Le 6 mars à 7h, Oskar Freysinger, Andy Bussaglia et Youssef Hindi sont les invités de Raphaël Besliu dans La Matinale sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Retrouvez Oskar Freysinger à 7h30, suivi d’Andy Bussaglia à 8h30 et enfin de Youssef Hindi à 9h !
Oskar Freysinger est un homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC (Union Démocratique du Centre) et ex-élu au parlement suisse. Il a également exercé la fonction de Secrétaire d’État. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture, la traduction et partage ses analyses en tant que chroniqueur. Son dernier ouvrage est Animalia, aux éditions Serena.
Andy Bussaglia est un expert en finance et gestion de patrimoine. Titulaire d’un Master II en Finance, il analyse les marchés et contribue à nos publications. Il intervient aussi en tant que chroniqueur financier dans des médias spécialisés.
Youssef Hindi est écrivain, chercheur indépendant et historien de l’eschatologie messianique. Ses travaux de recherches sont tournés principalement vers l’étude des origines des idéologies modernes, de leur évolution et leur influence sur la politique et la géopolitique contemporaines. Il a récemment publié son dernier ouvrage, co-écrit avec Pierre-Antoine Plaquevent « Israël et la guerre mondiale des religions : Géopolitique et millénarisme ». Il nous le présente lors de cette émission.
Trump-Zelensky : une alliance forcée sous la menace
Volodymyr Zelensky a cédé sous la pression de Donald Trump, contraint d’accepter un nouvel équilibre dicté par Washington. Trump ne cache pas sa position : l’Amérique se retire progressivement du conflit ukrainien. Après des années de soutien inconditionnel sous Biden, le message est clair : les États-Unis ne financeront plus une guerre sans fin.
L’Ukraine se retrouve dans une impasse stratégique. L’arrêt de l’aide militaire américaine affaiblit considérablement Kiev, qui perd son principal appui logistique et financier. Zelensky n’a pas d’autre choix que de s’aligner, tentant de ménager Trump tout en rassurant ses autres alliés. Mais cet équilibre est fragile, car l’Europe seule ne pourra pas combler le vide laissé par les États-Unis.
Macron veut armer l’Europe, mais sur quelles bases ? Il appelle à une militarisation accélérée, évoquant même l’envoi de troupes européennes sur le sol ukrainien. Une déclaration explosive, alors qu’aucun accord de paix n’a été signé. L’Europe se prépare à un engagement direct, prenant un risque énorme face à une Russie toujours plus déterminée.
800 milliards d’euros pour la guerre : qui va payer ?
Face au désengagement américain, Ursula von der Leyen lance un plan titanesque de 800 milliards d’euros pour renforcer l’armement européen. Un montant qui pose une question essentielle : d’où viendra l’argent ? Avec des budgets déjà sous tension, l’Europe n’a qu’une option : trouver de nouvelles sources de financement.
La France ouvre une voie inquiétante : piocher dans l’épargne des citoyens. Une mesure qui rappelle la crise chypriote de 2013, où les comptes bancaires avaient été ponctionnés pour sauver les banques locales. L’idée n’est plus un tabou dans les cercles de pouvoir. L’Europe entière pourrait suivre cette logique, faisant des épargnants les premiers financeurs involontaires de la militarisation.
Le retrait progressif des États-Unis révèle la fragilité de l’Europe. Sans Washington, les nations européennes sont contraintes de se financer elles-mêmes, au prix de sacrifices économiques majeurs. Mais cette stratégie risque de provoquer une crise sociale massive, tant l’impact sur les classes moyennes et les retraités pourrait être brutal.
L’Europe en mutation
Pendant que Bruxelles s’enlise dans une fuite en avant militariste, l’Allemagne et l’Autriche amorcent un virage politique conservateur. Friedrich Merz, chef de la CDU/CSU, s’impose comme un mini-Trump européen en coupant les financements aux ONG militantes. Greenpeace, Attac, Correctiv, Campact ou encore Peta sont visées. Merz exige des explications sur les subventions publiques allouées à ces organisations, dénonçant leur influence politique cachée. Berlin rompt ainsi avec l’ère Scholz, et impose une nouvelle ligne plus nationaliste et pragmatique.
L’Autriche suit le même chemin, avec un ménage à trois inédit à Vienne. Les conservateurs, les populistes et les écologistes redéfinissent les équilibres du pouvoir, illustrant un basculement global vers plus de souverainisme. En Brandebourg et dans le Burgenland autrichien, les tendances politiques s’opposent de plus en plus violemment, témoignant d’une Europe en pleine recomposition.
Ce basculement conservateur n’est pas isolé. En Suisse, lors des élections valaisannes, la droite souverainiste a triomphé. Une dynamique qui se généralise à plusieurs pays, traduisant un rejet grandissant des élites globalistes et des politiques migratoires laxistes.
Pendant ce temps, Gaza reste un point brûlant. Le conflit s’enlise, les bombardements se poursuivent, et la situation humanitaire devient dramatique. L’Occident détourne son attention, focalisé sur l’Ukraine et la Russie, laissant le Proche-Orient en proie au chaos.
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