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LE BALLON ESPION CHINOIS AURAIT RECUEILLI DES INFORMATIONS SUR DES SITES MILITAIRES AMÉRICAINS

Le ballon espion chinois a pu recueillir des renseignements sur des sites militaires américains sensibles, transmises à Pékin en temps réel

Les autorités américaines estiment que le verdict est enfin tombé à l’issue de l’enquête gouvernementale sur le ballon-espion chinois abattu au large de la Caroline du Sud le 4 février dernier.

Alors que Pékin a longtemps affirmé qu’il s’agissait d’un ballon civil bénin, sans pilote, qui s’était accidentellement écarté de sa trajectoire et qui avait été observé au-dessus d’installations militaires américaines sensibles, un rapport publié lundi par la chaîne NBC affirme qu’il a été en mesure d’obtenir des renseignements.

« Le ballon espion chinois qui a survolé les États-Unis a pu recueillir des renseignements sur plusieurs sites militaires américains sensibles, malgré les efforts de l’administration Biden pour l’en empêcher, selon deux hauts responsables américains actuels et un ancien haut responsable de l’administration. ».

NBC News

L’une des principales questions était de savoir si la technologie de collecte du ballon était capable de transmettre des informations en temps réel au gouvernement chinois.

À l’époque, on a beaucoup spéculé sur le fait que les Chinois devraient récupérer physiquement l’appareil pour accéder aux données qu’il aurait pu collecter.

Mais les autorités américaines affirment aujourd’hui que Pékin a bien reçu des informations en temps réel :

« La Chine a pu contrôler le ballon de manière à ce qu’il puisse effectuer plusieurs passages au-dessus de certains sites (parfois en volant en formation en huit) et transmettre les informations recueillies à Pékin en temps réel, ont déclaré les trois responsables. », souligne le rapport.

« Les renseignements recueillis par la Chine provenaient principalement de signaux électroniques qui peuvent être captés par des systèmes d’armement ou inclure des communications du personnel de la base, plutôt que des images, ont déclaré les responsables. ».

NBC News

Un autre aspect intéressant que les enquêteurs américains disent avoir découvert à la suite de la récupération d’une grande partie des débris du ballon dans l’océan après l’abattage est qu’il était doté d’un mécanisme d’autodestruction.

Les autorités affirment qu’il « aurait pu être activé à distance par la Chine« , mais expliquent également « qu’il n’est pas clairement établi si cela ne s’est pas produit soit parce que le mécanisme a mal fonctionné soit parce-que la Chine a décidé de ne pas le déclencher« .

Traduction :

Le ballon espion chinois a recueilli des renseignements sur des sites militaires américains sensibles, malgré les efforts déployés par les États-Unis pour le bloquer.
Les renseignements recueillis par la Chine provenaient essentiellement de signaux électroniques, qui peuvent être captés par des systèmes d’armement ou inclure des communications du personnel de la base.

Les sources qui ont parlé à NBC attribuent le succès d’avoir empêché le ballon de recueillir plus de renseignements qu’il ne l’a fait aux contre-mesures déployées par l’administration Biden.

Le Pentagone a dû agir rapidement pour empêcher les signaux électroniques et les communications provenant de sites sensibles.

Cependant, le ballon a survolé le territoire américain pendant une longue période, après avoir pénétré pour la première fois dans l’espace aérien au-dessus de l’Alaska le 28 janvier.

Bien que le rapport cherche à présenter la réponse du président Biden à la saga du ballon comme une sorte de « succès« , la question clé qui reste sans réponse est de savoir comment le ballon a pu survoler les États-Unis sans encombre pendant aussi longtemps et pourquoi le Pentagone n’est pas intervenu plus tôt – surtout s’il était soupçonné d’être exploité par un adversaire étranger ayant des intentions malveillantes.

M. Biden avait déjà minimisé l’importance du ballon :

Traduction :

9 FÉVRIER : M. Biden déclare que le ballon espion chinois – qui a effectivement recueilli des informations sur des sites militaires américains sensibles – n’était pas « une atteinte majeure à la sécurité ».

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Source: Zero Hedge

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