Le 18 janvier à 12h30, Mike Borowski vous donne rendez-vous pour un direct sur un sujet explosif en direct sur Géopolitique Profonde.
Le gouvernement français agite à nouveau la menace sanitaire. Yannick Neuder, ministre de la Santé, annonce une pandémie de grippe dramatique. Derrière ce discours alarmiste, un objectif se dessine : réinstaurer des mesures coercitives, à commencer par la vaccination obligatoire des soignants, suspendue mais jamais réellement abandonnée depuis le Covid-19. Ce scénario révèle une volonté claire de reprendre le contrôle sous couvert d’une crise sanitaire.
Une pandémie de grippe gonflée pour justifier la dictature
Le mot est lâché : dramatique. Selon le gouvernement, les hôpitaux seraient sous tension, particulièrement dans les urgences. Les médias relayent ces informations sans recul, insistant sur une saturation supposée des établissements hospitaliers. La grippe, une maladie saisonnière bien connue, est soudain présentée comme un fléau inédit. Mais les chiffres manquent cruellement de transparence. Ni les taux de mortalité ni les comparaisons avec les années précédentes ne justifient ce niveau de panique.
L’objectif est clair : préparer les esprits à accepter des mesures radicales. Le précédent du Covid-19 a montré que la peur est un levier puissant. Aujourd’hui, l’État rejoue la même partition. L’idée de rendre la vaccination obligatoire pour les soignants, évoquée sans détour par Yannick Neuder, traduit une reprise des politiques autoritaires. Mais au-delà des hôpitaux, c’est toute la société qui pourrait être touchée.
Une loi prête à être réactivée
La loi du 5 août 2021, imposant des obligations vaccinales strictes aux soignants, n’a jamais été abrogée. Elle est simplement suspendue. Ce détail juridique permettrait au gouvernement de réactiver rapidement des dispositifs liberticides. Parmi eux : la suspension des professionnels de santé non vaccinés, le retour du pass sanitaire, voire des confinements déguisés.
Ce cadre légal dormant n’est pas anodin. Il reflète une stratégie plus large, où l’urgence sanitaire sert d’outil pour imposer un contrôle social renforcé. Les précédents confinements et restrictions ont montré que l’État peut mobiliser ces leviers pour limiter la contestation sociale. Dans un contexte économique tendu, marqué par la flambée des prix de l’énergie et la colère liée à la réforme des retraites, une crise sanitaire orchestrée devient un moyen efficace de désamorcer les tensions populaires.
Le spectre du Covid-19 plane sur la France
Les parallèles avec la pandémie de Covid-19 sont troublants. Une situation sanitaire exagérée. Une communication gouvernementale basée sur la peur. Des mesures liberticides mises en avant au nom du bien commun. Tout cela ressemble à un scénario déjà vu. Mais cette fois, le retour des mesures pourrait ne pas trouver le même écho auprès d’une population échaudée.
Les soignants non vaccinés, mis au ban de la société lors de la crise Covid, n’ont toujours pas été pleinement réintégrés. Les blessures sociales de cette période restent ouvertes. Pourtant, le gouvernement persiste dans sa stratégie de division. En ciblant les soignants, il désigne une fois de plus un bouc émissaire facile, tout en testant la capacité de résistance de la société face à de nouvelles restrictions.
Une crise politique déguisée en crise sanitaire
Derrière le discours sanitaire se cache une réalité politique. Le gouvernement cherche à reprendre la main sur une opinion publique de plus en plus critique. Les Gilets jaunes ont montré la fragilité du pouvoir face à une contestation populaire bien organisée. Réduire les libertés, imposer des restrictions et diviser les Français sont autant de moyens de museler cette opposition.
La pandémie de grippe n’est peut-être que le prétexte. En dramatisant la situation, l’État teste sa capacité à imposer des mesures controversées sans provoquer de révolte. Le ciblage des soignants n’est que le début. Si la population accepte passivement, rien n’empêchera un retour complet aux restrictions de type Covid-19, y compris des confinements ou des couvre-feux.
Résister à la manipulation par la peur
La peur ne doit plus être utilisée comme arme pour justifier des restrictions liberticides. La grippe n’est pas un phénomène nouveau, et son impact, bien que sérieux, ne justifie en rien un tel niveau de panique.
Les Français doivent se poser la question essentielle : jusqu’où laisserons-nous l’État contrôler nos vies sous prétexte de nous protéger ? La crise de Covid-19 a montré que les libertés perdues sont difficiles à regagner.