Le 2 janvier à 19h, Gérard Faure-Kapper, Christophe Degrave et Maître Katia Debay sont les invités de La Grande Émission animée par Mike Borowski en direct sur Géopolitique Profonde.
Gérard Faure-Kapper, ex-banquier au Crédit Mutuel, est un militant contre les abus bancaires. Fondateur de l’APLOMB, il aide particuliers et entreprises à contester les frais illégaux. Auteur de plusieurs ouvrages, il dénonce les dérives du système bancaire et a remporté des victoires judiciaires notables. Surnommé le « Robin des bois » des banques, il sensibilise le public à travers ses écrits et interventions.
Christophe Degrave est un avocat français spécialisé en propriété intellectuelle. Après avoir prêté serment le 13 décembre 2006, il exerce au barreau de Paris. Il est associé au cabinet @MARK, où il assiste et conseille ses clients dans l’obtention, la protection et la défense de leurs droits de propriété industrielle en France et à l’international. Par ailleurs, Christophe Degrave est également Directeur Général de l’entreprise KPF SI, basée à Lille.
Maître Katia Debay, avocate inscrite au barreau de Versailles depuis 1997, est spécialisée en droit du travail et en droit bancaire. Elle a développé une expertise notable dans la contestation des frais bancaires abusifs et la défense des emprunteurs. En collaboration avec Gérard Faure-Kapper, elle a remporté de nombreuses victoires judiciaires contre des établissements financiers, obtenant des remboursements significatifs pour ses clients. Son cabinet, situé à Versailles, offre des services personnalisés et spécialisés, avec une réactivité appréciée par sa clientèle.
Les grandes banques françaises, à commencer par le Crédit Mutuel, multiplient les pratiques illégales pour siphonner les trésoreries des entreprises. Les frais bancaires illégaux coûtent 60 milliards d’euros sur 10 ans, asphyxiant des milliers de TPE, PME et agriculteurs. Ces pratiques, condamnées par la justice à plusieurs reprises, continuent en toute impunité. Voici comment ces institutions orchestrent un véritable racket économique.
Le Crédit Mutuel : L’hypocrisie d’une banque prétendument mutualiste
Le Crédit Mutuel se présente comme une banque « sans actionnaire », censée être au service de ses sociétaires. La réalité est tout autre. Sous couvert de mutualisme, cette banque impose des commissions d’intervention illégales, des frais prélevés sur des incidents de paiement. Ces prélèvements, souvent abusifs et mal justifiés, explosent les trésoreries des petites entreprises et des indépendants, les poussant à la faillite.
Ces frais sont d’autant plus choquants qu’ils frappent en priorité les plus fragiles. Agriculteurs, artisans et entrepreneurs, déjà sous pression, deviennent les victimes d’un système bancaire qui agit en prédateur. En dix ans, ce sont 60 milliards d’euros extorqués, mettant à genoux des milliers d’acteurs économiques essentiels au tissu local. Tandis que les publicités du Crédit Mutuel vantent la solidarité et la proximité, la réalité est celle d’une machine à profit, peu importe les dégâts humains et économiques.
Commissions d’intervention : Une fraude industrielle protégée par le système
Les commissions d’intervention ne sont pas seulement abusives, elles sont illégales. En France, 24 jugements ont condamné les banques pour ces pratiques contraires au droit. Malgré cela, les établissements continuent comme si de rien n’était. Pourquoi ? Parce que les sanctions sont dérisoires comparées aux gains engrangés. Pour chaque euro d’amende, les banques en gagnent mille grâce à ces frais. Le message est clair : enfreindre la loi est rentable.
Ce scandale traduit l’impuissance – ou la complaisance – de l’État face aux géants bancaires. Les régulateurs n’interviennent pas, les gouvernements ferment les yeux, et les banques poursuivent leur pillage en toute tranquillité. Cette immunité institutionnalisée alimente le « bankergate », un système où les intérêts des grands groupes passent avant ceux des citoyens et des entreprises. Pendant ce temps, les entrepreneurs sombrent, étranglés par des frais qu’ils ne peuvent ni éviter ni contester efficacement.
Les conséquences : Des milliers d’entreprises détruites
Ces pratiques illégales ont des conséquences désastreuses sur l’économie réelle. Chaque année, des milliers de TPE et PME déposent le bilan à cause d’une trésorerie détruite par les frais bancaires. Les agriculteurs, déjà en difficulté face à la concurrence internationale et aux aléas climatiques, subissent de plein fouet ces prélèvements qui aggravent leur précarité.
Le phénomène ne se limite pas à quelques cas isolés. Il s’agit d’une hémorragie nationale qui affaiblit durablement l’économie française. Les zones rurales sont les plus touchées, avec des villages entiers perdant leurs entreprises locales. Ces faillites sont les conséquences directes d’un système bancaire vorace, prêt à sacrifier l’économie réelle pour gonfler ses profits.
Comment se protéger face à ce système prédateur ?
Face à un système bancaire hors de contrôle, les entrepreneurs et les particuliers doivent agir pour protéger leurs finances. Voici quelques solutions concrètes :
- Diversifiez vos relations bancaires : Ne dépendez pas d’une seule banque. Avoir plusieurs comptes réduit le risque d’être pris au piège par des frais abusifs.
- Privilégiez les banques alternatives : Des banques éthiques, coopératives ou digitales offrent des services souvent moins coûteux et plus transparents.
- Négociez vos conditions bancaires : Les frais ne sont pas gravés dans le marbre. Faites appel à des experts pour renégocier vos contrats et limiter les ponctions.
- Saisissez la justice : Si vous êtes victime de commissions d’intervention illégales, n’hésitez pas à consulter un avocat spécialisé. Des associations et collectifs existent pour accompagner les entreprises dans leurs démarches.
Les organisations professionnelles, les syndicats et les associations de consommateurs doivent exiger des sanctions réelles contre ces abus.
2 réponses
C’est bisar d’ordinaire c’est le crédit agricole qui est le rapace…vous êtes sur que c’est pas un contre feu ? Chaque crédit mutuel est quasiment autonome… Perplexe…