🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le maire Bernard Bazinet a déclenché une tempête en postant un commentaire antisioniste sur Facebook, utilisant un terme jugé antisémite pour critiquer la participation d’Israël à l’Eurovision, ce qui a rapidement attiré l’attention des médias et du public français.
- Le secrétaire d’État Laurent Nuñez condamne fermement ces propos, exigeant une convocation du maire et envisageant des sanctions sévères, allant jusqu’à une possible révocation de ses fonctions pour préserver l’autorité morale.
- Bazinet tente de se rétracter en expliquant que son dérapage était impulsif, motivé par l’émotion face au conflit israélo-palestinien, mais cette excuse soulève des questions sur la sincérité et l’impact réel de ses paroles.
- Cette affaire expose une hypocrisie perçue dans le centralisme parisien, qui punit durement une dissidence locale tout en ignorant d’autres dérives, remettant en cause la souveraineté des territoires ruraux face aux élites nationales.
Depuis son bureau parisien, Laurent Nuñez fulmine et prépare une riposte sévère contre Bernard Bazinet, maire d’Augignac, un petit village reculé de Dordogne. Pour un simple commentaire sur le boycott d’Israël à l’Eurovision, l’État central dégaine l’artillerie institutionnelle : des mesures disciplinaires qui vont de la suspension à la révocation pure et simple.
Nuñez condamne fermement les propos du maire, qu’il juge désormais dépourvu de toute autorité morale pour exercer ses fonctions. Il a demandé à la préfète de Dordogne de convoquer l’élu pour lui signifier la gravité de ses paroles, jugées incompatibles avec sa fonction.
Cette sur-réaction sent l’hypocrisie à plein nez : Paris tolère bien d’autres dérives, mais qu’un maire rural dérape verbalement, et c’est la curée. La souveraineté locale s’évapore, broyée par un centralisme autoritaire qui préfère punir la dissidence plutôt que d’écouter le terrain.
Retour aux origines : un dérapage verbal sous un post Facebook
Tout part d’un commentaire posté le 4 décembre sous un article de Libération sur l’Eurovision 2026. Israël est annoncé comme participant, et les appels au boycott se multiplient dans un climat alourdi par le conflit au Proche-Orient.
Bernard Bazinet lâche alors :
« Oui au boycott! La France est trop youpine pour boycotter ! »
Un terme lourd de sens, un dérapage qui choque, et qui, une fois exhumé, enflamme la sphère politico-médiatique.
Dans ce village où l’on se croise à la boulangerie ou sur le marché, l’émotion autour d’Israël et de la Palestine couve depuis des mois. Le boycott de l’Eurovision devient alors un geste symbolique, presque populaire, en réaction à l’alignement automatique de Paris sur les positions pro-israéliennes.
Mais ce mot cru, « youpina », venu des bas-fonds du langage populaire, offre aux élites parisiennes le prétexte d’une sanction éclair.
Le maire craque et tente de rattraper son dérapage
Bernard Bazinet, ancien membre du Parti socialiste, finit par s’expliquer sur son coup de sang publié sur Facebook. Il reconnaît avoir perdu ses nerfs :
« C’est un commentaire qui a dépassé complètement ma pensée. J’étais hors de moi par rapport à ce que je pouvais lire dans des reportages sur la Palestine. Quand j’ai vu que la France avait accepté la participation d’Israël, ça m’a amené à réagir de façon conne. »
L’émotion brute face à ce choix géopolitique l’a poussé à employer le terme “youpina”, qu’il croyait simplement argotique, sans en mesurer les relents haineux.
« Je n’avais pas forcément conscience que le terme, qui pour moi était argotique, avait des relents antisémites. Quand j’ai voulu le retirer, j’ai vu qu’il avait été partagé partout et repris sur CNews », ajoute-t-il.
L’acharnement judiciaire et politique : mesures disciplinaires et convocation
Ce mardi 23 décembre, Bernard Bazinet devait se présenter à la sous-préfecture de Nontron pour une convocation en bonne et due forme. Les sanctions envisagées sont lourdes : au mieux une suspension d’un mois par arrêté ministériel, au pire une révocation en Conseil des ministres assortie d’un an d’inéligibilité.
Tout cela est inscrit noir sur blanc dans le Code général des collectivités territoriales.
Fin janvier 2026, Bernard Bazinet est aussi convoqué devant le délégué du procureur de Périgueux pour injure publique à caractère raciste. Il devra s’acquitter d’une amende de 500 euros.
Le 9 décembre, le Parti socialiste l’exclut sans appel, déclarant : « L’antisémitisme est un mal odieux. Aucune tolérance, aucune explication n’est entendable. »
Difficile de ne pas y voir une chasse aux sorcières administrative, où les élites parisiennes étouffent toute dissidence locale au nom d’une pureté morale déconnectée des réalités populaires. Le pouvoir s’acharne sur un élu de terrain, coupable d’avoir exprimé une émotion populaire face à la géopolitique explosive autour d’Israël et de la Palestine.
IMPORTANT - À lire
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Youpin. Il est vrai que ce « maire » aurait pu dire « génocidaire », « criminel », « assassin », etc.. Sauf à faire « techouva » après « hanouka » et l’allumage de la hanoukkia à l’Elysée, s’acoquiner et prendre ses ordres au diner à € 800.00 du lobby sioniste CRIIF, agent d’ingérence politique en France terre catholique fille ainée de l’Eglise, il n’y a pas de quoi fouetter un chat’. Lire « chate ».