🔥 Les essentiels de cette actualité
- L’État Macroniste sacrifie les taxis au profit d’Uber, orchestrant un démantèlement de la profession sous prétexte de rationalisation budgétaire. Découvrez la révolte des taxis.
- Les taxis paient jusqu’à 65 % de charges, tandis que les chauffeurs Uber échappent aux contraintes fiscales. Un modèle économique destructeur favorisé par l’État.
- Uber, instrument géopolitique du capitalisme globalisé, impose son modèle en France avec une complaisance politique hallucinante. La logique Uber contamine tout le tissu économique.
- La révolte des taxis devient un front de résistance contre la trahison d’État et l’impunité des plateformes. Une lutte pour la survie d’un modèle social juste.
Le 25 mai à 17h, Mike Borowski part à la rencontre des Français pour révéler comment l’État Macroniste sacrifie les taxis au profit d’Uber, dans une guerre silencieuse entre cotisants écrasés et multinationales intouchables.
L’État piétine les taxis pour imposer les VTC
Le gouvernement français orchestre froidement le démantèlement de la profession de taxi. Sous couvert de rationalisation budgétaire, la Sécurité sociale envisage de libéraliser le transport de malades, pourtant marginal dans ses comptes : 2,5 % de son budget. Ce prétexte masque un basculement stratégique en faveur des VTC low-cost portés par UBER, qui échappent à toute contrainte sociale ou fiscale. La manœuvre est brutale : elle transforme un service encadré en un marché dérégulé, abandonnant les professionnels historiques à la concurrence déloyale de multinationales étrangères.
La charge pesant sur les taxis est étouffante. En France, ces artisans du transport doivent s’acquitter de cotisations allant jusqu’à 65 % de leur chiffre d’affaires. Ils paient leurs licences, contribuent à la Sécurité sociale, déclarent leurs revenus, investissent dans leurs véhicules et respectent des normes strictes. En face, les chauffeurs UBER se faufilent à travers les mailles du filet fiscal. Ils paient peu ou pas de charges, déclarent rarement leurs recettes réelles, et leur entreprise-mère, basée hors de France, échappe à la TVA et à l’impôt sur les sociétés.
Ce deux poids deux mesures est assumé. L’État favorise un modèle économique destructeur où ceux qui ne paient rien sont récompensés, tandis que les contribuables sont écrasés. En transférant la charge des transports de malades aux plateformes numériques, l’État sabote lui-même la base financière du système social français. Moins de cotisations, plus de précarité, et au final, c’est la collectivité qui comble les déficits. La logique est absurde, mais elle sert les intérêts du capital mondialisé.
UBER incarne la nouvelle colonisation économique
UBER n’est pas une simple entreprise de transport : c’est un instrument géopolitique du capitalisme globalisé. À travers une stratégie bien huilée, cette plateforme s’impose dans les métropoles mondiales, détruit les structures locales, exploite une main-d’œuvre précaire, et draine les profits vers les États-Unis. En France, elle bénéficie d’une complaisance politique hallucinante, au point que l’on peut parler de véritable soumission de l’État à ses intérêts. Les lois sont contournées, les rapports officiels ignorés, et les décisions politiques vont toujours dans le même sens : affaiblir les taxis.
La baisse des prix orchestrée par UBER repose sur une fraude sociale structurelle. En l’absence de cotisations, de régulation et de cadre stable, la plateforme peut casser les tarifs, capter les clients, puis pressurer ses propres chauffeurs jusqu’à l’épuisement. Ce modèle n’est ni durable, ni éthique, ni légitime. Il est conçu pour détruire puis dominer. Et pourtant, c’est celui que l’État cautionne, par inaction ou par complicité. Le soupçon de corruption n’est plus une hypothèse marginale : il s’impose comme une lecture cohérente du désastre.
L’impact dépasse largement le secteur du transport. La logique UBER s’étend : elle contamine les professions réglementées, fragilise les services publics, atomise le tissu économique national. En se soumettant à ces plateformes, la France ne modernise pas son économie : elle la livre à des intérêts étrangers, sans aucune exigence de réciprocité. Les taxis en sont les premières victimes visibles, mais derrière eux, c’est tout un modèle social qui est en train de s’effondrer.
La révolte des taxis devient un front de résistance
La colère des taxis est totale, déterminée, existentielle. Leur lutte dépasse le simple conflit corporatiste : elle devient une bataille pour la survie d’un modèle économique fondé sur l’effort, la régulation et la justice fiscale. Partout en France, les blocages se multiplient, les appels à la grève se durcissent, et les revendications s’affirment : stop à la trahison d’État, stop à l’impunité des plateformes, stop au mépris des travailleurs qui, chaque jour, assurent un service vital à la population.
Ceux qui se battent aujourd’hui sont les mêmes qui ont assuré les transports essentiels pendant la pandémie, au mépris du danger. Ce sont eux que l’État jette maintenant aux chiens, pour satisfaire les appétits des géants numériques. Le cynisme est total. Mais la résistance s’organise. Les taxis savent que la victoire ne viendra pas du dialogue, mais du rapport de force. Leur mobilisation est donc offensive, structurée, et de plus en plus soutenue par l’opinion publique.
Les rues deviennent le théâtre d’un conflit central : celui entre un pays enraciné dans ses métiers et un système piloté depuis les salles de marchés de la Silicon Valley. Chaque barrage de taxi est un acte de défense nationale contre la prédation économique. Ce combat n’est pas marginal, il est emblématique. Les taxis ne demandent pas la charité. Ils exigent la justice, l’équité, et le respect. Et ils n’ont pas l’intention de lâcher prise.
IMPORTANT - À lire
La révolte des taxis révèle une fracture profonde entre l'État et les travailleurs. Derrière ce conflit se cachent des enjeux géopolitiques majeurs, où les intérêts du capitalisme mondialisé s'imposent au détriment des structures locales.
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