Plus de 400 personnes ont trouvé la mort au Soudan
L’une des deux factions belligérantes du Soudan, les forces paramilitaires de soutien rapide (RSF), a déclaré vendredi un cessez-le-feu de 72 heures après environ une semaine de combats pour prendre le contrôle du pays.
Mais selon certaines informations, malgré la déclaration de trêve, les affrontements armés ont persisté au nord de la capitale Khartoum.
L’autre partie, les Forces Armées Soudanaises (SAF), n’a pas immédiatement confirmé si elle reconnaissait le cessez-le-feu.
Les combats ont éclaté samedi dernier et sont fondamentalement une lutte de pouvoir entre des généraux rivaux représentant les deux factions.
Ils ont été largement confinés dans la capitale, mais menacent d’engloutir le reste du pays.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé un nouveau bilan vendredi, faisant état d’au moins 413 morts et 3 551 blessés.
La situation a continué à se détériorer au cours des derniers jours, alors que le Pentagone a déclaré qu’il déplaçait des troupes sur place dans la région afin de se préparer à exécuter un éventuel ordre d’évacuation d’urgence.
Les diplomates et le personnel de l’ambassade des États-Unis seraient toujours réfugiés sur place.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a également déclaré qu’il n’était pas en mesure de fournir une aide d’urgence en raison de l’absence de garanties de sécurité et du risque que ses travailleurs soient victimes de violences.
Mirjana Spoljaric, présidente du CICR a déclaré à la presse :
« Notre priorité est d’apporter une assistance médicale à davantage d’hôpitaux et de réparer les infrastructures d’eau et d’électricité. Nous sommes prêts à fournir davantage de matériel dès que les combats s’arrêteront ».
– Zawya
Le cessez-le-feu proposé par le RSF semble être dû à la fête musulmane de l’Aïd al-Fitr, qui marque la fin officielle du Ramadan, et qui a commencé vendredi.
Les combats de rue, qui durent depuis une semaine et qui ont fait état à plusieurs reprises du déploiement d’avions de guerre, opposent les forces armées soudanaises (SAF), dirigées par le général Abdel Fattah al-Burhan, aux forces de soutien rapide (RSF) du général Mohamed Hamdan Dagalo, également connu sous le nom de Hemedti et qui a été le chef d’État adjoint de Burhan.
La résilience face aux conflits d’aujourd’hui et de demain :
Source : ZeroHedge