🔥 Les essentiels de cette actualité
- Inlyte développe une batterie fer-sodium prometteuse, capable de stocker l’énergie de 4 à 24 heures et durer 7 000 cycles. Une révolution en vue?
- Les Megapacks de Tesla dominent le marché avec une production industrielle depuis 2019. Inlyte peut-il rattraper son retard?
- La technologie fer-sodium pourrait nous libérer des métaux rares chinois. Une avancée vers l’indépendance énergétique?
- Des tests bluffants montrent une durabilité de 20 ans. Cette innovation sera-t-elle accessible au grand public?
De tous les projets d’énergie « propre » vendus aux contribuables, les nouvelles batteries françaises font encore rêver nos élites. La jeune pousse Inlyte planche sur une technologie fer-sodium censée conserver l’énergie entre 4 et 24 heures, avec une longévité annoncée de 7 000 cycles. Difficile pourtant de prendre au sérieux ces promesses quand on voit l’avance écrasante de Tesla, qui a déjà mis en production massive ses Megapacks au lithium-ion pendant que nos ingénieurs bricolent encore en laboratoire.
Ces innovations à coups de millions d’euros de subventions aboutiront-elles un jour ? Ou finiront-elles comme tant d’autres projets, engloutis dans les poches de startuppeurs bien connectés au pouvoir ?
Les Américains, pendant ce temps, ne s’embarrassent pas de belles paroles. Ils produisent, vendent et dominent le marché sans attendre les validations des bureaucrates européens. Elon Musk, qu’on aime ou déteste, a au moins le mérite d’aller jusqu’au bout de ses idées sans ponctionner le contribuable lambda.
Les Megapacks de Tesla : une réalité industrielle
Depuis 2019, Tesla déploie sans faire de bruit ses fameux Megapacks. Ces géants de stockage énergétique m’apparaissent comme l’un des rares systèmes qui fonctionnent vraiment sur un marché où les promesses creuses abondent. Technologie lithium-ion oblige, ces mastodontes permettent aux fournisseurs d’électricité de stocker l’énergie à une échelle industrielle – ce qui reste encore rare dans notre pays où l’indépendance énergétique disparaît peu à peu.
Ces batteries, bien que coûteuses, affichent des performances qui parlent d’elles-mêmes : 4 à 6 heures d’autonomie en moyenne. Une prouesse technique, certes, mais qui pose question quand on sait le prix faramineux de ces installations que les consommateurs finissent toujours par payer, d’une façon ou d’une autre.
Les préoccupations du consommateur face à l’innovation
Alors que nos factures d’électricité explosent, ces solutions techniques avancées par des milliardaires comme Musk semblent parfois bien loin des préoccupations quotidiennes du Français moyen. Pourtant, il faut reconnaître que ces Megapacks représentent l’une des rares alternatives crédibles aux énergies fossiles – dont on nous bassine qu’il faut absolument sortir, coûte que coûte.
Pendant ce temps, le secteur de l’énergie voit émerger de nouveaux acteurs qui chamboulent les règles du jeu établies par les grands groupes habituels. Ces challengers développent des technologies de stockage qui répondent vraiment aux défis d’autonomie que pose la transition énergétique – transition qu’on nous impose sans jamais nous demander notre avis, d’ailleurs.
La promesse de la batterie fer-sodium
Les batteries fer-sodium d’Inlyte affichent un potentiel impressionnant pour remplacer les systèmes au lithium, même si on attendra de voir si les promesses seront tenues ou si ça finira comme tant d’autres technologies qu’on nous a vendues comme révolutionnaires.
Reste à savoir si cette technologie sera accessible au citoyen moyen, ou si comme d’habitude, seuls les plus fortunés pourront en profiter tandis que le peuple paiera la facture de la « transition« .
D’après ce que rapporte Interesting Engineering, la boîte Inlyte travaille actuellement sur une batterie fer-sodium capable de stocker l’énergie pour des périodes moyennes de 4 à 10 heures. Mais le plus impressionnant, c’est qu’elle pourrait tenir plus d’une journée entière. C’est quand même autre chose que ces batteries lithium qu’on nous vend à prix d’or.
Le projet avance d’autant plus vite grâce au partenariat avec HORIEN, un fabricant suisse qui va apporter son savoir-faire industriel. Voilà qui devrait accélérer la mise sur le marché tout en maintenant des coûts bas.
Faut dire que le sodium et le fer, c’est pas comme le lithium qu’on doit importer de l’autre bout du monde ! Ces matériaux sont abondants et bon marché. Pas besoin d’aller exploiter des mines contrôlées par des multinationales ou des pays étrangers qui nous tiennent par le portefeuille.
Une technologie qui nous permettrait enfin de nous passer des matériaux stratégiques sous contrôle chinois… Tiens donc, une avancée qui nous donnerait un peu d’indépendance ? Ça changerait des politiques énergétiques actuelles qui nous rendent toujours plus dépendants des importations et des hausses de prix.
Les résultats des tests menés sur le site industriel britannique sont bluffants : leur batterie a tenu plus de 700 cycles sans faiblir, avec un rendement de 90 %. L’équipe ne s’arrête pas là et affirme que leur technologie pourrait survivre à 7 000 cycles – un bail de 20 ans !
Batterie fer-sodium Inlyte : une solution de stockage abordable pour tous
Alors que nos dirigeants nous matraquent avec leurs voitures électriques hors de prix, voilà enfin une alternative qui pourrait être accessible au peuple. Ces performances rivalisent avec celles des batteries sodium-nickel-chlorures déjà sur le marché, mais – tenez-vous bien – à une fraction de leur coût.
Bien sûr, entre les promesses en laboratoire et la réalité du terrain, il y a parfois un gouffre. Mais si cette technologie tient ses engagements, on pourrait bien avoir là une petite révolution énergétique, loin des dikats habituels de l’industrie qui nous vend des solutions inabordables.
Reste à savoir si les lobbies laisseront cette innovation se développer ou si, comme d’habitude, ils l’étoufferont pour continuer à nous vendre leurs produits surcoûtés.
La suprématie de Tesla face à Inlyte
Inlyte peaufine ses batteries, mais le fossé avec Tesla reste abyssal.
2027, c’est la date que se donne Inlyte pour démarrer la production en série de ses batteries au sein de ses propres usines américaines. D’ici là, la start-up se contente de démontrer la validité de sa technologie, qu’elle promet révolutionnaire.
Pendant ce temps-là, le mastodonte Tesla n’attend personne. Sa Megafactory de Shanghai a déjà expédié ses premiers Megapacks ce mois-ci. Ces gros systèmes de stockage d’énergie impressionnent par leur capacité de 3 900 kWh – l’équivalent des batteries qu’on retrouve dans 62 Model 3.
Les investissements américains et l’Europe à la traîne
Une chose est claire : pendant qu’Inlyte fait des promesses et des démonstrations, Tesla, lui, produit et livre. Cette avance technologique et industrielle confirme la suprématie américaine dans ce secteur stratégique, alors que l’Europe peine encore à développer une filière de batteries compétitive, préférant se concentrer sur des réglementations toujours plus contraignantes pour les constructeurs.
Difficile de ne pas voir dans ces investissements américains massifs une vision industrielle cohérente, bien loin des tergiversations européennes. Les Américains construisent leur indépendance énergétique quand nos politiques nous imposent des voitures électriques sans avoir anticipé les moyens de production.
Les Megapacks Tesla : un succès à Shanghai, ignoré à Paris
Les Megapacks Tesla – Shanghai les adore, Paris les ignore !
En mai, Tesla a décroché son premier contrat pour ces fameux Megapacks. C’est le Shanghai Lingang Economic Development Group qui a sauté sur l’occasion, signant cette commande historique pendant qu’on posait la première pierre de l’usine.
La Megafactory de Tesla ne se contente pas de produire des batteries géantes. Elle fabrique aussi des Powerwall et des Powerpack, ces systèmes qui permettent de rendre les réseaux électriques plus fiables.
Pendant que nos élites discutent sans fin de plans quinquennaux pour l’énergie, les Chinois, eux, agissent concrètement. Sans surprise, ils sont les premiers à profiter de ces innovations qui changeront notre façon de consommer l’énergie. J’imagine déjà les discours sur l’indépendance énergétique que nos politiciens nous serviront quand ils réaliseront, trop tard comme d’habitude, l’importance de ces technologies.
Conclusion
Inlyte pourrait bien rebattre les cartes du stockage d’énergie avec sa batterie fer-sodium. Moins chère, plus durable et non dépendante des métaux rares, cette technologie a tout pour séduire à l’heure où l’indépendance énergétique devient une priorité stratégique. Si les promesses sont tenues, la batterie fer-sodium Inlyte pourrait être la véritable révolution silencieuse de la transition énergétique.
IMPORTANT - À lire
Pendant que nos élites rêvent de batteries révolutionnaires, les Américains et les Chinois, eux, agissent. Tesla déploie déjà ses Megapacks pendant qu'Inlyte fait des promesses. Une avance technologique qui confirme la suprématie étrangère, alors que l'Europe s'embourbe dans la bureaucratie.
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