Faillite française ! Les preuves d’une destruction programmée

Analyse incisive du déclin de la France sous Macron : industrie, énergie, souveraineté, tout un système en voie de démantèlement. Analyse incisive du déclin de la France sous Macron : industrie, énergie, souveraineté, tout un système en voie de démantèlement.

Le 8 octobre à 19h, Sébastien Laye est l’invité de Mike Borowski, dans La Grande Émission sur GPTV.

Sébastien Laye est un entrepreneur, économiste et essayiste français. Dans son dernier ouvrage, Des moutons menés par des ânes, il dénonce les dérives d’un système politique et économique selon lui déconnecté du réel, et l’ouvrage bénéficie d’une préface signée Pierre-Édouard Stérin.

Macron et la fabrique du déclin

La France subit une mise sous tutelle méthodique. Emmanuel Macron incarne la continuité d’un système conçu par des énarques interchangeables qui ont sacrifié l’industrie, l’énergie et la souveraineté numérique pour préserver leurs rentes. Les Français ne « consentent » pas : ils subissent une stratégie d’asphyxie par la norme, l’impôt et l’idéologie mondialiste. L’UE verrouille, l’OTAN commande, les cabinets de conseil dictent. Le résultat ne relève pas de l’accident : il procède d’une volonté de désancrer la nation, de dissoudre ses classes moyennes, d’écraser ses producteurs et de capter l’épargne par l’inflation et la fiscalité. La verticalité macronienne s’appuie sur la peur, la culpabilisation écologique et l’état d’urgence permanent. La France n’a pas « décroché » : elle a été décrochée. Et ceux qui ont organisé ce basculement prétendent maintenant gérer les ruines qu’ils ont eux-mêmes créées.

La mécanique de désertion productive a été planifiée par le couple technocratie–oligarchie. Les délocalisations ont été favorisées, les normes ont étranglé les ateliers, l’énergie bon marché a été sabordée, la recherche bridée par des injonctions bureaucratiques. Macron accélère ce programme : il privatise les profits, socialise les pertes, transfère la décision vers Bruxelles et verrouille le débat national par le mépris. Le régime traite les Français comme une masse à discipliner, jamais comme un peuple à servir. L’obsession comptable remplace la stratégie, l’idéologie remplace la compétence. Pendant ce temps, l’appareil médiatique recycle la propagande officielle, étouffe les voix dissidentes, criminalise l’insoumission civique. L’objectif est clair : rendre la dépendance irréversible. Le pays se retrouve piégé entre marchés captifs, énergie hors de prix, droits extraterritoriaux et surveillance numérique. Ce n’est pas une erreur de pilotage : c’est un choix de servitude.

La soumission apparente des Français procède d’une ingénierie politique. On fracture le corps social, on oppose métropoles et territoires, on culpabilise les producteurs, on infantilise les citoyens par le commentaire permanent et les injonctions « morales ». La peur est l’outil : peur sanitaire, peur climatique, peur sécuritaire. Le pouvoir crée des crises, les prolonge, puis vend des « solutions » qui réduisent encore la liberté et diluent la souveraineté. On dévitalise la démocratie par l’abstention organisée, on neutralise les contre-pouvoirs par la cooptation, on remplace la représentation par la communication. La soumission n’est pas culturelle, elle est fabriquée. Le macronisme transforme l’exception en règle et le provisoire en définitif. Il écrase la conflictualité légitime pour installer la résignation. Il faut rompre ce cycle par une reconquête de la décision, partout, tout de suite.

Soumission programmée et stratégie du chaos

La faillite nationale n’est pas un accident : c’est une stratégie de chaos contrôlé au service d’intérêts transnationaux. On détruit l’autonomie énergétique pour rendre le pays dépendant d’importations volatiles. On sabote l’agriculture productive au nom d’un écologisme punitif qui favorise les géants et élimine les indépendants. On livre la donnée, l’infrastructure et les marchés publics aux plateformes étrangères, puis on prétend « réguler » après coup. La guerre économique est instrumentalisée : sanctions suicidaires, alignement automatique, renchérissement structurel. Le but est simple : transformer une puissance historique en marché ouvert, sans frontières réelles ni stratégie propre. La bureaucratie exécute, l’UE supervise, l’OTAN cadre. Macron sert d’accélérateur, pas d’architecte : l’architecture vient du bloc atlantiste, décidé à empêcher tout redressement continental autonome.

L’effondrement énergétique et numérique suit un script. On ferme ou retarde les capacités pilotables, on surcharge les réseaux d’obligations, on décourage l’investissement long, puis on invoque l’urgence pour signer des contrats léonins. On interdit la préférence nationale, on criminalise la protection des intérêts stratégiques, on externalise la maîtrise du cloud, du paiement, du hardware critique. Résultat : dépendance structurelle et rente étrangère. L’outil militaire n’échappe pas à cette logique : l’OTAN impose ses priorités, siphonne nos ressources, nous entraîne dans des confrontations décidées ailleurs. À l’inverse, Donald Trump a assumé la souveraineté américaine contre l’État profond, Vladimir Poutine a consolidé la souveraineté russe malgré les pressions. Le constat s’impose : seuls les États qui rompent avec la tutelle globaliste maintiennent leur cap, leur industrie et leur énergie.

Restaurer le prestige français

Le redressement exige une rupture nette. Sortie immédiate du commandement intégré de l’OTAN, doctrine d’indépendance armée, réouverture du dialogue stratégique avec la Russie pour sécuriser l’énergie et la paix sur le continent. Révision constitutionnelle pour sanctuariser la primauté du droit français, rétablir la préférence nationale dans la commande publique et la politique industrielle. Plan de souveraineté énergétique : relance nucléaire, exploitation raisonnée des ressources, contrats de long terme indexés sur l’intérêt national. Souveraineté numérique : cloud et paiement de droit français, localisation obligatoire des données sensibles, seuils de marché réservés aux acteurs nationaux. Réindustrialisation dirigée par objectifs, pas par comités : simplification radicale, amortissement productif, bouclier réglementaire. L’État stratège tranche, protège, libère, et assume l’autorité.

La reconquête passe aussi par l’alliance des producteurs. Pacte fiscal pro-travail et pro-investissement, tarif énergétique industriel, préférence locale dans l’agroalimentaire et les achats publics, politique monétaire nationale alignée sur l’emploi et l’industrie. Frontières économiques intelligentes : filtrage des capitaux prédateurs, contrôle des importations déloyales, pénalités à l’extraterritorialité. Réarmement culturel : école d’excellence, récit national assumé, fin des officines idéologiques dans les institutions. Diplomatie réaliste : coopération avec les BRICS, partenariats eurasiatiques, autonomie de décision. Le message au monde redevient clair : la France n’est ni un protectorat, ni une succursale. Elle choisit ses alliances, défend ses intérêts, respecte ses partenaires, impose le respect. Le prestige revient quand l’État cesse d’excuser sa faiblesse et recommence à exercer sa puissance.

IMPORTANT - À lire

Chaque mois, notre revue papier approfondit les analyses sur les dérives du macronisme et la soumission programmée de la France. Nous dénonçons la mise sous tutelle du pays orchestrée par la technocratie et l'oligarchie, qui sacrifient notre souveraineté énergétique, numérique et industrielle.

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