Le 30 mars à 9h, le Commandant Fabrice Saint-Pol et Laurent Artur Du Plessis sont les invités de Nicolas Stoquer, dans Le Libre Journal de Géopolitique Profonde.
Le commandant Fabrice Saint-Pol est un officier de réserve de la Marine nationale française, dont le parcours militaire est marqué par plusieurs promotions significatives. Il a été promu au grade de capitaine de corvette de réserve en 2011, après avoir précédemment atteint les grades de lieutenant de vaisseau de réserve en 2000 et d’enseigne de vaisseau de 2ᵉ classe de réserve en 1994.
Laurent Artur du Plessis est un analyste reconnu pour sa capacité à décrypter les complexités des relations internationales. Dans son ouvrage “Au cœur de la 3e guerre mondiale”, il explore les tensions géopolitiques qui définissent notre époque. Avec une approche rigoureuse et documentée, il examine les stratégies des grandes puissances et les répercussions potentielles sur l’équilibre mondial.
Le régime otano-kiévien perd pied, l’Europe entre en crise politique
La défaite militaire du régime de Kiev ne fait plus aucun doute. Les forces russes, malgré les pertes et les efforts de l’Occident pour ralentir leur progression, ont repris l’initiative stratégique. Les positions ukrainiennes s’effondrent, les lignes de défense se délitent, et les livraisons d’armes occidentales n’ont plus qu’un effet cosmétique. Derrière les discours de bravoure, la réalité du terrain parle d’elle-même : les troupes ukrainiennes reculent, désorganisées, face à une machine de guerre russe consolidée.
Ce revers militaire accélère une crise politique au cœur même de l’Europe. Les dirigeants de l’Union européenne, qui ont vendu à leur opinion publique la promesse d’une victoire sur la Russie, sont désormais confrontés à une vérité explosive. Le mensonge de la supériorité occidentale, répété en boucle par les médias dominants, s’écroule. Le crédit politique de l’oligarchie européiste se dissout. La colère monte dans les opinions publiques, prises entre une récession économique alimentée par les sanctions et une guerre qui n’en finit plus.
La chute du régime otano-kiévien entraînera dans son sillage l’ensemble du projet mondialiste. Celui-ci repose sur l’illusion d’un pouvoir global unifié, d’un ordre moral universel imposé depuis Bruxelles, Washington et Davos. Mais cet édifice vacille. L’opinion européenne rejette de plus en plus ouvertement la soumission stratégique aux États-Unis et la fuite en avant militariste. Le rejet des élites devient systémique. Et avec lui, le rêve globaliste touche à sa fin.
Macron en chef de guerre, vitrine d’un pouvoir aux abois
Emmanuel Macron joue une partition théâtrale. En se mettant en scène sur la base 116 et en appelant à la mobilisation contre une menace fantasmée, il tente de ressusciter une figure présidentielle autoritaire, protectrice, stratégique. Mais personne n’est dupe. Il ne dirige rien, il exécute. Il applique docilement la feuille de route des élites transnationales, qui veulent à tout prix éviter l’écroulement de leur domination idéologique et financière.
La stratégie de la peur devient le dernier levier. Agiter le spectre d’une guerre imminente, manipuler les émotions collectives, enfermer les Français dans une logique de choc permanent : tel est le plan. Macron ne gouverne plus, il conditionne. Le discours martial ne s’appuie sur aucune stratégie cohérente, mais uniquement sur une volonté de contrôle psychologique et politique. L’état de guerre permanent permet d’éteindre les résistances intérieures, de criminaliser l’opposition, de suspendre les libertés au nom de la “sécurité”.
Le président français ne représente plus les intérêts de la nation. Il incarne l’allégeance totale à un agenda global dicté par les cercles de Davos, les banques d’affaires, les technocrates du Forum Économique Mondial. Chaque geste, chaque posture, chaque décision vise à prolonger l’existence d’un système à bout de souffle. Derrière le simulacre guerrier, Macron n’est qu’un relais. Et la France, sous son règne, n’est plus qu’un protectorat idéologique du mondialisme.
L’État profond américain sabote la paix, le risque global monte
Alors que des négociations secrètes se nouent entre Washington et Moscou, les forces profondes de l’État américain s’activent pour torpiller toute issue pacifique. Le complexe militaro-industriel, les cercles néoconservateurs, les réseaux d’influence transatlantiques forment un bloc déterminé à empêcher le retour à un équilibre des puissances. Leur obsession : empêcher à tout prix un recul de l’Occident face à la Russie. Quitte à précipiter le monde dans une guerre généralisée.
Les Européens ne sont que des vassaux dans cette stratégie. Berlin, Paris, Bruxelles obéissent. Le moindre frémissement diplomatique est saboté. Les médias orchestrent l’inversion accusatoire, accusant la Russie de vouloir prolonger la guerre, alors que les provocations viennent systématiquement du camp occidental. Derrière ce rideau de fumée, le plan réel se déploie : multiplier les incidents, provoquer l’irréparable, piéger la Russie dans une escalade incontrôlable. Le risque de guerre totale est devenu une variable stratégique acceptée par les élites.
La tentation du faux drapeau est omniprésente. Les Ukrainiens, désespérés, disposent du soutien logistique des Britanniques, passés maîtres dans les opérations clandestines. Une attaque maquillée, une provocation ciblée, un incident monté en épingle pourraient servir de détonateur. L’objectif est simple : créer le choc, justifier l’entrée directe de l’OTAN dans le conflit, court-circuiter Trump et enfermer le monde dans une logique de guerre globale. Cette dérive est assumée. Elle est planifiée. Elle est imminente.
IMPORTANT - À lire
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Découvrez les dessous de la posture martiale d'Emmanuel Macron, vitrine d'un pouvoir aux abois qui tente de ressusciter une figure présidentielle autoritaire. Notre revue va plus loin et explore les véritables intérêts que le président français sert, loin de ceux de la nation.