Le 24 février à 19h, Karl Zéro et Jean-Luc Robert sont les invités de Mike Borowski, sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Karl Zéro, de son vrai nom Marc Tellenne, est un journaliste d’investigation, réalisateur et producteur français reconnu pour son approche provocatrice et son ton satirique. Depuis ses débuts dans les médias avec l’émission Le Vrai Journal sur Canal+, Karl Zéro a construit sa notoriété en exposant des scandales et en abordant des sujets controversés.
Fondateur du magazine L’Envers des Affaires, il propose des enquêtes approfondies sur des affaires peu médiatisées ou délibérément cachées, s’intéressant particulièrement aux thématiques de corruption, de réseaux d’influence, et d’abus institutionnels.
Jean-Luc Robert est un auteur et conférencier français reconnu pour ses analyses critiques sur les dérives sociétales, en particulier celles liées à la santé mentale et à la neurodiversité. Après une carrière en tant que psychologue spécialisé dans les troubles du comportement chez les enfants, il se tourne vers l’écriture et la vulgarisation pour dénoncer les excès de la médicalisation à outrance. Son dernier ouvrage, “Neuro divers +”, explore les enjeux et les conséquences du surdiagnostic chez les jeunes et les adultes, dévoilant les dangers de la marchandisation de la santé mentale.
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Un prédateur dissimulé sous la blouse blanche
Pendant plus de 30 ans, Joël Le Scouarnec a utilisé son statut de chirurgien pour abuser de la vulnérabilité de ses patients. Il a exercé dans plusieurs hôpitaux de l’ouest de la France, notamment à Loches, Vannes, Lorient, Quimperlé et Jonzac, opérant sur des enfants endormis sous anesthésie. Dans les blocs opératoires, les salles de réveil et même son propre bureau, il pratiquait des violences sexuelles en toute impunité. Sa position lui permettait d’agir sans éveiller les soupçons, sous prétexte d’examens médicaux ou de gestes techniques nécessaires.
L’enquête a révélé des carnets macabres, où il détaillait minutieusement chaque crime. Ces journaux, écrits entre 1989 et 2017, contenaient les noms des victimes, leurs âges et les sévices subis. Plus de 299 patients ont été identifiés, dont 256 mineurs, certains âgés de quelques mois seulement. Il utilisait des listes sordides, classant ses victimes sous les appellations de “Vulvettes” et “Quéquettes”, avec une fascination malsaine pour la domination. Son domicile cachait un univers pédo-criminel, où il accumulait poupées, perruques et supports pédopornographiques, se construisant un monde parallèle de perversion.
Une omerta médicale et judiciaire inexcusable
Le Scouarnec aurait dû être stoppé bien plus tôt. En 1997, sa propre sœur le suspecte d’abus sur sa fille. Deux ans plus tard, ses nièces confirment avoir été victimes. Pourtant, aucune plainte n’est déposée, et le silence familial permet au prédateur de poursuivre ses crimes. En 2005, il est condamné pour possession d’images pédopornographiques à seulement quatre mois de prison avec sursis. Malgré ce signal d’alarme, il continue à opérer comme si de rien n’était.
Un psychologue hospitalier de Quimperlé alerte la direction en 2006, signalant la dangerosité du chirurgien. Le Conseil de l’Ordre des Médecins et la Ddass sont informés, mais l’administration préfère fermer les yeux. Le directeur de l’établissement, dans un courrier officiel, reconnaît la condamnation du médecin, tout en vantant son “professionnalisme” et son “excellente relation avec les patients”. Cette inaction coupable a permis à Le Scouarnec de continuer à violer et agresser en toute impunité pendant encore plus de 10 ans.
Un procès crucial pour la vérité et la justice
Il aura fallu le courage d’une fillette de six ans pour faire tomber Le Scouarnec. En 2017, elle raconte à ses parents que leur voisin lui a montré son sexe, lui a demandé de se déshabiller, et a commis des attouchements. Cette révélation déclenche l’arrestation du chirurgien et une perquisition chez lui. Ce jour-là, les enquêteurs découvrent l’ampleur du cauchemar : des carnets remplis d’aveux, des centaines de victimes répertoriées, des objets fétichistes, et un stock de matériel pédopornographique.
Condamné une première fois en 2020 à 15 ans de réclusion, Le Scouarnec comparait aujourd’hui pour 111 viols et 199 agressions sexuelles. Le procès, qui durera quatre mois, est une épreuve pour les survivants, dont beaucoup n’ont aucun souvenir des agressions, ayant été endormis sous anesthésie. Ce scandale révèle l’omerta médicale qui l’a protégé, et l’absence de réaction des autorités malgré les signaux d’alerte depuis des décennies. Ce procès doit non seulement punir ce monstre, mais aussi faire la lumière sur les complicités silencieuses qui ont permis l’un des pires crimes pédocriminels de l’histoire de France.
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2 réponses
Le mode « avion » ne permet à votre téléphone d’avoir internet que si vous avez un câble RJ-45 (câble réseau) branché à votre téléphone (via un adaptateur USB) à un bout et au routeur(la box) à l’autre bout.
Mais si vous utilisez votre téléphone pour avoir le partage de connexion sur votre ordinateur et ainsi avoir internet sur votre ordinateur grâce à votre téléphone, ça n’est pas la solution car le téléphone n’a qu’un port USB : vous ne pouvez utiliser le mode avion.
Si vous voulez utiliser le mode avion alors le mieux est d’avoir un câble RJ-45 branché à la box à un bout et à votre ordinateur à l’autre bout et de déconnecter tout Wi-fi (meilleure sécurité)
ou
d’avoir un câble RJ-45 branché au téléphone via un adaptateur reconnu (toutes les marques ne marchent pas sur iPhone) à un bout et à la box à l’autre bout.
Le cable RJ-45 garanti un débit stable contrairement au ondes.
Voilà pour le mode avion.
Justice et République sont des notions incompatibles.
La République est le paradis des magouilles et du copinage.