🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le 7 avril, Netanyahou a survolé la France malgré un mandat d’arrêt international. Pourquoi la France a-t-elle fermé les yeux sur ce scandale diplomatique ?
- La France bafoue-t-elle ses engagements envers le traité de Rome en autorisant ce vol ? Des juristes dénoncent une violation du droit international.
- L’association JURDI exige des réponses : le gouvernement français a-t-il autorisé ce survol ? La transparence est-elle encore possible ?
- Pendant que Gaza souffre, la France déroule le tapis rouge pour les accusés de crimes de guerre. Quelle est la véritable position de la France face à la justice internationale ?
Le 7 avril dernier, Netanyahou a tranquillement survolé notre territoire national alors qu’un mandat d’arrêt international pèse sur sa tête. Le Premier ministre israélien, recherché pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, n’a été nullement inquiété pendant son trajet de la Hongrie vers les États-Unis.
Ce survol de l’espace aérien français par Netanyahou, malgré un mandat d’arrêt international, soulève de sérieuses questions sur la souveraineté et le respect du droit.
Ça fait mal. Vraiment mal. Notre pays, si prompt à donner des leçons de morale au reste du monde, ferme les yeux quand ça l’arrange. Des juristes de tous bords sont unanimes : la France bafoue ses engagements envers le traité de Rome.
Le deux poids, deux mesures habituel. Quand il s’agit d’un allié des puissants, on regarde ailleurs. Pour un simple citoyen comme vous et moi, les règles s’appliquent sans pitié. Pour un chef d’État accusé des pires atrocités ? Le tapis rouge, messieurs-dames.
Survol de la France par Netanyahou : complicité ou violation du droit international ?
La France, jadis pays des droits de l’Homme, se comporte désormais comme le petit valet des intérêts américains et israéliens. Pas étonnant que notre crédibilité internationale soit en chute libre. Nos élites nous ont habitués à ces trahisons, mais celle-ci est particulièrement douloureuse.
Pendant ce temps, Gaza continue de subir un génocide sous nos yeux. Et nos dirigeants, complices silencieux, laissent filer les responsables. Le droit international ? Une vaste blague quand on peut l’ignorer sans conséquence.
Ce jour-là, l’association Juristes pour le respect du droit international (JURDI) n’a pas fait dans la dentelle. Une lettre ouverte balancée droit dans la figure de Macron pour lui rappeler ses obligations. Qu’est-ce qu’on attend de la France exactement ? Une position claire, pas le flou artistique habituel auquel on a droit depuis des années ! Le secrétaire général, Benjamin Fiorini, n’a pas mâché ses mots : selon lui, notre cher gouvernement aurait dû simplement bloquer cet avion dans notre espace aérien et procéder à l’arrestation du concerné.
✈️ »Le ciel français n’est pas une voie rapide pour les criminels de guerre », s’insurge @BenjaminFiorini au nom de JURDI. 👉Nous attendons toujours la réponse d’@EmmanuelMacron : avez-vous autorisé le survol de la 🇫🇷 par l’avion de B. Netanyahu ? 20minutes.fr/monde/israel/4…
Le droit international bafoué par la France
Le droit, c’est le droit. Même quand ça dérange les petits arrangements entre amis au sommet de l’État. Mais visiblement, certains traités internationaux valent plus que d’autres dans la France de 2025.
Comme d’habitude, deux poids deux mesures. On nous bassine avec le respect des règles quand il s’agit de nous matraquer d’amendes ou d’impôts, mais quand il s’agit d’appliquer les conventions internationales qui dérangent, bizarrement, l’État devient soudain très souple avec les principes.
Pour se justifier, il se base sur l’article 86 du traité de Rome qui contraint les États à collaborer avec la CPI.
« Notre point de vue c’est de dire que le ciel français n’est pas une voie rapide pour les criminels de guerre. »
Les traités internationaux, une façade pour certains
C’est avec cet argument juridique qu’il tente de nous convaincre, alors que le gouvernement trouve toujours des textes quand ça l’arrange. On connaît la musique : protéger certains, poursuivre d’autres, selon les intérêts du moment.
Le traité de Rome, encore un de ces accords internationaux qu’on nous impose sans jamais nous demander notre avis. Et pendant ce temps, nos avions et notre espace aérien sont utilisés comme des pions dans un jeu géopolitique dont nous ne maîtrisons ni les règles ni les conséquences.
Les criminels de guerre ? Parlons-en ! Quand on voit comment certains dirigeants occidentaux responsables de bombardements sur des populations civiles circulent librement, on peut légitimement se demander si cette justice à deux vitesses n’est pas qu’un instrument politique de plus.
Mais rassurez-vous, l’État français veille… à la bonne application des traités internationaux. Si seulement il mettait autant d’énergie à protéger les intérêts des Français ordinaires !
La transparence en question
Aujourd’hui, l’association JURDI tente désespérément de démasquer ce que l’État français cache. A-t-il, oui ou non, autorisé cet avion israélien à traverser notre ciel ? Les langues se délient en coulisses, certes, mais aucun document officiel n’a encore fuité. Et pourtant, la question est simple comme bonjour : un avion gouvernemental ne peut pas se balader comme ça au-dessus de nos têtes sans un feu vert de nos autorités.
C’est d’autant plus louche dans ce cas précis. Car autoriser ce vol, c’était aussi garantir qu’il ne serait pas intercepté. Encore une décision prise en catimini par nos dirigeants, loin des regards citoyens.
Ce n’est pas la première fois que l’administration française joue à cache-cache avec la vérité quand il s’agit de ses relations avec Tel-Aviv. Qu’avaient-ils donc à dissimuler cette fois-ci ? Les membres de JURDI, eux, ne lâcheront rien.
Maître Emmanuel Daoud ne mâche pas ses mots. Cet avocat en droit international l’affirme sans détour : cette décision vient forcément des plus hautes sphères de l’État. Comment pourrait-il en être autrement ?
« On connaît le fonctionnement administratif dans ce genre de cas, j’imagine mal que la décision n’ait pas été partagée entre les ministères et l’Elysée, ce n’est pas possible », déclare-t-il avec l’assurance de ceux qui connaissent les rouages du pouvoir.
Et comment lui donner tort ? Dans la grande tradition française, tout remonte jusqu’au sommet. Nos dirigeants adorent contrôler chaque détail, surtout quand il s’agit de décisions qui pourraient leur attirer des ennuis si elles venaient à être exposées au grand jour.
Une fois de plus, les ficelles se tirent en coulisses, et le pouvoir veut nous faire croire qu’il s’agit d’une simple initiative administrative. Combien de temps encore penseront-ils pouvoir nous berner avec ces méthodes usées jusqu’à la corde ?
Pourquoi la France a-t-elle autorisé le survol de son espace aérien par Netanyahou ?
En novembre dernier, la France avait déroulé le tapis rouge pour Netanyahou, l’autorisant à traverser notre territoire pour se rendre aux États-Unis. Une décision qui a soulevé un tollé bien légitime. Le Quai d’Orsay, fidèle à sa tradition de soumission, s’est empressé de publier un communiqué le 27 novembre 2024 pour justifier l’injustifiable. On y apprend que ce même Netanyahou, qui crache ouvertement sur la Cour pénale internationale, jouirait d’une « immunité ». Et pourquoi donc ? Au nom de « l’amitié historique qui lie la France à Israël, deux démocraties attachées à l’État de droit« .
Une « amitié historique » qui permet apparemment de fermer les yeux sur tout. Des « démocraties attachées à l’État de droit » ? Vraiment ? Pendant que nos dirigeants s’inclinent devant le Premier ministre israélien, des milliers de Palestiniens meurent sous les bombes.
Il faut croire que pour notre gouvernement, certains crimes sont plus acceptables que d’autres. Cette « immunité » si généreusement accordée rappelle, encore une fois, que nos élites pratiquent la justice à géométrie variable.
La Question de l’Immunité et la Justice Internationale
Benjamin Fiorini l’affirme haut et fort : l’excuse du « statut de chef d’État » ne tient pas la route. Même si Netanyahou fait la sourde oreille face à la CPI, l’article 27 du traité de Rome est clair comme de l’eau de roche – personne n’est au-dessus des lois internationales, pas même lui.
Le plus révoltant ? En offrant cette immunité à Netanyahou sur un plateau d’argent, notre gouvernement marche sur les plates-bandes de la justice. C’est un peu fort de café quand on y pense ! La France, pays des droits de l’homme, qui s’octroie le droit de décider qui peut être poursuivi ou non… alors que seuls les tribunaux devraient avoir leur mot à dire.
Cette ingérence flagrante dans les affaires judiciaires pue la magouille politique à plein nez. Encore une fois, nos dirigeants bafouent le principe fondamental de séparation des pouvoirs sans même s’en cacher. Comme d’habitude, certains semblent avoir droit à un traitement de faveur pendant que le citoyen lambda doit rendre des comptes au moindre écart.
La France Face à la CPI : Une Hypocrisie Dévoilée
Un manque de respect flagrant pour les principes juridiques ? Quand Poutine a foulé le sol mongol en 2024 malgré son mandat d’arrêt international, les autorités locales n’ont pas levé le petit doigt. Résultat : une Cour pénale internationale furieuse et une communauté internationale qui s’indigne… du moins en façade.
La CPI a tranché net : la Mongolie a failli à ses obligations en n’arrêtant pas le président russe. À l’époque, notre cher Quai d’Orsay s’était fendu d’un communiqué rappelant avec sa morgue habituelle « l’obligation de coopération » des États.
Mais quand ça concerne Israël, les principes s’envolent comme par magie ! Pour Benjamin Fiorini, l’hypocrisie française est patente – deux poids, deux mesures. Un « double standard » qui confirme, une fois de plus, que la justice internationale ne s’applique pas de la même manière selon qui vous êtes et quels alliés vous protègent.
Le Courage de Certains Pays Européens
Pourtant, plusieurs pays européens ont le courage de faire respecter le droit, contrairement à d’autres qui se couchent dès qu’on leur demande. D’après Haaretz, Netanyahu a été contraint à un détour de plusieurs centaines de kilomètres dans son avion pour éviter certains espaces aériens. L’Irlande, l’Islande et les Pays-Bas ont clairement fait savoir qu’ils n’hésiteraient pas à l’arrêter s’il survolait leur territoire.
Ces nations tiennent bon face aux pressions et respectent simplement leurs obligations internationales. Ça change des habituelles courbettes diplomatiques auxquelles on est habitués de la part de certains dirigeants européens, toujours prompts à fermer les yeux quand ça les arrange.
Pour une fois qu’on voit des pays refuser de plier l’échine et appliquer strictement le droit, ça mérite d’être souligné. Une position ferme qui devrait inspirer d’autres États, notamment la France qui joue encore une fois les bons élèves dociles au détriment de ses propres valeurs et principes fondateurs.
La Duplicité de la Diplomatie Française
Pour Emmanuel Daoud, l’hypocrisie de Macron crève les yeux. Notre cher président joue un double jeu indigne : d’un côté, il se pavane en Égypte pour faire la morale à Israël sur l’aide humanitaire bloquée, de l’autre, il déroule le tapis rouge à Netanyahou sur notre sol français.
Je me demande bien comment il compte être crédible en « défenseur de la paix » quand ses actes contredisent si frontalement ses discours mielleux. C’est du Macron dans toute sa splendeur : tendre la main gauche aux Palestiniens déplacés pour les caresser devant les caméras, pendant que sa main droite signe les autorisations pour laisser passer le premier ministre israélien.
Cette politique du « faites ce que je dis, pas ce que je fais » n’est pas nouvelle, mais elle prend ici une dimension particulièrement écœurante. Comment ne pas y voir une énième manifestation de cette duplicité politique dont nos gouvernants sont devenus experts ?
Le contraste est saisissant et révélateur d’une diplomatie française aux abois, sans principes réels, naviguant selon les vents médiatiques et les intérêts du moment.
Le survol de l’espace aérien français par Netanyahou, alors qu’il est visé par un mandat de la CPI, illustre une faille inquiétante dans l’application du droit international. La France, en autorisant ce passage sans intervention, envoie un signal préoccupant quant à son engagement envers la justice internationale. Cette affaire met en lumière les contradictions d’une diplomatie française tiraillée entre alliances stratégiques et principes juridiques. Jusqu’à quand ferons-nous preuve de complaisance envers les puissants ?
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