Le 31 octobre à 7h, Claude Janvier et Laurent Martin Saint Leon sont les invités de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, en direct dans La Matinale sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre se nomme « L’État Profond Français » .
Laurent Martin Saint Léon est un lobbyiste.
Retraites, taxes et dette : le naufrage programmé de la France
La France en 2024 ne peut plus être qualifiée de nation souveraine ; son système politique n’est plus qu’un vaste décor où les politiciens agissent comme de simples figurants, cherchant à maintenir l’illusion d’une gestion d’État tandis que le pays s’enfonce dans une crise inéluctable. Cette mise en scène se révèle particulièrement à travers le dossier des réformes des retraites, une réforme qui n’est ni faite pour les citoyens, ni pour la pérennité du système social, mais plutôt pour se conformer aux attentes des grandes institutions économiques internationales. Le Rassemblement National, souvent perçu comme un dernier rempart contre la mondialisation, se retrouve dans une impasse, incapable de résister aux pressions externes.
Pendant ce temps, les classes moyennes et populaires, déjà fragilisées, subissent le poids d’une taxation insoutenable. Cette pression fiscale ne fait qu’aggraver la perte de pouvoir d’achat et l’étouffement de la liberté économique, deux piliers qui garantissaient autrefois une certaine qualité de vie. Derrière ces augmentations d’impôts se cache la réalité d’une dette nationale abyssale : un gouffre financier qui pèse sur l’avenir de la France et repousse toute perspective de redressement. Cette dette, soigneusement camouflée par les discours officiels, est une épée de Damoclès pour la société française, menaçant de briser toute chance de prospérité durable.
Les politiques désertent le navire
Face à cette situation, certains responsables politiques anticipent la chute inévitable. Bruno Le Maire a récemment commencé à se détacher subtilement de ses responsabilités, probablement conscient du naufrage imminent. Un départ qui, loin d’être isolé, pourrait marquer le début d’une série de démissions stratégiques. Anne Hidalgo pourrait-elle suivre, elle aussi, ce chemin d’abandon ? L’on observe alors une scène politique en décomposition, où l’opportunisme et l’intérêt personnel priment sur la défense du bien commun. Ceux qui autrefois se présentaient comme les défenseurs d’une France forte cherchent aujourd’hui des portes de sortie.
La France, quant à elle, poursuit son inexorable effondrement, laissant derrière elle un paysage déserté de sa souveraineté et de son identité nationale. En substituant les intérêts du pays à ceux des ambitions personnelles de certains, nos dirigeants abandonnent progressivement le navire, conscients que l’État-nation France s’efface.
Bruxelles aux commandes : une Europe uniformisée et sans identité
En parallèle, un agenda mondialiste avance, implacable et silencieux. Cet Agenda 2030, qui prétend apporter prospérité et stabilité, impose en réalité un modèle de gouvernance homogène à l’ensemble de l’Europe, forçant les États-nations à se soumettre à un contrôle supranational. Ce schéma s’étend de la France à l’Italie et au Benelux, conduisant chaque pays européen à adopter des politiques qui reflètent davantage une idéologie mondialiste qu’une adaptation aux besoins de leurs propres citoyens. Cette Europe, désormais gouvernée depuis Bruxelles, laisse peu de place aux voix nationales, tandis que les institutions mondialisées se multiplient et prennent racine dans tous les secteurs de la gouvernance.
Comme des champignons qui prolifèrent en automne, ces structures globalistes envahissent chaque domaine du pouvoir politique, économique et social, effaçant les caractéristiques uniques de chaque pays au profit d’un modèle standardisé. Cette invasion progressive menace la France, autrefois bastion de la souveraineté, désormais pion avancé dans la marche forcée vers une Europe centralisée. Jusqu’où les citoyens français sont-ils prêts à voir disparaître leur indépendance pour satisfaire un modèle mondialiste étranger aux valeurs nationales ?
Macron ampute la France
Emmanuel Macron suit sans détour une politique étrangère alignée sur des intérêts précis et opaques. Son soutien au Hezbollah au Liban et ses démarches au Maroc ne sont pas de simples choix diplomatiques : elles traduisent une stratégie méthodique de cession d’actifs français. Ce processus de dépeçage s’intensifie avec la vente de secteurs stratégiques, du Doliprane jusqu’aux infrastructures de santé, où l’influence de Rothschild s’impose sans détour. Ces cessions répondent à une logique inflexible : Macron applique l’agenda 2027, déterminé à transformer la France en un État amputé de ses richesses économiques et symboliques, réduit à un simple rouage dans le mécanisme mondialiste.
L’État-nation France s’efface à vue d’œil, ses ressources clés bradées aux intérêts internationaux, avec un président inflexible dans sa volonté de remodeler la France selon les impératifs mondialistes. En diminuant ses institutions nationales et en priorisant les projets internationaux, Macron impose une trajectoire de déclin à la France, dont l’identité et les acquis sont sacrifiés sur l’autel de la globalisation. Ce processus implacable abandonne les citoyens à des conséquences économiques et sociales dramatiques, laissant une nation en perte de contrôle, confrontée à un effacement irréversible de sa souveraineté.
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