L’Ukraine refuse la défaite : l’Occident prépare un piège !

Analyse des stratégies de guerre hybride en Ukraine : sabotage, manipulations et opérations secrètes entre grandes puissances rivales. Analyse des stratégies de guerre hybride en Ukraine : sabotage, manipulations et opérations secrètes entre grandes puissances rivales.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Découvrez les invités de Nicolas Stoquer dans La Matinale de GPTV : Oskar Freysinger, Maxime Chaix, Laurent Henninger et le Général Henri Roure, le 12 juin à 7h.
  • Maxime Chaix expose les opérations clandestines et guerres par procuration en Syrie et Ukraine, révélant les stratégies des puissances nucléaires.
  • Le Général Henri Roure analyse les enjeux géostratégiques des États-Unis dans son nouvel ouvrage « Dieu n’a pas béni l’Amérique ! ».
  • Plongez dans les coups tordus du progressisme militant en Californie, où le chaos est utilisé comme arme contre l’État fédéral.

Le 12 juin à 7h, Oskar Freysinger, Maxime Chaix, Laurent Henninger et le Général Henri Roure sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de GPTV !

Oskar Freysinger est un homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC (Union Démocratique du Centre) et ex-élu au parlement suisse. Il a également exercé la fonction de Secrétaire d’État. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture, la traduction et partage ses analyses en tant que chroniqueur.

Maxime Chaix est un journaliste indépendant, essayiste et traducteur spécialisé dans les opérations clandestines occidentales et la politique étrangère américaine. Il a traduit plusieurs ouvrages de Peter Dale Scott et publié La guerre de l’ombre en Syrie puis Guerre de l’ombre en Ukraine. Défenseur d’un journalisme critique, il dénonce le soutien médiatique aux guerres menées par les puissances occidentales.

Laurent Henninger, historien, est chargé d’études à la Revue « Défense Nationale » . Il est membre du comité de rédaction dGuerres et Histoire , et a collaboré au Dictionnaire de stratégie.

Le Général Henri Roure est officier-général issu des troupes de Marine, Saint-Cyrien, breveté de l’École Supérieure de Guerre et Docteur d’État en Science Politique. Présent sur la liste de Dupont-Aignan et Debout la France pour les élections européennes de 2019, il a décidé de rallier la liste ASSELINEAU-UPR-FREXIT pour les européennes de 2024, où il occupait la 3e place. Auteur engagé, il publie son nouvel ouvrage, Dieu n’a pas béni l’Amérique ! qui offre une réflexion percutante sur les enjeux géostratégiques des États-Unis.

La guerre de l’ombre, arme stratégique des puissances nucléaires

Dans l’ère post-Guerre froide, l’affrontement direct entre grandes puissances nucléaires est devenu une ligne rouge. Mais la guerre, elle, n’a jamais cessé. Elle a seulement changé de visage. En Syrie puis en Ukraine, les grandes puissances ont perfectionné l’art des conflits par procuration, masquant leurs empreintes sous des couches d’alliances, de mercenaires et de récits officiels déformés. Maxime Chaix en dresse le tableau sans détour : les opérations spéciales, les services secrets et les guerres hybrides ont pris le pas sur les armées conventionnelles. Ces guerres s’écrivent dans les interstices du droit international, exploitent les zones grises, et nient toute implication directe. Et lorsqu’un camp s’essouffle sur le champ de bataille, c’est par la ruse, le sabotage et le terrorisme qu’il tente de rétablir l’équilibre.

Le Royaume-Uni incarne à la perfection cette tradition de guerre clandestine. Héritière d’un empire fondé sur la manipulation et la subversion, la « perfide Albion » ne s’est jamais départie de ses méthodes. De la tentative d’empoisonnement d’opposants russes jusqu’aux opérations de déstabilisation sur les territoires européens eux-mêmes, le MI6 et ses relais dans les services ukrainiens, baltes ou polonais mènent une guerre sans uniforme, mais pas sans victimes. Ces coups tordus visent à créer le chaos, tester la réaction adverse, provoquer une erreur. C’est une stratégie d’attrition psychologique autant que géopolitique. Une stratégie risquée, car dans un monde où tout incident peut enflammer une région entière, la marge de manœuvre se réduit.

L’Ukraine, théâtre des opérations désespérées

Face à une contre-offensive otano-ukrainienne désormais moribonde, les tentations sont grandes d’embrasser la voie de la terreur. Sabotages de pipelines, assassinats ciblés, frappes sur les civils dans les zones frontalières russes : les lignes rouges sont franchies méthodiquement, à petite dose, pour tester la patience du Kremlin. Derrière chaque attaque se cache la volonté d’exporter le chaos, de rendre l’espace civil russe vulnérable, de forcer une réaction disproportionnée. Mais Poutine ne tombe pas dans le piège. Sa posture froide, méthodique, vise à éviter l’engrenage fatal que cherchent à provoquer ses adversaires.

Pour autant, la situation reste explosive. Chaque acte désespéré de Kiev soutenu par Londres ou Washington repousse les limites de ce qui peut être toléré. Dans cette équation, le danger vient moins d’un ordre de Moscou que d’un faux pas occidental. Une opération trop voyante, une attaque trop audacieuse, et le théâtre ukrainien peut basculer dans une guerre ouverte, régionale voire mondiale. L’été qui s’ouvre s’annonce comme une zone de haute turbulence. Les actes désespérés deviennent des outils stratégiques, et dans ce contexte, l’ombre du terrorisme d’État plane plus que jamais sur l’Europe.

Les coups tordus du progressisme militant américain

En Californie, bastion woke par excellence, ces forces identitaires prennent les devants dans une guerre d’usure contre l’État fédéral. Derrière les mots d’ordre pour l’égalité et l’inclusion se cache une stratégie d’affrontement systématique : encadrement des manifestations violentes, protection légale des activistes les plus radicaux, soutien logistique d’ONG sous influence. Les émeutes qui ont secoué Los Angeles en juin 2025 ne sont pas des éclats de colère spontanés : elles sont la conséquence directe d’une logique subversive assumée, d’un recours calculé au chaos pour affaiblir un pouvoir jugé illégitime. Les interventions fédérales ont offert aux militants progressistes l’occasion rêvée de transformer la rue en front idéologique.

L’État profond agit en soutien silencieux à cette fronde insurrectionnelle. Services administratifs paralysés, juges complices, médias alignés : la Californie devient une enclave hostile à l’autorité présidentielle. Les minorités sexuelles et raciales instrumentalisées, les réseaux militants encadrés par des élites universitaires et médiatiques, tout converge vers une offensive multidimensionnelle visant à délégitimer Trump et à saboter son second mandat dès les premiers jours. Ces coups tordus ne sont plus des dérives : ils constituent le cœur de la stratégie de reconquête idéologique. Ce n’est plus une opposition démocratique, c’est une guerre civile larvée, où chaque mobilisation, chaque décret, chaque altercation participe à une grande manœuvre de déstabilisation intérieure.

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