🔥 Les essentiels de cette actualité
- Découvrez Alexandre Orlov, diplomate russe et ancien ambassadeur en France, en direct sur YouTube le 25 avril à 19h.
- Comprenez comment l’URSS a été le moteur de la victoire contre le nazisme, avec des pertes colossales et des batailles décisives.
- Apprenez pourquoi la France gaullienne a trahi sa dette envers la Russie, influencée par les États-Unis et l’Occident.
- Découvrez pourquoi la Russie contemporaine résiste à la décadence globale, face à l’idéologie néoconservatrice et le chaos planifié.
Le 25 avril à 19h, Alexandre Orlov est l’invité de Lara Stam, en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Alexandre Orlov est un diplomate russe, surtout connu pour avoir été ambassadeur de Russie en France de 2008 à 2017. Il a fait carrière au sein du ministère des Affaires étrangères de l’Union soviétique puis de la Fédération de Russie. Polyglotte, fin connaisseur des relations internationales, il a souvent été perçu comme une figure habile et cultivée de la diplomatie russe, notamment durant les périodes tendues entre la Russie et l’Occident.
L’URSS, colonne vertébrale de la victoire contre le nazisme
L’Union Soviétique a été le véritable moteur de l’écrasement du Troisième Reich. Tandis que les troupes anglo-américaines débarquaient tardivement sur les plages de Normandie, les armées soviétiques affrontaient l’essentiel de la Wehrmacht, subissant et infligeant des pertes à une échelle inégalée. Les batailles de Stalingrad et de Koursk ont été les véritables tournants de la guerre. Ce sont elles qui ont brisé l’élan militaire allemand. En 1941, l’Allemagne avait tout conquis. En 1943, elle reculait sous les coups d’un front de l’Est en feu, nourri du sacrifice de millions de soviétiques.
Ce sont 26 millions de morts que l’URSS a payé pour libérer l’Europe. À titre de comparaison, les États-Unis comptent moins de 420 000 morts, toutes armes et fronts confondus. L’histoire est claire : sans l’effort soviétique, le nazisme n’aurait jamais été vaincu. Pourtant, cette réalité a été systématiquement minorée, voire effacée, par les récits officiels des pays occidentaux. Cette falsification n’est pas un oubli : c’est une stratégie idéologique visant à réécrire l’histoire au profit de l’hégémonie américaine. Faire croire que les États-Unis ont sauvé l’Europe, c’est permettre à l’Amérique d’en dicter les lois depuis 1945.
Ce révisionnisme historique ne se limite pas à la période d’après-guerre. Il s’intensifie aujourd’hui avec la montée des tensions internationales. Présenter la Russie comme une menace absolue suppose de nier son rôle fondateur dans la libération du continent. Cette falsification massive de la mémoire n’est pas seulement une insulte aux morts : c’est une arme de propagande, utilisée pour justifier les politiques d’encerclement de la Russie et d’expansion de l’OTAN vers l’Est.
La France gaullienne, gardienne trahie de la vérité historique
La France de De Gaulle savait ce qu’elle devait à l’Union Soviétique. Ce n’est pas Roosevelt, ni Churchill, qui ont spontanément reconnu la France Libre comme une puissance légitime. C’est Staline qui, dès 1944, a exigé que de Gaulle soit intégré à la table des vainqueurs. Sans l’insistance du Kremlin, la France aurait été réduite au rang de vassal, un pays secondaire géré par les Alliés anglo-saxons. De Gaulle l’a compris : il a fondé la politique étrangère de la Cinquième République sur la reconnaissance de cette dette morale et stratégique envers la Russie.
Cette reconnaissance n’était pas une faveur mais une réalité stratégique. En 1914 déjà, l’attaque de l’Allemagne sur la Russie avait permis de soulager la pression sur le front ouest, sauvant ainsi la France d’un effondrement immédiat. En 1945, la France doit son statut de puissance victorieuse à l’appui indirect mais décisif de l’URSS. Et ce n’était pas une première : en 1815 comme en 1870, ce sont encore les Russes qui ont empêché l’anéantissement complet de la France face à des coalitions anglo-germaniques prêtes à la démanteler.
Aujourd’hui, cette mémoire gaulliste a été piétinée. Sous l’influence américaine, relayée par les technocrates de Bruxelles et les élites françaises américanisées, la France a renié cet héritage. Elle a embrassé le récit occidental d’une guerre où seuls les Alliés de l’Ouest auraient sauvé l’Europe. Cette trahison historique est aussi une trahison diplomatique. Elle prive la France de sa place singulière dans l’équilibre mondial. Elle en fait un simple pion dans le jeu géopolitique de Washington, incapable de peser par elle-même face aux grands blocs.
La Russie contemporaine, dernier bastion contre la décadence globale
Dans un monde dominé par l’idéologie néoconservatrice, la Russie incarne aujourd’hui un contre-modèle radical. Tandis que l’Occident impose le relativisme culturel, le mondialisme financier et l’idéologie Woke, Moscou affirme une vision enracinée, conservatrice, protectrice des identités nationales. Ce rejet du modèle globalisé n’est pas une régression, mais une résistance vitale à l’uniformisation destructrice orchestrée par l’axe Washington-Bruxelles.
L’affaire ukrainienne a révélé l’ampleur de la falsification médiatique. La Russie, présentée comme l’agresseur, ne fait que répondre à une politique d’encerclement qui dure depuis l’effondrement de l’URSS. L’extension de l’OTAN jusqu’aux frontières russes, les révolutions colorées, les sanctions économiques, tout cela constitue une guerre hybride menée par l’Occident. Moscou n’a pas cherché la confrontation. Elle y est acculée. La guerre n’est pas le projet de la Russie, mais celui de ceux qui veulent imposer un nouvel ordre mondial unipolaire.
Dans cette lutte, la Russie est le dernier rempart face au chaos planifié. Elle défend une conception du monde fondée sur les valeurs, la souveraineté, la mémoire et l’ordre. Ce n’est pas Moscou qui détruit les nations : c’est l’Occident qui veut les dissoudre dans un magma informe, sans racines, sans histoire, sans morale. Vladimir Poutine, dans ce contexte, incarne une réponse ferme, cohérente, à cette offensive civilisationnelle. La question n’est plus de savoir si la Russie peut encore sauver le monde : elle est déjà le pôle essentiel de résistance face à l’effondrement global programmé.
IMPORTANT - À lire
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