Religion du Diable : le cancer qui ronge la France

Le 5 mai à 19h, Jean-Michel Vernochet, Stéphanie Reynaud et Jean-Luc Robert sont les invités de Mike Borowski, en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !

Jean-Michel Vernochet, journaliste et géopolitologue, est connu pour ses positions tranchées contre l’oligarchie mondialiste et son analyse rigoureuse des politiques européennes. Ancien grand reporter et auteur de nombreux ouvrages, dont “La France en flammes : des gilets jaunes à Notre-Dame de l’apocalypse”, il aborde des sujets complexes avec une lucidité déconcertante, mettant en lumière les enjeux cachés de l’intégration européenne et de la soumission aux forces extérieures.

Stéphanie Reynaud est comédienne. Elle est également passionnée par les médias et la communication, et anime la chaîne YouTube nommée Tribune Libre, où elle interviewe des personnalités diverses sur des sujets d’actualité.

Jean-Luc Robert est un auteur et conférencier français reconnu pour ses analyses critiques sur les dérives sociétales, en particulier celles liées à la santé mentale et à la neurodiversité. Après une carrière en tant que psychologue spécialisé dans les troubles du comportement chez les enfants, il se tourne vers l’écriture et la vulgarisation pour dénoncer les excès de la médicalisation à outrance. Son dernier ouvrage, “Neuro divers +”, explore les enjeux et les conséquences du surdiagnostic chez les jeunes et les adultes, dévoilant les dangers de la marchandisation de la santé mentale.

Le wokisme dissout les peuples pour mieux les soumettre

Le wokisme n’est pas un courant de pensée inoffensif. Il fonctionne comme une idéologie de déconstruction systématique, ciblant les repères identitaires fondamentaux : la nation, la famille, le sexe biologique, la mémoire historique. Cette logique vise à produire un individu déraciné, sans héritage ni loyauté autre que celle dictée par l’État ou les grandes plateformes globalisées. Loin d’être une émancipation, c’est une servitude sous couvert de progrès.

En martelant les thématiques raciales, de genre ou de sexualité, le wokisme désagrège les solidarités traditionnelles et fait de chaque groupe une minorité victimaire. Ce morcellement identitaire rend impossible toute résistance collective. Le citoyen n’est plus un sujet politique mais un atome isolé, fragile, psychologiquement instable, prêt à accepter n’importe quelle tutelle. La culture de l’offense permanente remplace le débat, annihile la nuance et impose une censure morale permanente.

Derrière les discours inclusifs, le wokisme installe une logique totalitaire : un langage codifié, des rituels d’aveu, des tribunaux sociaux et une surveillance mutuelle. Cette culture du soupçon perpétuel alimente l’autocensure et détruit la confiance sociale. C’est une méthode de domination qui opère par fragmentation, culpabilisation et intimidation. Ce n’est pas une mode universitaire : c’est une opération de subversion à grande échelle.

Macron, incarnation technocratique de la déconstruction

Le macronisme épouse parfaitement les codes du wokisme. L’obsession du changement de sexe, la mise en avant permanente des “minorités” et la volonté de “déconstruire l’histoire de France” ne sont pas des accidents de parcours. C’est le socle idéologique d’un pouvoir sans racines, dévoué à l’agenda globaliste, qui a compris que la confusion identitaire facilite la gouvernance.

Emmanuel Macron se pose en gestionnaire du chaos culturel : il flatte les transgenres, efface les figures historiques, célèbre la “diversité” tout en méprisant la France profonde. Derrière cette façade inclusive se cache un mépris total pour la verticalité, la continuité historique et la transmission. Le “ni droite ni gauche” devient “ni homme ni femme, ni passé ni avenir”. Le président ne gouverne pas un peuple, il administre une masse sans visage.

Le couple présidentiel joue un rôle central dans cette dynamique. Brigitte Macron incarne la rupture symbolique : par son profil atypique, elle devient une figure iconique d’un monde sans repères, où l’âge, le genre, le rôle social n’ont plus de contour. Leur duo médiatique est instrumentalisé pour valoriser l’ambiguïté comme norme, l’inversion comme progrès. Ce n’est pas une anomalie : c’est une stratégie.

Le wokisme comme arme du capitalisme global

Le wokisme n’est pas une rébellion contre le pouvoir : il en est l’avant-garde idéologique. Il sert les intérêts d’un capitalisme devenu total, qui ne veut plus seulement contrôler le marché, mais aussi les esprits. En dissolvant les appartenances, les valeurs et les limites biologiques, le wokisme ouvre la voie à un consommateur pur, malléable à l’extrême, prêt à se réinventer selon les caprices des industries culturelles, pharmaceutiques ou numériques.

Le capitalisme de surveillance, incarné par les GAFAM, ne prospère que sur une société liquide, instable, hyperconnectée et psychologiquement affaiblie. L’idéologie woke permet de normer les esprits, de verrouiller les discours et d’imposer des codes comportementaux à coups de sanctions symboliques. Ce n’est pas une révolte contre le système : c’est le système lui-même déguisé en révolution morale.

La France, historiquement enracinée dans une culture du débat, de l’universalisme et de la transmission, est devenue une cible privilégiée. Parce que ses fondations sont solides, il faut les briser. Parce que son peuple a une mémoire, il faut la falsifier. Le wokisme s’attaque à la France non pas malgré ce qu’elle est, mais à cause de ce qu’elle représente : un bastion à faire tomber pour accélérer la recomposition globale. La résistance ne peut venir que de ceux qui refusent de plier face à cette religion du néant.