Fin de la liberté d’expression
Malgré le fait que personne ne l’ait demandé, le Forum économique mondial préconise désormais la fusion des systèmes d’intelligence humaine et artificielle pour censurer les « discours de haine » et la « désinformation » en ligne avant même qu’ils ne soient autorisés à être publiés. Un rapport publié sur le site officiel du WEF met sinistrement en garde contre le péril que représente « le monde obscur des préjudices en ligne ». Mais l’organisme mondialiste, dirigé par le méchant Klaus Schwab, a une solution. Ils veulent fusionner les « meilleurs » aspects de la censure humaine et des algorithmes d’apprentissage automatique de l’IA pour s’assurer que les sentiments des gens ne sont pas blessés et que les opinions du contre-régime sont mises sur liste noire.
« En combinant de manière unique la puissance d’une technologie innovante, la collecte de renseignements hors plateforme et les prouesses d’experts en la matière qui comprennent comment les acteurs de la menace opèrent, la détection à grande échelle des abus en ligne peut atteindre une précision quasi parfaite », peut-on lire dans l’article.
Après s’être lancé dans tout un charabia, l’article conclut en proposant « un nouveau cadre : plutôt que de compter sur l’IA pour détecter à grande échelle et sur les humains pour examiner les cas limites, une approche fondée sur l’intelligence est cruciale. »
« En apportant aux ensembles d’apprentissage une intelligence hors plateforme, multi-langue et corrigée par l’homme, l’IA sera alors en mesure de détecter à l’échelle des abus nuancés et inédits, avant qu’ils n’atteignent les plateformes grand public. En complétant cette détection automatisée plus intelligente par une expertise humaine pour examiner les cas limites et identifier les faux positifs et négatifs, puis en réinjectant ces résultats dans les ensembles d’apprentissage, nous pourrons créer une IA dotée d’une intelligence humaine intégrée », explique l’article.
En d’autres termes, votre liberté d’expression sera probablement censurée avant même que vous ne puissiez la publier sur les sites de médias sociaux. Certains appellent cela la « censure préventive ». Ou, comme le dit le WEF, « les équipes de confiance et de sécurité peuvent arrêter les menaces qui montent en ligne avant qu’elles n’atteignent les utilisateurs. » Nul doute qu’un élément central de cette « désinformation » sera une dénonciation stridente du WEF lui-même, étant donné que l’organisation est connue pour bloquer ses critiques sur Twitter.
Nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi le Forum économique mondial, dans un contexte de crise du coût de la vie, de rationnement de l’énergie à venir et de récession mondiale, s’intéresse à tout cela. Pourquoi ne s’en tiennent-ils pas à l’économie ?
« Il n’est jamais certain que le porte-parole de l’élite de Davos présente des « solutions » et des « propositions » farfelues pour renforcer les récits existants ou en introduire de nouveaux, ou simplement pour paraître occupé et gagner sa vie auprès de ceux qui le financent », écrit Didi Rankovic.
D’abord la censure ensuite le Cyber-Polygon, soyez prêt !
Source : SummitNews