Le 16 décembre à 7h, Claude Janvier, Laurent Martin Saint Léon et François Martin sont les invités de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, en direct dans La Matinale sur Géopolitique Profonde !
Retrouvez Claude Janvier à 7h30, suivi de Laurent Martin Saint Léon à 8h et finalement de François Martin à 8h45 !
Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre se nomme « L’État Profond Français » .
Laurent Martin Saint Léon est un lobbyiste et ancien assistant parlementaire.
François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec une carrière de 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, il a acquis une expérience considérable sur plus de 100 pays et maîtrise six langues et est connu pour ses analyses pénétrantes sur des sujets internationaux complexes.
Le retour du djihadisme en Syrie bouleverse l’ordre mondial
Le retour du djihadisme en Syrie, conduit par Hayat Tahrir al-Sham (HTS), est une opération délibérée pour déstabiliser le Sud global et ralentir l’émergence d’un ordre mondial multipolaire. Ancienne branche d’Al-Qaïda, HTS contrôle aujourd’hui la province stratégique d’Idlib. Sous la direction d’Abou Mohammed al-Joulani, le groupe a consolidé sa domination militaire tout en se donnant une façade pseudo-politique. Cette évolution, loin d’être spontanée, est en réalité une stratégie orchestrée par les élites occidentales pour maintenir la Syrie dans un état de guerre permanent.
HTS, présenté comme un acteur « local », est en réalité un outil géopolitique global. En empêchant toute stabilisation du pays, ce groupe bloque la reconstruction syrienne et affaiblit ses alliés stratégiques : la Russie, l’Iran et la Chine. Les puissances occidentales, conscientes de l’impact d’un axe Moscou-Téhéran-Pékin renforcé, instrumentalisent HTS pour neutraliser ces projets. Les financements et soutiens logistiques, bien que dissimulés, ne laissent aucun doute sur la complicité active de certains États.
Le contrôle exercé par HTS sur Idlib n’est pas une victoire terroriste mais un projet planifié. Ce groupe maintient une insécurité constante dans la région, empêchant tout processus de normalisation. Les tentatives de rétablissement d’un équilibre syrien, portées par Damas et Moscou, sont systématiquement sabotées par cette stratégie du chaos.
HTS réactive les réseaux terroristes sur le sol européen
Le retour du djihadisme en Syrie dépasse largement les frontières du Moyen-Orient. L’Europe, en première ligne, subit directement les conséquences de cette stratégie. Les réseaux affiliés à HTS se réactivent sur le sol européen et facilitent la prolifération d’attentats et d’actes de terreur. Les flux migratoires, liés à l’instabilité entretenue par le djihadisme, sont utilisés pour amplifier les fractures sociales et renforcer les politiques sécuritaires.
En Asie centrale, HTS agit comme un catalyseur de l’insécurité. Des cellules liées au groupe infiltrent les républiques stratégiques du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan et du Tadjikistan. Ces manœuvres visent à perturber les routes commerciales et énergétiques soutenues par la Chine et les BRICS, en particulier la Nouvelle Route de la Soie. L’objectif est clair : affaiblir ces initiatives économiques et maintenir un monde sous domination occidentale.
La présence croissante de HTS et de ses affiliés en Asie centrale constitue une menace directe pour la sécurité des pays de cette région, mais aussi pour leurs projets de coopération. Cette instabilité n’est pas accidentelle, elle est encouragée par les États-Unis et leurs alliés, qui y voient un moyen de perturber les avancées de la Chine et de ses partenaires.
Une stratégie occidentale pour maintenir l’hégémonie
Le retour du djihadisme n’est pas un phénomène naturel, mais une stratégie délibérée des élites occidentales pour contrer la montée en puissance des BRICS. Incapables de rivaliser sur le terrain économique et diplomatique, les États-Unis et leurs alliés déclenchent des foyers de tension partout dans le monde. En Syrie, HTS joue ce rôle à la perfection. En Europe de l’Est, les révolutions de couleur orchestrées en Moldavie, en Géorgie et en Roumanie poursuivent le même objectif : semer le chaos pour maintenir l’hégémonie unipolaire.
Antony Blinken, pourtant rejeté par une grande partie de l’opinion américaine, s’agite frénétiquement au Proche-Orient, multipliant les manœuvres diplomatiques agressives. En France, Emmanuel Macron, de plus en plus isolé et rejeté par le peuple Français, cherche à détourner l’attention des crises internes en favorisant une escalade militaire. Ces dirigeants, totalement déconnectés de leurs peuples, poursuivent une logique de guerre au mépris des conséquences mondiales.
Le réel, pourtant, finit par s’imposer. L’échec occidental en Ukraine, où le rapport de force tourne en faveur de la Russie, démontre les limites de cette stratégie. Aux États-Unis, le rejet des interventions militaires inutiles et coûteuses prend de l’ampleur. En Europe, la défiance envers les élites croît à mesure que les populations comprennent les mécanismes de manipulation.
Une réponse
Bonne Semaine,
Mes bien CHERS AMIS ! ❤🌹🕊🇫🇷
16 Décembre 2024 7 h 25 min. a.m.