🔥 Les essentiels de cette actualité
- Trump rompt avec l’Empire américain, rejetant les alliances parasites et les guerres périphériques pour une Amérique centrée sur elle-même.
- L’Europe se retrouve nue et désorientée face à l’effondrement de l’OTAN et à l’incohérence morale de l’UE.
- Washington envisage une réconciliation avec la Russie, marquant la fin de la Guerre froide et un rééquilibrage géopolitique.
- Les élites européennes, formées à l’atlantisme, paniquent face à la recomposition du monde et espèrent un retour en arrière.
Le 6 juin à 7h, Marc Gabriel Draghi, Maître Fabrice Di Vizio et Thierry Meyssan sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de GPTV !
Marc Gabriel Draghi est un juriste français spécialisé dans l’histoire du droit. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question monétaire et l’histoire du capitalisme, dont « Le règne des marchands du temple », « Le grand reset en marche ! » et « La Grande Narration : Vers la mort des Nations. » Il dénonce les dangers du projet du Forum économique mondial, qu’il considère comme une tentative de soumettre l’humanité à une élite mondialiste.
Maître Fabrice Di Vizio s’est fait connaître comme un fervent défenseur des libertés individuelles et un opposant aux mesures sanitaires prises par le gouvernement français durant la pandémie de COVID-19. Avocat inscrit au barreau de Paris, il s’est imposé dans le paysage médiatique grâce à ses prises de position audacieuses et sa volonté de contester ce qu’il considère comme des atteintes aux libertés fondamentales.
Thierry Meyssan est un écrivain et journaliste français, connu pour ses positions controversées sur les attentats du 11 septembre 2001. Président-fondateur du Réseau Voltaire, il a acquis une notoriété internationale avec la publication de “L’Effroyable Imposture”, ouvrage dans lequel il remet en question la version officielle des événements de 9/11.
Le désancrage stratégique de Trump
Donald Trump a définitivement rompu avec les logiques impériales des décennies précédentes. Après avoir tranché les liens de subordination idéologique et militaire avec le gouvernement israélien dominé par les sionistes révisionnistes, il s’attaque désormais au cœur même du système occidental : l’OTAN et l’Union européenne. Cette rupture ne relève ni d’un isolement naïf ni d’un caprice présidentiel, mais d’un renversement stratégique d’ampleur historique. Trump rejette l’Empire américain comme construction belliciste et obsolète, au profit d’une Amérique centrée sur elle-même, affranchie de ses alliances parasites et de ses guerres périphériques.
Les capitales occidentales n’ont pas vu venir ce désengagement. L’illusion d’un soutien durable à l’Ukraine a laissé croire à Paris, Berlin ou Varsovie qu’elles pouvaient coordonner une réponse militaire continentale à la Russie, sans Washington. Ce mirage a été entretenu par un Trump qui, habilement, a laissé faire. Résultat : une UE qui croit pouvoir assurer la sécurité du continent par ses propres moyens, tout en déconnectant son parapluie nucléaire du Pentagone. Une chimère stratégique, révélée au grand jour par l’effondrement de la coordination transatlantique.
L’impasse européenne
Aujourd’hui, l’Europe se retrouve nue. L’OTAN, vidée de sa colonne vertébrale américaine, n’est plus qu’un label creux. Le Royaume-Uni, désormais marginalisé malgré ses rodomontades, ne peut ni assumer un leadership militaire continental, ni fournir une dissuasion crédible. Quant à l’Union européenne, elle se débat dans ses contradictions : pleurant les victimes ukrainiennes tout en justifiant celles, bien plus nombreuses, des bombardements israéliens sur Gaza. Cette incohérence morale la discrédite, l’éloigne de la réalité géopolitique et l’enferme dans une posture d’indignation creuse.
Les élites européennes ont été formées dans le moule de l’atlantisme pur et dur. Leurs schémas mentaux sont calqués sur un monde qui n’existe plus. Ursula von der Leyen, Kaja Kallas et consorts ne sont pas de simples technocrates, mais les héritières directes des réseaux stay-behind de l’OTAN. Elles incarnent un projet impérial qui n’a plus de porteur. Leur aveuglement est tel qu’elles espèrent un retour en arrière, misant sur l’assassinat politique – voire physique – de Trump, ou sur une défaite électorale qui rétablirait le statu quo. Ces vœux pieux ne font que souligner leur isolement et leur panique face à la recomposition du monde.
Vers une réconciliation américano-russe
Le basculement est déjà en cours. La suspension de la coordination américano-européenne sur les sanctions russes n’est pas un détail technique, mais le symptôme d’une refonte des alliances. Washington a compris que la Russie n’est pas une menace existentielle mais un partenaire potentiel pour stabiliser l’Eurasie. Trump, fidèle à sa vision réaliste, préfère négocier un nouvel équilibre avec Moscou que soutenir indéfiniment un conflit ukrainien sans issue. Cette évolution marque la fin de la Guerre froide dans sa configuration idéologique, et le début d’une ère de rééquilibrage géopolitique brutal.
Les conséquences seront vertigineuses. Les catégories politiques occidentales, façonnées par des décennies de confrontation est-ouest, vont s’effondrer. Le logiciel de pensée des élites sera périmé. L’Europe, privée de protecteur, devra se repenser de fond en comble. Mais elle n’en a ni les moyens militaires, ni les ressources intellectuelles, ni la volonté politique. Elle s’accroche à des alliances mortes, à des récits usés, à des figures sans vision. Ce vide la condamne à une marginalisation accélérée, à moins d’un sursaut radical.
Trump n’est pas le fossoyeur d’un ordre mondial. Il en est le révélateur. Et dans ce miroir brutal, l’Europe découvre sa propre insignifiance stratégique.
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