone piégée où s’entremêlent punition collective, stratégie énergétique et épuration géographique.
L’enjeu gazier devient central. Les gisements offshore, au large des côtes palestiniennes, attisent l’avidité énergétique d’un État israélien en quête d’autosuffisance. Simultanément, le spectre d’une déportation silencieuse des Palestiniens refait surface : certains discours politiques laissent entendre que l’Europe pourrait être la destination finale.
La France, déjà fragilisée par les tensions identitaires, deviendrait ainsi un nouveau point de fixation. Le projet paraît fou, mais s’inscrit dans une logique néo-coloniale assumée par les élites israéliennes, avec la complicité silencieuse de nombreux gouvernements occidentaux.
Trump et le dollar numérique : GENIUS Act, CBDC et contrôle monétaire en 2025
Donald Trump s’était présenté en opposant du système financier mondialisé, promettant de rendre des comptes sur l’état réel des réserves d’or américaines et de défier la Fed. Mais en 2025, il entérine le développement d’un dollar numérique via la GENIUS Act, ouvrant la voie à une nouvelle phase de contrôle monétaire. L’opposition formelle aux CBDC s’efface devant l’intégration technique d’un système parallèle, piloté par les mêmes puissances bancaires.
Trump semble désormais jouer un rôle de commis utile. L’ancien président donne des gages aux milieux financiers qu’il prétendait combattre, se ralliant à une gestion technocratique du dollar, à rebours de ses engagements de 2016. Le slogan MAGA devient MIGA : Make Israel Great Again. À chaque virage géopolitique, Trump choisit l’alignement, sacrifiant l’indépendance américaine sur l’autel de la realpolitik pro-israélienne.
Epstein, un silence bien orchestré
L’affaire Epstein ressurgit avec fracas, et Trump tente une manœuvre grossière pour l’étouffer : il parle désormais de “hoax”, ridiculisant ses propres soutiens qui exigeaient la vérité. Ce retournement interroge. Si l’on suit certaines sources, les connexions israéliennes d’Epstein, notamment via le Mossad, seraient loin d’être anecdotiques. Pourtant, toute enquête dans cette direction est balayée d’un revers de main, comme si une ligne rouge ne devait jamais être franchie.
Les accusations portées par Tucker Carlson, ou les démentis véhéments de figures politiques israéliennes, ressemblent à un jeu de théâtre. On assiste à une chorégraphie bien huilée où les acteurs, chacun dans leur rôle, protègent une vérité plus vaste. Trump, qui avait promis de “drain the swamp”, semble au contraire en préserver les secrets les plus ténébreux. Dans cette affaire, comme ailleurs, il se montre bien plus proche des mondialistes qu’il prétendait abattre.
IMPORTANT - À lire
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