Le 3 mars à 7h, Claude Janvier et Laurent Michelon sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, en direct sur Géopolitique Profonde.
Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre se nomme « L’État Profond Français » .
Laurent Michelon est un entrepreneur français en Chine qui partage son temps entre Hong Kong et Pékin. Il est établi dans la région depuis plus de 20 ans, où il a travaillé dans la diplomatie culturelle française et pour plusieurs groupes de communication internationaux. Il est l’auteur du livre « Comprendre la relation Chine-Occident ».
Retrouvez la revue de presse à 7h, Claude Janvier à 7h30 et Laurent Michelon à 8h15.
Zelensky humilié, l’Ukraine plus isolée que jamais
Volodymyr Zelensky s’attendait à un soutien ferme des États-Unis. Il a reçu une leçon en direct. Lors de sa rencontre avec Donald Trump, il a tenté de jouer la carte de la provocation. Il s’est retrouvé confronté à une réalité brutale : sans l’aide américaine, l’Ukraine aurait été balayée en deux semaines. Trump n’a pas hésité à lui reprocher son refus d’un cessez-le-feu et sa fuite en avant, l’accusant de jouer avec la Troisième Guerre mondiale.
L’onde de choc de cette humiliation dépasse largement la scène diplomatique. Le soutien occidental à Kiev s’effrite. Les négociations sont à l’arrêt, les aides financières et militaires s’essoufflent. En Europe, certains commencent à prendre leurs distances. La Norvège, pourtant alliée fidèle de l’OTAN, refuse désormais d’approvisionner les navires américains impliqués dans le conflit. Un signal fort qui montre les premières fissures dans l’alignement occidental sur la question ukrainienne.
L’Union européenne enchaîne les humiliations
Les dirigeants européens se sont succédé à Washington, chacun espérant négocier avec Trump. Tous sont repartis les mains vides. Emmanuel Macron, après avoir promis de tenir tête à l’ex-président américain, a plié sans résistance. Résultat : les États-Unis imposent une taxe de 25 % sur les importations européennes. Une sanction économique qui affaiblit encore plus un continent déjà miné par l’inflation et la désindustrialisation.
Kier Starmer, fraîchement arrivé au pouvoir au Royaume-Uni, espérait lui aussi marquer son territoire. Il a dû faire face à une autre réalité brutale : l’UE est incapable de tenir tête militairement à la Russie. Alors que Bruxelles continue de prôner un soutien inconditionnel à l’Ukraine, la puissance militaire européenne reste dérisoire face aux enjeux.
Malgré ces humiliations successives, l’UE persiste dans une stratégie d’hostilité envers Moscou, refusant de reconnaître son incapacité à peser réellement dans le conflit. Ce déni de réalité risque d’exacerber les tensions internes, alors que certains pays commencent à questionner la pertinence d’une confrontation sans issue avec la Russie.
Trump avance sur tous les fronts, l’État profond en déroute
Pendant que l’Europe s’effondre sous les coups de boutoirs américains, Donald Trump applique méthodiquement son programme. Fin du wokisme, durcissement de la politique migratoire, remise en cause du chantage climatique : il met en place les réformes promises à ses électeurs, sans se soucier des oppositions.
Sur la scène internationale, il adopte une posture de force. Concernant le conflit israélo-palestinien, il évoque l’idée explosive de placer la bande de Gaza sous administration américaine. Une proposition qui, si elle se concrétisait, signerait un bouleversement géopolitique majeur et un renforcement du contrôle des États-Unis sur le Moyen-Orient.
Mais c’est en interne que la bataille la plus cruciale se joue. L’État profond américain semble en difficulté, cherchant à se repositionner. Face à la montée en puissance de Trump et de son équipe, les élites mondialistes semblent vouloir migrer vers l’Europe, terrain plus contrôlable et moins hostile à leur agenda.
Ce repositionnement stratégique est-il un simple repli ou les prémices d’une contre-offensive ? Une chose est sûre : Trump a réussi à briser un équilibre soigneusement construit depuis des décennies.
Un monde en bascule, sous la domination de Trump
Les derniers événements confirment une tendance majeure : Donald Trump dicte désormais l’agenda mondial. En humiliant ses adversaires, en imposant ses choix et en restructurant l’ordre international à son avantage, il montre que les élites traditionnelles ne sont plus en position de force.
L’Europe persiste dans l’erreur, l’Ukraine se retrouve isolée, et l’État profond cherche un nouveau point d’ancrage. Une réorganisation d’ampleur est en cours, et son issue déterminera l’avenir du monde dans les années à venir.
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