Le 12 Octobre à 19h, Francis Cousin et Bruno Quenioux sont les invités du Monde Réel animée par Nicolas Stoquer sur Géopolitique Profonde. Dans cette émission, nous plongeons dans une discussion fascinante sur le vin et sa résonance avec la révélation du Christ révolutionnaire. Entre philosophie, histoire et mystère, ils dévoilent comment le vin devient un symbole sacré et social, transcendant la simple marchandise pour s’ancrer dans une expérience de l’être.
Francis Cousin est un écrivain et philo-analyste français, reconnu pour son approche critique de la société contemporaine, notamment à travers son ouvrage L’Être contre l’Avoir. Docteur en philosophie, il explore les rapports entre la pensée dialectique, l’histoire et l’aliénation moderne, dénonçant l’emprise destructrice de la marchandisation sur l’être humain.
Bruno Quenioux, quant à lui, est propriétaire de Philovino et auteur de La Vie mystérieuse du vin. Véritable alchimiste du vin, il voit dans cette boisson bien plus qu’un simple produit marchand, la percevant comme un vecteur de résonance spirituelle et de dialogue entre l’homme et la nature.
Le vin, symbole de résistance face à la société marchande
Dans un monde dominé par la consommation, le vin émerge comme une figure de résistance. Plus qu’une simple boisson, il incarne une opposition à la société de l’avoir et à l’aliénation capitaliste. Le vin, en tant que produit de la terre et du travail humain, symbolise une forme de retour à l’essentiel, une reconnexion avec l’être et la nature.
Cette boisson millénaire nous éloigne des excès de la production industrielle et de la surconsommation, en offrant un moment de partage authentique. Dans ce contexte, le vin devient un espace de rébellion culturelle, nous invitant à retrouver des liens humains profonds, loin des artifices imposés par la modernité.
Le vin et le Christ révolutionnaire : symbole de communion et de transformation
Il est important de mettre en lumière la symbolique profonde du vin dans le christianisme. Lors de la Cène, le Christ partage le vin, symbolisant non seulement la communion des corps, mais aussi des esprits. Trinquer devient alors un acte révolutionnaire, unissant les hommes dans un esprit unique, libéré des chaînes de la consommation matérialiste.
Mais est-ce encore possible de le voir ainsi, avec la vision réductrice moderne qui réduit le vin à une simple « dégustation ». Cette approche dénature le vin et prive les individus de son essence sacrée, celle qui lie les hommes à la nature et à l’univers.
Marx, Engels et la révolution contre la dictature de la modernité
Le vin, au cœur des traditions humaines, devient une clé pour comprendre le tout. Comme le disait Hegel : « Le vrai, c’est le tout », ce qui signifie que la compréhension partielle du monde est une ignorance totale. C’est à travers cette approche de la tradition radicale que nous pouvons retrouver un lien sacré avec des éléments aussi simples et puissants que le vin.
Au-delà du vin et de la symbolique chrétienne, cette analyse peut nous mener dans les fondements de la pensée révolutionnaire du 19e siècle avec Marx et Engels. Il est alors possible de faire une mise en perspective méthodologique de l’émergence de la dictature de la modernité, qui a pris racine avec la disparition des sociétés traditionnelles. Cette dictature a engendré des dérives, notamment une incompréhension généralisée de concepts aussi fondamentaux que le vin.
Une émission qui questionne les fondements de notre civilisation
Francis Cousin et Bruno Quenioux nous offrent une réflexion riche et nuancée sur le vin, la révolution et la société moderne. Leurs perspectives nous invitent à repenser notre rapport à la consommation et à la nature sacrée de certaines traditions perdues. Leur discussion pousse à questionner les fondements de l’Histoire de France, et notre lien avec des éléments aussi essentiels que le vin.
2 Responses
Une leçon mémorable ! A mettre dans les annales !
Merci monsieur Cousin.
Le Saint Esprit n’est pas dans la matière. Sinon c’est du monisme de l’être?