Le 13 mars à 7h, Oskar Freysinger, Carl Lang, François Martin et François Costantini sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu en direct sur Géopolitique Profonde.
Oskar Freysinger est un homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC (Union Démocratique du Centre) et ex-élu au parlement suisse. Il a également exercé la fonction de Secrétaire d’État. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture, la traduction et partage ses analyses en tant que chroniqueur. Son dernier ouvrage est Animalia, aux éditions Serena.
Carl Lang est un homme politique. Il débute sa carrière en rejoignant le Front national (FN) en 1978, où il occupe divers postes de direction, notamment celui de secrétaire général. Il est élu député européen en 1994 et conserve ce mandat jusqu’en 2009. En 2009, en désaccord avec la direction du FN, il fonde le Parti de la France (PDF), qu’il préside jusqu’en 2019.
François Martin, géopolitologue, journaliste et essayiste français, fort de 40 ans d’expérience dans le commerce international de l’alimentaire et maîtrisant six langues, est reconnu pour ses analyses approfondies des enjeux internationaux.
François Costantini est Docteur en Science politique de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris. Professeur associé à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth et membre du Centre de Politique Étrangère de la Sorbonne, il est spécialisé dans les enjeux géopolitiques contemporains. Auteur de plusieurs ouvrages de référence, il a notamment publié « Les relations internationales en fiches« , un livre essentiel pour comprendre les grandes dynamiques mondiales actuelles, ainsi que « Le Liban : Histoire et destin d’une exception« , qui analyse en profondeur les spécificités historiques et politiques du pays du Cèdre.
Marco Rubio enterre le monde unipolaire
Le 30 janvier 2025 marque une rupture historique : Marco Rubio annonce la fin définitive du monde unipolaire, reléguant aux oubliettes la doctrine de Brzezinski. L’affrontement direct entre les États-Unis et la Russie n’aura pas lieu sur le plan géopolitique. Les rapports de force évoluent, et la bipolarité fait place à une nouvelle répartition des puissances.
Les États-Unis ne cherchent plus à imposer un ordre mondial hégémonique, mais à redéfinir leurs alliances selon des critères idéologiques et civilisationnels. Ce changement stratégique majeur ouvre la voie à une coopération inédite entre Washington et Moscou, fondée sur des valeurs communes. Pendant que l’Europe s’accroche à une vision dépassée des rapports internationaux, la nouvelle alliance russo-américaine se dessine autour de principes identitaires et conservateurs.
JD Vance impose un conservatisme frontal à l’Europe
Lors de la Conférence de Munich, JD Vance ne parle pas de menaces militaires ni d’équilibres stratégiques. Il frappe un tout autre coup : il accuse les élites européennes de trahir leurs peuples et leurs valeurs. Il les exhorte à renouer avec leur identité chrétienne, leur patriotisme et une véritable démocratie enracinée dans les nations.
Ce discours provoque une onde de choc chez les dirigeants progressistes, qui voient dans cette déclaration une attaque frontale contre leur modèle. Pour eux, l’affirmation de valeurs conservatrices face à l’ordre inclusif LGBTQIA+ et à la dissolution des repères traditionnels est une déclaration de guerre. Ce n’est plus un conflit de territoires ou d’armements, mais une guerre culturelle totale qui s’annonce, opposant deux visions irréconciliables de la société.
Macron, dernier rempart du progressisme mondial
Emmanuel Macron, qui se rêve en chef de file du progressisme mondial, ne saisit pas encore l’ampleur de cette mutation. Pendant qu’il agite le spectre d’une troisième guerre mondiale géopolitique, la véritable bataille se joue ailleurs. Loin d’un affrontement militaire classique, c’est un choc des civilisations qui s’installe entre un bloc conservateur en plein essor et un monde occidental en perte de repères.
La nouvelle alliance entre les États-Unis et la Russie repose sur un socle idéologique fort : la prééminence de la famille et de la sexualité reproductive comme piliers fondamentaux de la société. Vladimir Poutine a inscrit dans la Constitution russe que « la famille est constituée d’un homme, d’une femme et des enfants ». Donald Trump, quant à lui, réaffirme que « seuls deux genres existent ». Face à ce front conservateur, l’Europe et ses élites progressistes apparaissent plus isolées que jamais.
Une réponse
La LANGue de Jack ministre de la culture. Où trempe La langue de Jack. Sarah Jane Iffra
C’est de plus en plus mou ici .
Elus, cela veut dire illuminés, allumés quoi! atteints par une éma.nation cosmique ! Alors Manu tu décrois!