En 2023, les fermetures de fonds ESG dépassent le total des trois années précédentes
Pendant des années, les investissements verts et socialement responsables, également appelés ESG (Environnement, Social et Gouvernance), ont dominé le monde de l’investissement.
Toutefois, selon Bloomberg, un changement sismique est en cours, BlackRock et d’autres gestionnaires de fonds se débarrassant d’un nombre croissant de produits « verts » en raison de la montée en flèche des réactions négatives et de l’examen minutieux de la part des investisseurs.
Les données de Morningstar montrent que State Street, Columbia Threadneedle Investments, Janus Henderson Group et Hartford Funds Management Group ont liquidé plus de deux douzaines de fonds ESG cette année.
Le dernier dénouement en date est celui de BlackRock, qui a informé les régulateurs samedi 16 septembre qu’il prévoyait de fermer deux fonds ESG d’obligations des marchés émergents, dont les actifs totaux s’élevaient à 55 millions de dollars.
Fermetures de fonds durables au cours des huit premiers mois de chaque année.
Depuis le début de l’année, le nombre de fermetures de fonds ESG est supérieur à celui des trois dernières années combinées. Cette tendance s’explique par le fait que les investisseurs retirent leur argent de ces fonds, la bulle ESG ayant probablement éclaté.
Nous avons posé cette question au début de l’été : Le boom de l’investissement ESG est-il déjà terminé ?
En janvier, Larry Fink, PDG de BlackRock, a déclaré à Bloomberg TV, lors du Forum économique mondial de Davos, que l’investissement ESG avait été terni :
« Soyons clairs, le récit est laid, le récit crée cette énorme polarisation. »
– Bloomberg TV
Fink a poursuivi :
« Nous essayons de dissiper les malentendus. C’est difficile parce qu’il ne s’agit plus d’affaires, ils le font de manière personnelle. »
« Et pour la première fois dans ma carrière professionnelle, les attaques sont désormais personnelles. Ils essaient de diaboliser les problèmes. »
En juin, BlackRock, qui appartient à M. Fink, a abandonné le terme « ESG » à la suite des milliards de dollars retirés de ses fonds par des gouverneurs républicains, notamment les 2 milliards de dollars du gouverneur de la Floride, Ron DeSantis.
L’essentiel du problème que les législateurs républicains ont avec les fonds ESG radicaux est qu’ils essayaient d’imposer des initiatives « vertes » au niveau de l’entreprise pour forcer le changement sociétal et beaucoup de ces initiatives auraient été largement impopulaires dans les urnes pendant les élections.
Vous souvenez-vous de ces commentaires de Fink ?
Alyssa Stankiewicz, directrice associée de la recherche sur le développement durable chez Morningstar, a déclaré à Bloomberg :
« Nous avons clairement constaté une baisse de la demande en 2022 et 2023. »
N’oublions pas non plus l’écoblanchiment dans le secteur des ESG.
Matt Lawton, gestionnaire de portefeuille sectoriel de la division des titres à revenu fixe du groupe T. Rowe Price Inc. a récemment conclu :
« Il devient de plus en plus difficile de trouver des obligations crédibles liées au développement durable. »
– Zero Hedge
Pour comprendre les moyens et les objectifs du narratif climatique, visionnez notre entretien avec Laurent Ozon :
Source : Zero Hedge
Une réponse
Monsieur Ozon ne semble pas savoir que de plus en plus de gens sont stériles (hormones, additifs, poisons divers, vaccins), donc même dans sa génération. Mais 20 à 30% de sa génération sans enfants, j’ai de la peine à le concevoir.
Sinon, faut-il ne pas dénoncer les programmes totalitaires escrologiques et wokistes sous prétexte que ça leur fait de la pub ? A double tranchant.