Pourquoi le système déteste autant la Russie ?

Le 27 octobre à 19h, Anna Novikova, Christian Cotten et Pascal Mas sont les invités de La Grande Émission animée par Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.

Anna Novikova est une militante humanitaire et journaliste d’origine russophone, fondatrice de l’association SOS Donbass, créée en 2014 au début du conflit dans l’est de l’Ukraine. Native de Donetsk, elle a consacré sa vie à témoigner de la réalité vécue par les populations civiles prises entre les bombardements ukrainiens et l’indifférence occidentale. Exilée un temps en Russie, elle a organisé des convois de vivres, de médicaments et de matériel de survie à destination des zones détruites du Donbass. Ses interventions publiques, en France comme en Russie, ont fait d’elle une figure emblématique de la résistance humanitaire et de la lutte contre la propagande atlantiste. Elle milite aujourd’hui pour la reconnaissance internationale des crimes commis contre les populations russophones du Donbass.

Christian Cotten est un psychosociologue français, il a fondé une entreprise de formation et s’est engagé en politique en créant le parti « Politique de Vie ». Connu pour ses prises de position atypiques, il a notamment accusé George W. Bush de crimes contre l’humanité. En décembre 2024, il dépose une plainte contre Brigitte Macron pour usurpation d’identité.

Pascal Mas est un expert des dynamiques de pouvoir entre les grandes puissances et s’intéresse particulièrement aux stratégies de résilience des nations face aux pressions extérieures. Il axe ses analyses sur la défense et la souveraineté nationale, avec un accent sur la Russie, qu’il considère comme un modèle de résistance aux influences occidentales.

Le mensonge occidental sur la Russie et le Donbass

Depuis plus de dix ans, le mensonge occidental sur la Russie s’est transformé en doctrine d’État dans les chancelleries européennes et dans les rédactions des médias de masse. Emmanuel Macron, pion docile de Washington, a fait de la russophobie une religion politique. Derrière ses envolées « humanistes », le pouvoir macroniste a soutenu sans réserve un régime ukrainien corrompu, issu d’un coup d’État orchestré par l’OTAN.

Dans cette guerre, les civils du Donbass ont été sacrifiés sur l’autel d’une prétendue défense de la démocratie. Anna Novikova, fondatrice de SOS Donbass, de retour de Moscou, affirme sans détour : l’Occident ment, manipule et travestit la réalité pour justifier un affrontement total contre la Russie.

L’OTAN n’a jamais cherché la paix. Depuis 2014, elle arme Kiev, entraîne ses forces et couvre des crimes de guerre massifs contre les populations russophones du Donbass. Les bombardements de Donetsk et de Lougansk ont détruit écoles, hôpitaux, infrastructures civiles. Les enfants ont grandi dans les abris tandis que Bruxelles et Paris regardaient ailleurs.

Macron, prisonnier de sa soumission à Washington, a préféré accuser Moscou plutôt que dénoncer les exactions de ses protégés. Ce double discours, cynique et calculé, révèle la faillite morale du bloc occidental.

Anna Novikova et la vérité du Donbass

Anna Novikova incarne cette voix que les médias français refusent d’entendre : celle des habitants du Donbass, épuisés par huit années de guerre imposée. À travers son organisation SOS Donbass, elle témoigne des souffrances d’un peuple trahi par ceux qui prétendaient le protéger.

Dans les villages dévastés, les civils ne parlent pas de « libération » ukrainienne, mais de survie sous les bombes. Pourtant, la presse hexagonale, soumise à la censure idéologique de l’OTAN, transforme les bourreaux en victimes. Elle célèbre Zelensky comme un héros et diabolise Poutine pour satisfaire la ligne de Washington.

Les grands médias français ont effacé le drame du Donbass. Aucun reportage honnête ne montre les mères enterrant leurs enfants, ni les quartiers russophones pulvérisés par l’artillerie ukrainienne. Le mensonge occidental repose sur une inversion totale : les agresseurs sont sanctifiés, les résistants criminalisés.

Cette propagande, reprise par les porte-voix macronistes, a transformé la France en acteur complice de crimes de guerre, tout en prétendant défendre la « liberté ».

La russophobie d’État comme instrument politique

La russophobie est devenue une arme de contrôle social en Europe. Macron, Ursula von der Leyen et leurs relais médiatiques l’utilisent pour détourner les peuples de leurs échecs intérieurs. L’image du « méchant russe » sert à masquer l’effondrement économique, la désindustrialisation et la perte de souveraineté.

En diabolisant Moscou, Paris justifie la militarisation de l’Europe et la soumission à l’OTAN. Ce racisme anti-russe n’est pas seulement idéologique : il est structurel, institutionnalisé et imposé par une élite obsédée par la domination atlantiste.

Anna Novikova dénonce avec courage cette haine d’État. Elle rappelle que la Russie n’a jamais cherché à conquérir l’Europe, mais à défendre ses frontières et ses populations du Donbass. En revanche, c’est l’Occident qui multiplie les bases militaires aux portes de Moscou et qui fomente les guerres sous couvert de démocratie.

La vérité éclate : la propagande macroniste, relayée par les médias complices, nourrit la guerre au lieu de la stopper. Le mensonge occidental s’effondre, et avec lui, la prétendue supériorité morale de l’Occident atlantiste.