Tout ce qu’il faut retenir du sommet pour la « paix » en Ukraine

Zelensky veut transformer l’Ukraine en base militaire occidentale et impose à l’Europe un réarmement total face à la Russie, sans trêve ni issue diplomatique. Zelensky veut transformer l’Ukraine en base militaire occidentale et impose à l’Europe un réarmement total face à la Russie, sans trêve ni issue diplomatique.

Le 28 mars à 12h30, Mike Borowski révèle comment Zelensky transforme l’Ukraine en base militaire occidentale et pousse l’Europe à l’escalade contre la Russie.

Zelensky pousse l’Europe vers une confrontation militaire totale

Volodymyr Zelensky a profité de sa visite à Paris pour accélérer l’escalade militaire entre l’Europe et la Russie. En pleine interview avec plusieurs journalistes européens, il a multiplié les déclarations explosives, affirmant que « Poutine va mourir bientôt » et que les Européens doivent parier sur lui pour mener ce conflit jusqu’au bout. Cette déclaration n’est pas un simple écart de langage : elle s’inscrit dans une stratégie claire de provocation frontale et de mise sous pression de ses alliés. Zelensky ne parle plus de négociations ou de compromis, il parle de victoire, d’argent et de puissance.

Il veut une implication directe de l’Europe dans la guerre. Selon lui, le cessez-le-feu n’est utile que pour préparer l’offensive suivante. Le chef de l’État ukrainien réclame que cette trêve partielle serve à renforcer les capacités de l’Ukraine, mais aussi celles de ses alliés. Il le dit sans détour : « Il faudra aller très vite » dans le réarmement. Ce n’est pas la paix qu’il envisage, mais la préparation d’une guerre de longue durée, avec une Ukraine transformée en tête de pont militaire de l’Occident contre Moscou.

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L’appel lancé à la France, à l’Allemagne et aux autres puissances européennes est brutal : Zelensky veut l’argent gelé des oligarques russes pour acheter des armes, et tout de suite. Les mécanismes légaux et diplomatiques n’ont aucun intérêt à ses yeux. Il les balaie d’un revers de main en dénonçant « la bureaucratie qui ralentit tout ». Le message est limpide : il faut mobiliser les ressources financières de guerre sans attendre. Le droit international devient accessoire, la priorité est militaire.

Une stratégie de militarisation accélérée de l’Europe

Zelensky impose désormais à ses alliés une vision de l’Europe transformée en machine de guerre industrielle. Il exige que les actifs russes soient non seulement confisqués, mais injectés directement dans l’industrie de l’armement en Ukraine comme en Europe. La logique est celle d’une économie de guerre intégrée, dans laquelle l’Ukraine devient le cœur stratégique d’un système militaro-industriel occidental. Cette transformation n’est pas une perspective lointaine : Zelensky veut l’imposer immédiatement, en préparation de la prochaine étape du conflit.

Il annonce une militarisation totale des États européens. Selon lui, l’Allemagne donne déjà l’exemple, et les autres doivent suivre. Il ne s’agit plus seulement d’aider l’Ukraine, mais de se préparer à affronter la Russie sur le long terme. L’idée n’est plus de contenir un conflit, mais de préparer l’Europe à la guerre, en construisant des infrastructures, en développant des usines, en recrutant et en armant massivement. Le réarmement est présenté comme la seule réponse crédible à Moscou, comme la seule garantie de ne pas subir.

Zelensky balaie également les doutes sur l’OTAN. Pour lui, cette organisation est la seule garantie de sécurité, même si les États-Unis se montrent réticents à faire entrer l’Ukraine dans l’alliance. Il insiste sur une vérité qui dérange : si les Américains ne veulent pas s’engager pleinement, alors l’Europe doit prendre le relais, seule s’il le faut. Le basculement est net : Zelensky déplace le centre de gravité de la guerre de Washington vers Bruxelles, de l’OTAN vers un système d’alliances « volontaires », piloté par Paris et Londres.

Zelensky n’a jamais voulu la paix

Les masques tombent : Zelensky n’a jamais été un chef d’État en quête de paix, mais un opérateur stratégique d’un conflit permanent. Chaque cessez-le-feu est vu comme une pause tactique. Chaque appel à l’aide est une demande de munitions, pas de médiation. Son objectif n’est pas la stabilité mais l’épuisement de la Russie, coûte que coûte, avec l’Europe comme principal levier. Ses discours le confirment : tant que Poutine est au pouvoir, la guerre doit continuer, et même s’intensifier.

Sa rhétorique est celle d’un chef de guerre, pas d’un diplomate. Zelensky ne parle pas d’accords de paix, de compromis territoriaux ou de neutralité. Il parle de mort, d’effondrement, de victoire par la force. Il ne tend pas la main, il charge. Il n’espère pas une issue politique, il veut une rupture totale du système russe, par des pressions économiques, militaires et sociales. Il affirme que « Poutine n’a peur que de la société russe », preuve qu’il mise sur une explosion interne du régime plutôt que sur une solution externe.

En insultant Poutine et Trump depuis Paris, en accusant Washington d’être « sous influence russe », Zelensky aligne ses alliés par la force du verbe et l’agressivité. Il utilise la scène médiatique européenne pour radicaliser les positions, exclure les modérés et piéger les hésitants. C’est une logique de polarisation brutale : qui n’est pas avec lui est contre lui. L’Europe est ainsi sommée de se battre, de payer, de s’aligner. Le président ukrainien ne demande plus du soutien, il exige l’engagement total dans un conflit qui ne connaît ni trêve ni sortie diplomatique.

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