Le 12 octobre à 12h30, Mike Borowski analyse la situation économique de la France, en direct sur GPTV Actu. L’augmentation inattendue du budget de l’Élysée, de l’Assemblée nationale et du Sénat pour l’année 2025 fait couler beaucoup d’encre. Emmanuel Macron semble continuer son œuvre : détruire la France.
Des budgets en hausse, malgré les sacrifices exigés
En pleine crise économique, le gouvernement français impose des restrictions sévères aux citoyens tout en augmentant le budget des institutions politiques. En 2025, les budgets cumulés de l’Élysée, du Sénat et de l’Assemblée nationale vont grimper de 19,4 millions d’euros. L’Élysée à lui seul verra son budget augmenter de 3 millions d’euros (+2,5 %), justifié principalement par l’inflation.
Alors que le Conseil constitutionnel, lui, subit une réduction de son budget, ces augmentations semblent déconnectées de la réalité des sacrifices imposés aux Français. Ce décalage choque, surtout lorsque l’on sait que le gouvernement demande à tous de se serrer la ceinture face aux crises économiques et énergétiques qui frappent le pays.
Des Français sacrifiés pour un État dispendieux
Dans un contexte où le gouvernement cherche désespérément à boucler un trou de 60 milliards d’euros pour équilibrer le budget 2025, c’est la population qui paie les frais. Parmi les mesures d’austérité figure la non-indexation des retraites sur l’inflation, permettant d’économiser 4 milliards d’euros. Ce contraste entre les économies réalisées sur le dos des retraités et l’augmentation des dépenses publiques interroge.
Le poids des sanctions contre la Russie, qui a entraîné une explosion des prix de l’énergie, n’a fait qu’aggraver la situation pour les ménages. Depuis plusieurs années, les Français supportent des factures de gaz et d’électricité en constante hausse, tandis que leurs salaires stagnent.
Dérapages budgétaires et privilèges à l’Élysée
Parmi les dépenses de l’Élysée pour 2025, on trouve la création de sept nouveaux postes pour la gestion de la Maison Élysée, un mini-musée situé face au palais présidentiel. Avec une boutique qui espère générer 1,2 million d’euros de revenus, l’initiative pourrait rapporter, mais reste symbolique face à un budget global de 126,3 millions d’euros pour 2024. Ce chiffre dépasse déjà les 125,1 millions initialement prévus.
Les dérapages budgétaires sont nombreux. En 2023, les dépenses de déplacement et de réception ont explosé, atteignant 21 millions d’euros, avec des déplacements internationaux fréquents d’Emmanuel Macron et des dîners d’État fastueux. Le sommet de cette dérive a été atteint lors du dîner en l’honneur de Charles III qui s’est chiffré à 475.000 euros, suivi de celui pour le Premier ministre indien Narendra Modi à 412.000 euros.
La Cour des comptes appelle à la discipline budgétaire
La Cour des comptes a récemment appelé à des efforts supplémentaires pour garantir un budget équilibré. Parmi ses recommandations, on retrouve l’amélioration de la gestion des informations entre les services et l’utilisation d’outils partagés pour mieux anticiper les dépenses.
En réponse, l’Élysée a assuré vouloir mieux encadrer ses dépenses, tout en soulignant que l’inflation et les contraintes géopolitiques compliquent la gestion de son budget. Malgré une crise sans précédent, les sacrifices demandés semblent ne concerner que la population, tandis que les élites continuent de se permettre des largesses.
