Le 8 octobre à 7h, Finn Andreen, Stephane Bonnard, Fabrice Di Vizio, Bernard Monot et John de Point de Rupture sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde.
Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.
Stéphane Bonnard est un expert en géopolitique spécialiste de l’armement. Il a notamment servi au SGDN, Secrétariat Général à la Défense Nationale et anime une chaîne YouTube appelée « Réinformation sur le Monde. »
Maître Fabrice Di Vizio s’est fait connaître comme un fervent défenseur des libertés individuelles et un opposant aux mesures sanitaires prises par le gouvernement français durant la pandémie de COVID-19. Avocat inscrit au barreau de Paris, il s’est imposé dans le paysage médiatique grâce à ses prises de position audacieuses et sa volonté de contester ce qu’il considère comme des atteintes aux libertés fondamentales.
Bernard Monot est un économiste et homme politique français, ancien député européen du Front National (2014-2019). Spécialiste des questions monétaires et financières, il a été l’un des principaux artisans du programme économique du FN sous Marine Le Pen, prônant une sortie de l’euro et un retour à la souveraineté monétaire. Il a ensuite quitté le parti pour rejoindre Debout la France, critiquant l’évolution du RN vers une ligne plus modérée. Ses analyses portent sur l’endettement, la domination des marchés financiers et la nécessité d’un changement radical de système économique.
John est l’animateur du média Point de Rupture, un podcast quotidien au ton incisif. Il y analyse l’actualité politique et culturelle sous un prisme conservateur, en mettant l’accent sur les fractures de notre époque et la résistance aux récits dominants.
Le néant politique de Macron
Emmanuel Macron a transformé la France en un champ de ruines institutionnelles. Ce n’est plus du chaos qu’il faut parler aujourd’hui, mais du néant absolu. Le pays est suspendu à une décision présidentielle qui ne vient pas — démission, dissolution ou nomination d’un Premier ministre — tandis que la classe politique se déchire dans un vide sidéral. Macron, tel un monarque moderne sans responsabilité, observe la scène sans un mot, se retranchant derrière le silence, le mépris et le calcul. Il profite du pouvoir total que lui confère la Cinquième République, mais refuse d’en assumer la charge. Il choisit la puissance, mais rejette le devoir. Ce président n’est plus un arbitre : c’est un joueur cynique qui avance ses pions et les sacrifie selon son seul intérêt, comme il le fait aujourd’hui avec Sébastien Lecornu, utilisé puis jeté pour sauver son image.
Sous cette présidence, la France n’a plus de cap, plus de chef, plus d’âme. Macron s’est enfermé dans un narcissisme d’État où le pays n’existe que comme miroir de sa propre ambition. Il ne gouverne plus, il met en scène le vide. Il s’accroche au pouvoir sans exercer la moindre autorité, transformant l’Élysée en théâtre d’ombres. Les institutions sont paralysées, les partis sont broyés, le peuple est tenu à distance. Ce silence présidentiel n’est pas une absence : c’est une stratégie. Macron nourrit le désordre pour régner sur le désespoir. Il veut un peuple résigné, amorphe, épuisé par l’attente. En refusant d’assumer la mission que lui impose la Constitution, il trahit l’esprit même de la République et précipite la France vers l’abîme.
La Cinquième République détournée
La Cinquième République devait garantir la stabilité et la responsabilité du pouvoir. Macron en a fait un instrument de domination personnelle. Ce régime qui plaçait le président au-dessus des partis est désormais dévoyé par un homme qui se prend pour la République elle-même. En refusant d’agir, Macron pervertit la fonction présidentielle. Son « en même temps » permanent est devenu un poison : il prétend incarner la neutralité, mais ne fait qu’entretenir la confusion. Il gouverne par le flou, manipule les symboles, divise les camps et détruit toute cohérence nationale. La France vit dans une suspension politique permanente, où l’arbitraire tient lieu de direction.
Macron a vidé le pouvoir de sa substance, réduit les ministres à des exécutants interchangeables, et humilié les représentants du peuple. En maintenant cette crise ouverte, il consolide son emprise. Plus le désordre s’installe, plus il devient indispensable. Il a transformé la Vᵉ République en une monarchie sans responsabilité. En refusant d’endosser le poids des institutions, il trahit la lettre et l’esprit de De Gaulle. Le chef de l’État n’est plus le garant du fonctionnement républicain, mais son fossoyeur. Macron n’incarne plus la continuité nationale : il symbolise la rupture, l’effondrement et la vacuité du pouvoir.
Le peuple face au vide
Ce néant au sommet de l’État plonge le peuple français dans une inquiétude grandissante. Les Français sentent confusément qu’ils ne sont plus gouvernés. Leur destin est suspendu à un président absent, à une élite déconnectée, à une machine institutionnelle grippée. Ce vide politique devient une arme : Macron paralyse pour régner, comme un rapace qui tétanise sa proie avant de la dévorer. Le pouvoir est désormais exercé contre le peuple, non pour lui. L’administration contrôle, réprime, fiscalise, mais ne protège plus. Les crises s’enchaînent — économiques, sociales, identitaires — sans qu’aucune réponse politique réelle ne soit donnée.
La France vit aujourd’hui sous un régime spectral. Derrière les mots, il n’y a plus d’action. Derrière l’État, il n’y a plus de volonté. Le pays est livré à une oligarchie sans légitimité, entretenue par les médias et le vide institutionnel. Cette stratégie du néant vise à épuiser la résistance nationale, à dissoudre toute espérance de souveraineté. Macron ne gouverne plus la France : il l’anesthésie. Il faut désormais que le peuple, dans un sursaut historique, rompe ce sortilège du silence et du mépris. Car tant que Macron occupera l’Élysée, le pouvoir ne sera qu’un décor, et la France, un fantôme d’elle-même.
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