Deux types de crises
Avant de vous parler des inquiétudes bancaires, je voulais vous rappeler les dynamiques des crises économiques.
Vous avez deux types de crise.
La crise imprévue et brutale
De type « Cygne noir », comme les attentats du 11 septembre ou la pandémie du Covid.
Ces évènements sont exogènes, extérieurs à nos décisions économiques.
La crise prévue
Elle est généralement créée de toute pièce en raison de la hausse des taux décidée par les banques centrales.
Ces crises sont totalement endogènes et nos décisions monétaires sont la cause interne des conséquences problématiques qui suivent.
Concernant les crises liées aux hausses des taux, les conséquences et le « timing » sont relativement bien connus et maîtrisés.
Pour le temps, c’est assez simple, il faut entre 18 et 24 mois pour que les hausses des taux viennent casser les investissements, la croissance économique.
Ainsi, les banques n’arrivent plus à financer l’économie et le crédit se resserre.
Les conséquences sont assez simples à anticiper.
Dans les phases d’expansion économique, vous avez une création de valeur.
Dans une phase de hausse de taux, il y a contraction économique et vous avez une destruction de valeur et une baisse des actifs au sens large.
La hausse des taux actuelle est très significative, aussi bien par les niveaux atteints (plus de 5 % aux États-Unis) que par la rapidité du mouvement.
Il est tentant de croire que la hausse des taux touchant à sa fin, tout va bien se passer, car nous n’avons rien vu.
Les effets de l’inflation
Nous n’avons pas encore vu les effets de la récession qui entraîneront la destruction de valeur et la baisse des actifs.
Si les banques centrales baissent les taux très rapidement, cela pourrait « passer », mais la réalité, c’est qu’il est fort probable que les banques centrales maintiennent les taux à ce niveau pendant au moins 1 an.
Le ralentissement économique est déjà en marche aux États-Unis.
La seule chose que l’on ne connaît pas à ce stade, c’est son ampleur.
Car les effets d’un resserrement monétaire prennent entre 18 et 24 mois.
Les crises du type « cygnes noirs » ont des conséquences et des effets immédiats, contrairement à la hausse des taux.
Nous n’avons encore pas vu grand-chose, si ce n’est les premières secousses de ce tremblement de Terre bancaire.
On le sait : les banques sont fragiles, encore plus dans un cycle de contraction économique.
Ce n’est pas un hasard si ce secteur souffre.
Il y a moins de crédits donnés, donc moins de bénéfices.
Il y a également plus de faillites, plus d’impayés des clients particuliers comme professionnels.
D’un côté il y a moins de recettes et de l’autre plus de dépenses… et de pertes.
Les banques sont les premières touchées par les effets de la hausse des taux et des cycles de contraction.
Pour le reste, l’économie dans son ensemble suivra.
Aux États-Unis les taux ont commencé à augmenter il y a un an seulement !
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Amicalement,
Franck Pengam | Fondateur de Géopolitique Profonde
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