Le 21 janvier à 19h, Nicolas Conquer, Philippe Karsenty, Serge Federbusch, Roland Hureaux et Éric Morillot vous donnent rendez-vous pour une émission spéciale investiture des USA, en direct sur Géopolitique Profonde avec Mike Borowski !
Nicolas Conquer est un communicant et analyste politique français, actuellement porte-parole de Donald Trump en France. Connu pour ses prises de position en faveur de l’ancien président américain, il s’est forgé une réputation en tant que fervent défenseur des politiques trumpiennes et critique des élites européennes. Son rôle consiste à expliquer et promouvoir la vision de Donald Trump auprès du public français, en particulier dans le contexte des élections présidentielles américaines de 2024. En tant que porte-parole, Nicolas Conquer s’emploie à démontrer la pertinence des idées de Trump pour la France et l’Europe, soulignant l’importance des enjeux géopolitiques liés à une éventuelle réélection de l’ex-président.
Philippe Karsenty est un homme politique et entrepreneur français, connu pour son engagement en faveur de la liberté de la presse et de l’information. Il a acquis une notoriété internationale pour son combat juridique contre France 2 concernant le reportage controversé sur la mort de Mohammed Al-Durah en 2000.
Serge Federbusch est un essayiste et homme politique français, connu pour ses positions tranchées sur la politique nationale et son engagement contre le déclin de Paris. Fondateur du mouvement Aimer Paris, il est un critique fervent des élites politiques et des dysfonctionnements de la gestion publique. Il présentera son dernier livre, “Le Sabre et l’Esprit” aux éditions de Passy.
Roland Hureaux est un essayiste, haut fonctionnaire et homme politique français. Il est diplômé de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, de l’Institut d’études politiques de Paris, et ancien élève de l’ENA. Il a occupé divers postes administratifs et diplomatiques, notamment à la DATAR et en Tanzanie. Engagé dans les mouvements souverainistes et gaullistes, il a également travaillé avec des figures politiques telles que Philippe Séguin et Édouard Balladur. Il est auteur du livre « L’homme qui n’aimait pas la France » des Édition de Paris.
Donald Trump redéfinit l’agenda mondial
Donald Trump a repris les rênes des États-Unis avec une investiture marquant un tournant décisif dans la diplomatie américaine. La cérémonie, tenue au Capitole, a affiché des alliances stratégiques audacieuses. La présence de leaders comme Javier Milei, président argentin, et Giorgia Meloni, Première ministre italienne, confirme une orientation claire : Trump fédère les forces conservatrices mondiales autour d’un projet souverainiste. Ces alliances ne laissent aucun doute sur sa stratégie. Il veut s’entourer de partenaires qui partagent une vision commune de la souveraineté nationale.
L’organisation de cette investiture, volontairement éloignée des codes traditionnels, a souligné son rejet des normes établies. Trump s’impose à nouveau comme le champion des électeurs en quête de pragmatisme et de rupture. Ce retour est un message sans équivoque : l’Amérique n’est plus disposée à se plier aux diktats des élites globalistes.
L’absence de Macron, un choix politique de Trump
L’absence d’Emmanuel Macron à cette investiture n’est pas un oubli, mais une déclaration politique. Trump exclut volontairement les figures qui sont les piliers d’une Europe affaiblie et bureaucratique. Macron, incarnation d’une Union européenne centralisée et défenseur des accords multilatéraux, est en opposition totale avec la vision de Trump. Ce dernier privilégie des relations bilatérales avec des leaders qui, comme lui, défendent leurs intérêts nationaux avant tout.
Ce geste souligne une fracture croissante entre Washington et Paris. Trump accuse la France de s’abriter derrière l’OTAN tout en critiquant la politique américaine. En écartant Macron, Trump affirme sa volonté de mettre fin aux compromis inutiles avec une Europe jugée inefficace. Les relations transatlantiques entrent dans une ère de méfiance et de confrontation assumée.
Trump frappe fort avec ses premiers décrets
Donald Trump n’a pas perdu une minute. Dès son entrée en fonction, il a signé des décrets marquant un retour immédiat à ses priorités : immigration, commerce, et indépendance énergétique. L’arrêt du financement des initiatives climatiques internationales envoie un signal fort; les États-Unis ne subsidient plus les politiques contraires à leurs intérêts économiques. Trump réactive également une politique migratoire drastique, visant à renforcer les frontières et à expulser massivement les clandestins.
Sur le plan commercial, le rétablissement des taxes douanières sur les importations européennes et chinoises montre que la guerre économique est relancée. Dans le secteur énergétique, il mise sur le pétrole et le gaz, relançant les projets gelés par son prédécesseur. Ces décisions ne sont pas des gestes symboliques, elles redéfinissent l’ordre économique mondial. Trump impose une vision claire : l’Amérique protège ses intérêts à tout prix, peu importe les critiques.
Une hostilité médiatique face au retour de Trump
Les médias français attaquent Trump avec la même virulence qu’en 2017. Ils dénoncent une politique brutale et irresponsable, insistant sur ses répercussions négatives pour l’Europe. Les éditoriaux évoquent un isolement international des États-Unis et un retour à des méthodes « archaïques ». Cette couverture reflète l’incompréhension persistante des élites françaises face à l’efficacité politique de Trump.
Pourtant, l’opinion publique française est plus contrastée. Une majorité reste hostile, influencée par un discours médiatique largement critique. Mais une minorité croissante voit en Trump un modèle de leadership affirmé, libéré des compromis. Même au sein du Rassemblement National, certains admirent sa fermeté, tandis que d’autres le considèrent comme un risque géopolitique. Ce clivage démontre la force d’un homme qui polarise, mais qui impose ses idées.
