Faux drapeau et escalades : l’arnaque de l’Europe sur les drones “Russes” !

Le 29 septembre à 7h, Claude Janvier, Olivier Piacentini et Xavier Moreau sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer, en direct sur Géopolitique Profonde.

Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre s’intitule « L’État Profond Français ».

Olivier Piacentini est un essayiste, diplômé de l’Institut d’Études politiques de Paris, spécialisé dans les questions de mondialisation et de géopolitique. Il a publié plusieurs ouvrages, dont « Vers la chute de l’Empire occidental », « La mondialisation totalitaire », « Le mirage mondialiste » et plus récemment « La chute finale : l’Occident survivra-t-il ? ».

Xavier Moreau est un analyste français spécialisé dans les relations internationales. Diplômé de Saint-Cyr et ancien officier parachutiste, il est titulaire d’un DEA en relations internationales de Paris IV Sorbonne, où il s’est spécialisé dans les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Résidant en Russie depuis 24 ans, il dirige la société LinkIT Vostok. Installé à Moscou depuis de nombreuses années, il se consacre à la géopolitique russe et a fondé le centre d’analyse Stratpol. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Nouvelle Grande Russie » et « Pourquoi la Russie a gagné ? ».

Les capitales occidentales plongent une nouvelle fois dans une hystérie collective digne d’une guerre de propagande. Après avoir accusé Moscou de tous les maux sans la moindre preuve, les gouvernements européens crient désormais à l’invasion de drones russes. Des aéroports de Copenhague et Stockholm jusqu’à la forteresse d’Akershus en Norvège, en passant par des survols fantasmés en Pologne et en Roumanie, chaque incident est immédiatement attribué au Kremlin.

Cette mise en scène survient après l’épisode grotesque des « trois chasseurs russes » supposés violer l’espace aérien estonien, accusation balayée d’un revers par Moscou. Dans le même temps, plusieurs aéroports subissaient des cyberattaques anonymes, et encore une fois, les élites européistes hurlaient au complot russe. Le scénario est clair : l’Occident atlantiste orchestre une nouvelle campagne de peur pour masquer ses propres échecs et maintenir ses peuples sous tutelle.

La fabrication de la menace russe

L’obsession des drones montre la stratégie occidentale consistant à désigner la Russie comme ennemi unique et permanent. Aucune preuve matérielle n’est fournie, aucun témoignage vérifiable n’est publié, mais les accusations fusent à une vitesse éclair. Les responsables européens répètent en boucle le mantra de la « guerre hybride » menée par Moscou, censée menacer les sociétés et démocraties occidentales.

En réalité, il s’agit d’une guerre psychologique orchestrée par l’OTAN et ses relais médiatiques. Les drones fantômes et les cyberattaques attribuées sans fondement visent à conditionner les esprits européens, à installer la peur et à justifier l’escalade militaire permanente. Cette rhétorique martiale sert surtout à détourner l’attention de l’impuissance économique et politique de Bruxelles, incapable de gérer l’effondrement social qui s’accélère.

Dans ce contexte, les accusations de violations de l’espace aérien ou de sabotages numériques ne sont que des outils de manipulation. Derrière chaque « incident », se cache une mise en scène où la Russie est désignée coupable avant même toute enquête.

Cette mécanique de propagande s’inscrit dans la logique de l’OTAN : maintenir la tension, entretenir le récit de la menace et justifier l’expansion militaire sur le flanc est de l’Europe. Le peuple européen est ainsi tenu en otage par des élites qui instrumentalisent la peur pour dissimuler leur allégeance à Washington.

L’ombre des attaques sous faux drapeaux

La probabilité d’opérations sous faux drapeaux organisées par Kiev ou par les faucons européens ne peut plus être écartée. L’Ukraine, en perdition militaire et financière, a tout intérêt à provoquer des incidents pour forcer l’OTAN à s’impliquer directement. De même, certaines capitales européennes aux ordres des mondialistes n’hésitent pas à créer des événements artificiels pour maintenir la fiction d’une Russie agressive.

Les accusations d’incursions aériennes ou de cyberattaques « russes » rappellent trop les manipulations déjà utilisées par le passé pour légitimer les guerres de l’OTAN. Ces scénarios de peur sont des armes psychologiques visant à préparer les opinions publiques à accepter une escalade militaire absurde.

En brandissant le spectre du danger russe, les dirigeants occidentaux cherchent à maintenir coûte que coûte la présence américaine en Europe. Washington, lassé par l’enlisement ukrainien et préoccupé par son duel avec la Chine, ne cache plus sa volonté de réduire son engagement sur le Vieux Continent.

Pris de panique, les Européens multiplient les provocations pour retenir l’armée américaine à leurs côtés. Le résultat est un engrenage dangereux : fausses alertes, accusations délirantes et menaces inventées risquent d’aboutir à une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, sur la base de mensonges et de manipulations.

Les mondialistes face à la révolte des peuples

Cette hystérie anti-russe intervient alors que l’édifice mondialiste vacille. Partout en Europe, la contestation gronde. Au Royaume-Uni, Nigel Farage caracole en tête des sondages, défiant le système en place. En Moldavie, le pouvoir pro-UE a dû interdire à la dernière minute deux partis jugés trop proches de Moscou, révélant la peur panique de voir son camp balayé.

Ces manœuvres grossières ne font que confirmer la faillite des élites euro-atlantiques, incapables de convaincre sans recourir à la répression politique et médiatique. Face à ce rejet grandissant, elles accélèrent leur propagande anti-russe pour maintenir l’illusion d’un ennemi extérieur et détourner les colères intérieures.

La mécanique est limpide : plus les peuples se révoltent, plus les mondialistes amplifient la désinformation et l’hystérie sécuritaire. Les accusations de drones russes participent de ce stratagème, destiné à étouffer la souveraineté populaire et à prolonger artificiellement le règne de l’oligarchie européiste.

Mais cette stratégie touche à ses limites. Les peuples voient désormais clair dans le jeu de leurs dirigeants : derrière la prétendue menace russe se cache la peur des élites occidentales de perdre leur pouvoir et leur emprise. L’obsession des drones n’est rien d’autre que le symptôme d’un système à l’agonie, prêt à tout pour éviter son effondrement.