Civitas, un mouvement catholique menacé de dissolution par le gouvernement
Civitas est une association catholique traditionaliste qui se bat pour la défense de la chrétienté et de la famille contre les attaques du mondialisme, de la tyrannie sanitaire et de l’idéologie du genre.
Lors de notre entretien, son président, Alain Escada, revient sur la menace de dissolution qui pèse sur son mouvement, suite aux accusations d’antisémitisme portées par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Il dénonce une manipulation politique et une atteinte aux libertés fondamentales. Il appelle à la solidarité de tous ceux qui sont attachés aux valeurs chrétiennes et à la souveraineté nationale.
Qui est Civitas et quelles sont ses valeurs ?
Civitas est un mouvement fondé en 1999 par des catholiques et des officiers, visant à proposer une formation catholique pour permettre à ses membres de s’engager dans la société civile.
Il se caractérise par l’organisation de conférences, de manifestations, de campagnes d’affichage et d’actions de résistance contre ce qu’il considère comme des sacrilèges et des abominations portant atteinte au Christ et à l’Église.
Revendiquant le catholicisme intégral, le mouvement prône une fidélité sans compromis à la tradition et à la doctrine de l’Église, rejetant notamment le concile Vatican II et la messe de Paul VI qu’il estime être des sources de déviation et de décadence.
Il se place sous la protection de la Sainte Vierge Marie et du Sacré-Cœur de Jésus.
Quelle est l’origine de la polémique autour
de Civitas ?
La controverse entourant Civitas a éclaté lors de son université d’été du pays réel, qui s’est déroulée en juillet 2023 à Sainte-Croix-en-Jarez, dans la Loire.
Parmi les conférenciers invités figurait Pierre Hillard, spécialiste de la géopolitique et du mondialisme, qui a prononcé une allocution sur le naturalisme et le combat spirituel contre le satanisme du Nouvel Ordre Mondial.
Au cours de son discours, il a abordé le rôle des Juifs dans l’histoire et dans le projet mondialiste, en se référant à des sources historiques et religieuses.
Un extrait de 50 secondes de sa conférence a été détaché de son contexte et diffusé par des associations juives, qui ont accusé Civitas et Pierre Hillard d’antisémitisme et de négationnisme.
Quelle a été la réaction des politiques face à cette accusation ?
La réaction des politiques face à cette accusation a été immédiate et virulente, les qualifiant de « fascistes » et de « racistes ». Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a utilisé Twitter pour demander la dissolution de Civitas.
De son côté, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé avoir enclenché la procédure de dissolution de Civitas, invoquant l’article L212-1 du code de la sécurité intérieure qui autorise la dissolution des associations incitant à la haine ou à la violence envers des personnes ou des groupes en raison de leur origine, leur appartenance ou leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion.
Alain Escada dénonce cette réaction comme une opération de diversion et de manipulation politique, destinée à détourner l’attention des échecs du gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire, économique et sociale.
Comment Civitas se compare-t-il aux autres partis politiques et personnalités ?
Civitas se distingue favorablement des autres partis politiques et personnalités en dénonçant l’hypocrisie et le double discours concernant l’antisémitisme.
Alain Escada rappelle que Europe Écologie Les Verts et La France Insoumise avaient invité le rappeur Médine, connu pour ses propos antisémites et ses appels au djihad, à se produire au Bataclan, lieu du massacre des victimes du terrorisme islamiste.
Il a souligne également que la France insoumise avait accueilli Georges Ibrahim Abdallah en héros, un terroriste condamné pour avoir tenté d’assassiner un grand rabbin et emprisonné en France depuis 1984.
En outre, il révéle que Gérald Darmanin a lui-même était accusé d’antisémitisme par Edwy Plenel, fondateur de Mediapart, qui l’a qualifié de « petit Pétain » et de « collabo ».
Quel est le bilan de la situation et les perspectives d’avenir pour Civitas ?
Le bilan actuel montre que Civitas n’a jamais été condamné ni impliqué dans des actes de violence. Cependant, il est confronté à une injustice flagrante et à une violation de la liberté d’expression, des piliers de la démocratie.
Il est également victime de persécution religieuse, visant à réduire au silence les voix catholiques qui dénoncent le satanisme, la pédocriminalité et le mondialisme.
En regard des perspectives à venir, Civitas refuse de se laisser faire et continuera de se battre pour la chrétienté et la France. Alain Escada prévoit de faire appel à des avocats pour contester la dissolution devant les tribunaux.
Il sollicite également le soutien de tous ceux qui défendent les libertés fondamentales et rejettent la dictature du politiquement correct et encourage surtout les fidèles à prier pour que Dieu accorde sa protection à Civitas et à son président.
Découvrez le dessous des cartes, avec la revue mensuelle Géopolitique Profonde !